Le prince Louis d’Altora Colonna nous a quittés
(en ligne le 24 juillet 2008) Un personnage d’importance du paysage équestre vient de nous quitter. Tout juste âgé de 79 ans, le Prince Louis d’Altora Colonna est décédé samedi 19 juillet des suites d’une longue maladie. Ses obsèques ont été célébrées jeudi 24 juillet
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en l’église de Buc, dans les Yvelines
Membre d’une famille italienne originaire de Gênes, Louis d’Altora Colonna est né à Paris en 1929. Passionné de chevaux, il était installé depuis 1952 au Haras de Vauptain, une ferme proche de Versailles que cet écologiste d’avant garde fréquentait depuis ses 14 ans et où il rencontra plus tard son épouse. Il faillit s’installer sur le site qui allait devenir plus tard le HN des Bréviaires, mais préféra Vauptain car ici y coule une rivière, un élément naturel selon lui indispensable au bien être des chevaux.
Il fut un précurseur en proposant un élevage aux portes de Paris bien avant le CH de Versailles et autres clubs. Sa vie entière a tourné autour de ces deux objectifs : donner vie au Haras de Vauptain et entretenir et enrichir sa passion. Jérôme Hurel y a travaillé 10 ans. Aujourd’hui, Ferdinand d’Altora Colonna a pris la relève. Le site se compose de 70 boxes et la dizaine de poulinières donne naissance à trois ou quatre poulains par an.
Louis d’Altora Colonna était un homme particulièrement engagé, volontaire, inventif et visionnaire. Un homme multi-facette, qui proposa un temps à une petite société dénommée Danone le procédé d’homogénéisation du lait pour la fabrication de yaourts ! Il fut un des premiers à élaborer des fiches de sécurité pour les obstacles ainsi que des compliments alimentaires pour chevaux.
En 1977, il possède deus étalons : Vif de Vauptain et Fort de Vauptain. Les étalonniers privés sont loin d’être légion et les Haras nationaux fort puissants. Il crée alors l’Association des étalonniers privés (Asep), en collaboration avec feu Jean-Bernard Palmer. L’Asep fut leur bébé. Il mena ses premiers combats contre la réglementation de l’activité d’étalonnier et le développement des inséminations avec de la semence congelée. Ce dernier mouvement étant devenu inévitable, son combat devenu vain. Il accepta cet état de fait. Et sans renier ses certitudes, il continua néanmoins à Å“uvrer pour le bien de tous (il travailla par exemple à la création des premiers mannequins modernes pour l'insémination). En tant que président fondateur de l’Asep, il participa à de nombreux conseils d’administration, dont celui de la FNC. Il fut aussi président des éleveurs de chevaux d’Ile-de-France (Adecsif).
Il fut très lier à Dominique Giniaux avec qui il exposa au Salon du cheval sur la castration haute, avec Michel Henriquet Olivera, tous les grands éleveurs, vétérinaires et hommes politiques du milieu du cheval.
Il a emmené les stands de la France aux foires comme Vérone ou Essen. Autre fait d’arme : avoir emmener Galoubet à Essen pour ses adieux du grand circuit international.
Louis d’Altora Colonna était un homme de conviction. Il avait un rêve et une ligne, il s’y est tenu toute sa vie durant. Nombreux sont ceux à l’avoir accompagner et à avoir appris auprès de lui, à l’instar d’Arnaud Evain, Frédéric Monneron et bien sûr Bernard Le Courtois, qui repris récemment les rênes de l’Asep.
Nos plus sincères condoléances à ses proches ainsi qu’à ses amis et collaborateurs de toujours.
Ludovic Bisilliat Vincendaz
Membre d’une famille italienne originaire de Gênes, Louis d’Altora Colonna est né à Paris en 1929. Passionné de chevaux, il était installé depuis 1952 au Haras de Vauptain, une ferme proche de Versailles que cet écologiste d’avant garde fréquentait depuis ses 14 ans et où il rencontra plus tard son épouse. Il faillit s’installer sur le site qui allait devenir plus tard le HN des Bréviaires, mais préféra Vauptain car ici y coule une rivière, un élément naturel selon lui indispensable au bien être des chevaux.
Il fut un précurseur en proposant un élevage aux portes de Paris bien avant le CH de Versailles et autres clubs. Sa vie entière a tourné autour de ces deux objectifs : donner vie au Haras de Vauptain et entretenir et enrichir sa passion. Jérôme Hurel y a travaillé 10 ans. Aujourd’hui, Ferdinand d’Altora Colonna a pris la relève. Le site se compose de 70 boxes et la dizaine de poulinières donne naissance à trois ou quatre poulains par an.
Louis d’Altora Colonna était un homme particulièrement engagé, volontaire, inventif et visionnaire. Un homme multi-facette, qui proposa un temps à une petite société dénommée Danone le procédé d’homogénéisation du lait pour la fabrication de yaourts ! Il fut un des premiers à élaborer des fiches de sécurité pour les obstacles ainsi que des compliments alimentaires pour chevaux.
En 1977, il possède deus étalons : Vif de Vauptain et Fort de Vauptain. Les étalonniers privés sont loin d’être légion et les Haras nationaux fort puissants. Il crée alors l’Association des étalonniers privés (Asep), en collaboration avec feu Jean-Bernard Palmer. L’Asep fut leur bébé. Il mena ses premiers combats contre la réglementation de l’activité d’étalonnier et le développement des inséminations avec de la semence congelée. Ce dernier mouvement étant devenu inévitable, son combat devenu vain. Il accepta cet état de fait. Et sans renier ses certitudes, il continua néanmoins à Å“uvrer pour le bien de tous (il travailla par exemple à la création des premiers mannequins modernes pour l'insémination). En tant que président fondateur de l’Asep, il participa à de nombreux conseils d’administration, dont celui de la FNC. Il fut aussi président des éleveurs de chevaux d’Ile-de-France (Adecsif).
Il fut très lier à Dominique Giniaux avec qui il exposa au Salon du cheval sur la castration haute, avec Michel Henriquet Olivera, tous les grands éleveurs, vétérinaires et hommes politiques du milieu du cheval.
Il a emmené les stands de la France aux foires comme Vérone ou Essen. Autre fait d’arme : avoir emmener Galoubet à Essen pour ses adieux du grand circuit international.
Louis d’Altora Colonna était un homme de conviction. Il avait un rêve et une ligne, il s’y est tenu toute sa vie durant. Nombreux sont ceux à l’avoir accompagner et à avoir appris auprès de lui, à l’instar d’Arnaud Evain, Frédéric Monneron et bien sûr Bernard Le Courtois, qui repris récemment les rênes de l’Asep.
Nos plus sincères condoléances à ses proches ainsi qu’à ses amis et collaborateurs de toujours.
Ludovic Bisilliat Vincendaz
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