Le Selle Français en haut de l’affiche
L’Assemblée Générale de l’Association Nationale du Selle Français (ANSF) a eu lieu le lundi 4 mai à Paris. Bilans et rappels des principales nouveautés étaient au programme. Dans un climat de crise le Président, Yves Chauvin, a fait remarquer
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que « si une baisse sensible du panier de la ménagère se fait sentir, les consommateurs restent exigeants mais avec moins de moyens financiers. Toutefois la crise est moins sensible pour les éleveurs sérieux, ceux qui font de la qualité s’en sortant mieux que les autres ».
SF comme Savoir-faire Français
Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe de l’ANSF en mars 2007, la marque « SF » semble être sur la voie du renouveau. En tout cas ce bureau d’élus semble tout faire pour se préoccuper des acteurs qui contribuent au rayonnement de la race afin de créer une synergie. Eleveurs, cavaliers, institutions : tous étaient à ce rendez-vous annuel. « Il y a un peu plus d’un an, raconte le Président, un Chinois est venu en France acheter des chevaux. Il est reparti en laissant un chèque de 173 000 euros. Au total sur l’année nous avons exporté pour 572 750 ?euros de chevaux. Et en 2009, cela tend à se poursuivre. Le marché tchèque notamment s’ouvre à nous. Ils sont friands de nos juments. Nous avons d’ailleurs le projet d’installer une antenne dans ce pays ». L’image de marque de la race française semble donc être en très bonne forme, les chevaux exportés tels qu’Itôt du Château, Guarana Champeix ou Jalisca Solier étant, même à l’étranger, une vitrine du savoir faire. Côté institution, l’ANSF a réitéré tout le long de l’année écoulée sa volonté de remettre au centre du système les concours d’élevage, jusque là un peu mis de côté. « En 2008, nous avons amorcé ce chantier en fournissant à chaque région un guide sur ces concours. Il reste encore un gros travail à faire, notamment sur les corps des juges », a expliqué Yves Chauvin. Mais la voie semble être la bonne : les juges sont de plus en plus encadrés dans leur formation, les structures deviennent de plus en plus professionnelles. Ils vont également voir ce qui se fait à l’étranger dans les autres approbations de stud-book.
Les nouveautés
Dans les faits, deux premières nouveautés sont à souligner. Il n’y a désormais plus de chevaux SFA ou SFB. Tous sont SF. D’autre part, l’adhésion au stud-book se fait de façon volontaire moyennant 50 euros. Côté politique, quatre axes majeurs se détachent. Tout d’abord, du côté de l’élevage, la voie femelle se modernise et rajeunit. L’ANSF va en effet dès à présent encourager les éleveurs à mettre à la reproduction de jeunes juments « afin de redynamiser l’élevage » a expliqué le président. Dans ce cadre, les points PACE seront modifiés et liés directement aux performances. La prime naisseur disparaît. Toutefois les fonds Eperon qui la constituaient sont maintenus (800 000 €) afin d’être additionnés à la prime Pace. Pour la voie mâle, Yves Chauvin a insisté sur la réglementation plus stricte qui présidera dans l’approbation des étalons étrangers en tant que SF. Désormais ces derniers devront courir les cycles classiques dès 4 ans et seront soumis aux mêmes règles que les SF pour être approuvés. Deuxième point : le service aux éleveurs. Ces derniers bénéficient d’un site Internet destinés à leur faciliter les engagements (2010 pour le paiement en ligne), mais aussi dans la recherche des concours et dans la consultation des résultats. Troisième axe qui tient à cœur au bureau de l’Ansf : la communication. Présent sur tous les grands évènements y compris à l’étranger (Les championnats du Monde de Lanaken etc.), le SF s’affichera sous tous les angles. Le magazine trimestriel du stud-book devrait même sortir un numéro spécial en anglais afin « de se faire connaître et reconnaître » expliquait le Président…
La décentralisation annoncée
Quatrième axe : la décentralisation de l’association. Elle veut en effet être présente sur les terrains en Région, au plus près de ses éleveurs afin de les écouter et de leur apporter les services de proximité mais aussi dans le but de connaître ses produits. Des régions pilotes ont d’ores et déjà testé ce système de délégation (Centre - Poitou-Charentes - Vendée, Lorraine - Champagne- Ardenne Alsace, Bourgogne - Rhône-Alpes - Franche-Comté, Basse-Normandie où seront décentralisés les services de l’ANSF). Ce système devrait à terme permettre l’organisation de plus de concours et des labellisations dans toutes la France et donner naissance à des journées régionales du Selle Français qui faciliteront la caractérisation et la promotion des trois ans. Le tout ayant pour but ultime de rapprocher les éleveurs, les cavaliers et les propriétaires.
Alix Thomas
Nouveau : Une vente « Elite » de chevaux français organisée par l’ANSF, Guy Martin et Hubert Bourdy pourrait voir le jour lors week-end d’Equita’Lyon selon Yves Chauvin.
SF comme Savoir-faire Français
Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe de l’ANSF en mars 2007, la marque « SF » semble être sur la voie du renouveau. En tout cas ce bureau d’élus semble tout faire pour se préoccuper des acteurs qui contribuent au rayonnement de la race afin de créer une synergie. Eleveurs, cavaliers, institutions : tous étaient à ce rendez-vous annuel. « Il y a un peu plus d’un an, raconte le Président, un Chinois est venu en France acheter des chevaux. Il est reparti en laissant un chèque de 173 000 euros. Au total sur l’année nous avons exporté pour 572 750 ?euros de chevaux. Et en 2009, cela tend à se poursuivre. Le marché tchèque notamment s’ouvre à nous. Ils sont friands de nos juments. Nous avons d’ailleurs le projet d’installer une antenne dans ce pays ». L’image de marque de la race française semble donc être en très bonne forme, les chevaux exportés tels qu’Itôt du Château, Guarana Champeix ou Jalisca Solier étant, même à l’étranger, une vitrine du savoir faire. Côté institution, l’ANSF a réitéré tout le long de l’année écoulée sa volonté de remettre au centre du système les concours d’élevage, jusque là un peu mis de côté. « En 2008, nous avons amorcé ce chantier en fournissant à chaque région un guide sur ces concours. Il reste encore un gros travail à faire, notamment sur les corps des juges », a expliqué Yves Chauvin. Mais la voie semble être la bonne : les juges sont de plus en plus encadrés dans leur formation, les structures deviennent de plus en plus professionnelles. Ils vont également voir ce qui se fait à l’étranger dans les autres approbations de stud-book.
Les nouveautés
Dans les faits, deux premières nouveautés sont à souligner. Il n’y a désormais plus de chevaux SFA ou SFB. Tous sont SF. D’autre part, l’adhésion au stud-book se fait de façon volontaire moyennant 50 euros. Côté politique, quatre axes majeurs se détachent. Tout d’abord, du côté de l’élevage, la voie femelle se modernise et rajeunit. L’ANSF va en effet dès à présent encourager les éleveurs à mettre à la reproduction de jeunes juments « afin de redynamiser l’élevage » a expliqué le président. Dans ce cadre, les points PACE seront modifiés et liés directement aux performances. La prime naisseur disparaît. Toutefois les fonds Eperon qui la constituaient sont maintenus (800 000 €) afin d’être additionnés à la prime Pace. Pour la voie mâle, Yves Chauvin a insisté sur la réglementation plus stricte qui présidera dans l’approbation des étalons étrangers en tant que SF. Désormais ces derniers devront courir les cycles classiques dès 4 ans et seront soumis aux mêmes règles que les SF pour être approuvés. Deuxième point : le service aux éleveurs. Ces derniers bénéficient d’un site Internet destinés à leur faciliter les engagements (2010 pour le paiement en ligne), mais aussi dans la recherche des concours et dans la consultation des résultats. Troisième axe qui tient à cœur au bureau de l’Ansf : la communication. Présent sur tous les grands évènements y compris à l’étranger (Les championnats du Monde de Lanaken etc.), le SF s’affichera sous tous les angles. Le magazine trimestriel du stud-book devrait même sortir un numéro spécial en anglais afin « de se faire connaître et reconnaître » expliquait le Président…
La décentralisation annoncée
Quatrième axe : la décentralisation de l’association. Elle veut en effet être présente sur les terrains en Région, au plus près de ses éleveurs afin de les écouter et de leur apporter les services de proximité mais aussi dans le but de connaître ses produits. Des régions pilotes ont d’ores et déjà testé ce système de délégation (Centre - Poitou-Charentes - Vendée, Lorraine - Champagne- Ardenne Alsace, Bourgogne - Rhône-Alpes - Franche-Comté, Basse-Normandie où seront décentralisés les services de l’ANSF). Ce système devrait à terme permettre l’organisation de plus de concours et des labellisations dans toutes la France et donner naissance à des journées régionales du Selle Français qui faciliteront la caractérisation et la promotion des trois ans. Le tout ayant pour but ultime de rapprocher les éleveurs, les cavaliers et les propriétaires.
Alix Thomas
Nouveau : Une vente « Elite » de chevaux français organisée par l’ANSF, Guy Martin et Hubert Bourdy pourrait voir le jour lors week-end d’Equita’Lyon selon Yves Chauvin.
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