Le droit de savoir
(en ligne le 18 juin 2009) Oui, vous avez le droit de savoir. Je m’adresse (concerne la version papier) - en lieu et place d’une communication qui a figuré ici six fois de suite – à tous ceux qui se sont interrogés sur le sens de cet espace privilégié réservé
habituellement à l’information. Il s’agissait d’un espace publicitaire acheté par l’annonceur. Je reconnais l’ambiguïté qui a pu s’installer dès le début, 20 avril, dans une forme qui n’était pas clairement identifiée. La mention d’usage (publicité ou publi-info ou communiqué) ne figurant pas . Il me semblait que la mise en page et la typographie particulières de cette communication suffisaient à la distinguer d’un contenu rédactionnel journalistique. Ce ne fut pas le cas, d’où une interrogation légitime d’un grand nombre de lecteurs, interrogation à laquelle je vais répondre. D’abord je tiens à m’excuser auprès de ceux qui se sont sentis abusés par cette formule « masquée » dont je suis seul responsable. Le contenu de cette communication est le choix de l’annonceur, l’éditeur n’a pas à intervenir dès lors que les allégations respectent le droit commun. Son emplacement et sa fréquence ont résulté d’une négociation commerciale selon des règles communes à tous. A chacun de juger le bien-fondé ou non des arguments évoqués. A ceux qui ont pensé que « Le Cheval » faisait campagne pour l’annonceur, je dis clairement NON. Il s’agit d’un achat d’espace. Point.
La dernière communication a soulevé l’indignation de l’ANSF et particulièrement celle de Michel Gaspard, président des juges. Je dois à la vérité - à l’information - de préciser que si M.Gaspard a effectivement annoncé que l’étalon en question pouvait être approuvé, il a aussi ajouté « sous réserve de l’accord de la commission d’approbation ». La commission, souveraine en la matière, en a décidé autrement. Si une information doit être faite sur ce sujet, elle doit être contradictoire et non unilatérale. C’est du ressort de la rédaction. Tout autre procédé relève d’une action partisane. Faire savoir qu’un cheval est 7 sur 8 en 5 ans est de la communication, faire savoir que ce même cheval est 7 sur 8 en 5 ans A ou B est de l’information.
Je vous devais, éleveurs et annonceurs qui appréciez Le Cheval, cette explication. Votre métier n’est pas facile, le mien non plus. Maintenant, retour à l’information.
Etienne Robert
La dernière communication a soulevé l’indignation de l’ANSF et particulièrement celle de Michel Gaspard, président des juges. Je dois à la vérité - à l’information - de préciser que si M.Gaspard a effectivement annoncé que l’étalon en question pouvait être approuvé, il a aussi ajouté « sous réserve de l’accord de la commission d’approbation ». La commission, souveraine en la matière, en a décidé autrement. Si une information doit être faite sur ce sujet, elle doit être contradictoire et non unilatérale. C’est du ressort de la rédaction. Tout autre procédé relève d’une action partisane. Faire savoir qu’un cheval est 7 sur 8 en 5 ans est de la communication, faire savoir que ce même cheval est 7 sur 8 en 5 ans A ou B est de l’information.
Je vous devais, éleveurs et annonceurs qui appréciez Le Cheval, cette explication. Votre métier n’est pas facile, le mien non plus. Maintenant, retour à l’information.
Etienne Robert
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