Le Jumping de La Baule, booster de l'économie locale
Le Jumping international de La Baule est un formidable cocktail. En plus d’un spectacle sportif de très haut niveau, il est une merveilleuse occasion de découvrir une ville balnéaire réputée et chic de la Côte d’Amour et tout le territoire de La Baule Presqu’île de Guérande. Apprécier les meilleurs cavaliers du monde puis vagabonder dans les petites rues de La Baule où les villas cossues et leur jardin à l’ombre des pinèdes vivent en parfaite harmonie avec la nature. Avec le murmure de l’océan jamais très loin. Pas besoin de beaucoup s’éloigner pour apprécier les charmes de l’arrière-pays, à cheval, à pied ou en vélo au gré des sentiers cachés entre terre et mer. Parce qu’il offre la possibilité de pouvoir lier sa passion du sport et la découverte d’un cadre unique, le Jumping est un événement attendu par tous les passionnés. Mais aussi par tous les acteurs économiques locaux.
L’analyse de données objectives (statistiques issues des outils Flux Vision Tourisme Orange et Liwango) permet en effet de constater le fort impact du concours sur l’économie touristique. L’an dernier, sur la période du jumping, programmé le premier week-end de mai, l’Office du tourisme Intercommunal avait ainsi comptabilisé 36 000 nuitées, soit en moyenne 9 000 touristes/jours sur la commune de La Baule. A lui seul, le Comité d’organisation réserve près de 800 nuitées pour les cavaliers, les staffs, les officiels, les prestataires etc. Le taux d’occupation des locations saisonnières meublées, était lui de 40 %. Par ailleurs, 90 000 excursions (déplacements de plus de 2 heures), soit en moyenne 22 500 excursionnistes/jour, avaient été recensées pendant les quatre jours de compétition. « C’est un niveau exceptionnel, explique Delphine Derouet, directrice de l’Office de tourisme Intercommunal (OTI) La Baule - Presqu’île de Guérande. Même s’il faut être prudent sur la comparaison car les données dépendent aussi de la période, s’il s’agit d’un week-end prolongé ou non, sans oublier le facteur Covid qui a un peu faussé les données ces dernières années, le nombre des nuitées est largement supérieur à celui de 2021 avec 10 000 nuitées supplémentaires sur le week-end du 8 mai. Le nouvel élan du Jumping lors de l’édition 2022, avec une vraie remise en question et une grosse évolution, a clairement porté ses fruits. Il faut vraiment s’en féliciter. C’est évidemment lié au jumping, à son renouveau, aux retombées presse en amont de l’événement et à l’action coordonnée de tous les acteurs, l’OTI bien sûr mais pas uniquement. Nous communiquons auprès du grand public, à la fois la population locale qu’il ne faut pas oublier, le touriste et l’excursionniste. L’affichage est très important. En termes de digital, le jumping bénéficie d’une très belle exposition dans notre Agenda, la rubrique la plus consultée du site www.labaule-guerande.com. Le jumping est aussi dans le guide numérique des animations, qui a enregistré un record annuel de plus de 61 863 vues en 2022. »
Avec un recours privilégié aux producteurs locaux dans diverses de ses prestations, le concours encourage également l’activité économique du territoire. Un exemple parmi d’autres : la restauration. Deux tonnes de fruits venus de différents maraîchers du Val Nantais sont servis par le traiteur. Sont également proposés 500 kilos de viande provenant des producteurs locaux, le tout servi par 40 personnes spécialement recrutées pour l’événement.
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