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Le plan de relance fédéral pour le haut-niveau

(en ligne le 07 avril 2009) La Fédération Française d’Equitation vient de dévoiler sa politique en matière de haut-niveau pour la période 2009-2012, les jeux olympiques de Londres de 2012 étant évidemment le summum à atteindre pour les cavaliers français. Le budget
de l’élite s’élève à 7 millions d’euros en 2009.

Paris (CP). Dans toutes les disciplines, deux notions tiennent à cÅ“ur le staff fédéral : l’esprit d’équipe et les propriétaires.
«Nous ferons tout pour que l’esprit d’équipe domine l’esprit individuel des cavaliers qui représentent la France dans les plus grands concours» a expliqué le président. «Toutes les sélections, y compris les wild card ou invitation, seront gérées par la FFE. Et ses sélections se feront en fonction de la volonté des cavaliers à s’investir dans les Coupes des Nations». Les exploits d’un jour ne seront donc plus vraiment possible, comme l’explique le président «on a un objectif de qualité, on mise davantage sur un travail bien fait et sur le long terme, que sur des résultats ponctuels ». En ces temps de crise, la fédération est la seule à pouvoir garantir les intérêts de l’élite française et semble bien déterminée à ce que les cavaliers qui ont signé la charte du Haut-Niveau (146 à ce jour) respectent leurs engagements envers l’instance fédérale. Et non seulement pour leurs intérêts propres. Des sanctions seront prises à l’encontre des cavaliers qui se soustrairaient à leurs obligations. «Il ne faut pas oublier que c’est plus de 15% de notre budget que nous consacront à un peu moins de 1% de nos cavaliers», commentaient en cÅ“ur le trio fédéral.

VIP ... comme Propriétaires

Pour Very Important Propriétaire. Car dans ce nouveau plan du haut-niveau, les propriétaires sont un peu plus mis sur le devant de la scène. «Nous récompenserons les performances en fonction des échéances auxquelles les chevaux ont participé (versement des primes chaque 31 mars)», a indiqué le DTN Pascal Dubois, incitant par ce biais, les propriétaires à garder leurs chevaux sous couleurs françaises. Les primes varient de 6 000 à 250 euros en fonction de la discipline et de l’enjeu. «Nous lançons la carte VIP FFE pour tous les propriétaires des chevaux sélectionnés à chacune des étapes du CFI (circuit France International), afin qu’ils puissent être reçus dans le salon VIP FFE, la carte donnant lieu à deux invitations et un parking à toutes les étapes du CFI», indiquait le DTN.
Cette mise au point sur le haut-niveau a également permis de rétablir la vérité sur les bruits de couloir quant à la démission du vice-président Christian Paillot. « Je me présente à la présidence du groupe 1 de la FEI (comprenant les fédérations d’Europe méditerranéennes et du Sud Ouest). C’est pourquoi, tout en restant au bureau de la FFE, je ne remplirai plus les fonctions de vice-président. Je ne vais pas garder ce titre alors même que je n’en aurai plus les responsabilités», expliquait Christian Paillot. La Fédération a également présenté le bras droit de Pascal Dubois, Pierre Ketterer, issu du rugby, ancien conseiller en litiges sportifs au sein du CNOSF, et tout récemment, membre de la commission antidopage, au sein de la FEI. Il sera nommé directeur technique de la FFE, le 23 avril prochain et s’occupera non pas des sélections et de ce qui se passera sur les terrains, mais du côté litigieux et plus globalement de la communication de la fonction.

Le cas particulier du CSO

Il est inutile de préciser que la discipline du saut d’obstacles a eu tous les projecteurs braqués sur elle. Le départ de Gilles Bertran de Balanda courant janvier suite à la fin de son contrat au 31 décembre 2008, a fait couler beaucoup d’encre depuis. C’est donc une toute nouvelle organisation qui s’est mise en place. Désormais, il y a un sélectionneur national qui est donc maintenu dans ses fonctions, Laurent Elias et … c’est tout. «En effet, nous avons pris conscience que l’entraîneur national n’avait pas vraiment un rôle d’entraîneur, étymologiquement parlant» à analysé Pascal Dubois, «chaque cavalier ayant son propre coach et son propre staff. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas créer à proprement dit un poste d’entraîneur». En revanche la FFE à réussi à mettre au point un système d’entraînement à la carte avec les pontes du CSO national et international : « Nous avons débloqué 60 000 euros (soit près de 60 jours de stages ndlr) pour que les cavaliers le désirant, et sous réserve de notre accord, puissent travailler avec Eric Navet, Nelson Pessoa, Michel Robert ou encore Henk Nooren. Un cinquième nom viendra peut être enrichir cette liste, qui n’est autre que celui de Gilles Bertrand de Balanda», a annoncé Christian Paillot. Laurent Elias ne sera donc pas remplacé sur le circuit de la Promotional League (Ligue 2). La Fédération compte sur ses « observateurs» de terrains ainsi que sur les cavaliers d’expérience qui pourront concourir dans ce circuit pour être les yeux et les oreilles de la FFE.

Alix Thomas

26/03/2009

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