L’électron libre

« Le » Monneron
Revenons au Monneron, cette « bible », un annuaire du cheval de sport et de l’élevage qui était plus que cela, puisque les fiches d’étalon côtoyaient visites d’éleveurs magnifiquement illustrées par les photos de Fred, études de souches, réflexions sur l’élevage français, sa place à l’international, ses défauts, ses efforts à faire. Créé en 1986 par Frédéric-Henri Monneron, il a d’emblée conquis ses lettres de noblesse car l’homme, créatif et convivial, cavalier et éleveur et étalonnier lui-même, est également un vrai professionnel, exigeant, pointu. Le Monneron, au-delà de l’élégance du papier glacé, était un outil performant, très documenté, une somme de vraie recherche. Chez Fred, point de langue de bois ; un regard acéré et juste. Un exemple : en 2002 il écrivait (quelles résonances !) : « La sonnette d’alarme est tirée. Les éleveurs doivent bouger et passer de la réflexion - ou plutôt de la réunionite - à l’action ! ». Autre de ses traits de caractère, dans son annuaire, Fred savait déjà fédérer les meilleurs : Pierre Costabadie, Pascal Renauldon, Jean Morel, Emmanuel Spynnewyn.

Tout le monde sait à peu près qu’il est devenu musicien. Plus exactement : « auteur-compositeur-interprète ». Quelques-uns savent qu’il a créé son groupe, le « Fred and the Pentagon ». Mais comment cet homme de cheval a-t-il opéré la mutation ?

Un indice : s’il se décrit lui-même comme « auteur-compositeur-interprète, photographe, cuisinier, infographiste, éditeur, chef de bande, cavalier-éleveur, producteur, auteur de nouvelles, manager et accro au chocolat», c’est que…il cumule les talents. 

 

Fred and The Pentagon 
Laissons-le parler : « J’ai débuté ma carrière musicale à la suite d’un choc émotionnel une nuit de décembre 2002. J’ai commencé par composer d’oreille des mélodies sur le grand piano noir de mon salon. Puis je me suis mis à la guitare acoustique. Aujourd’hui je compose mes mélodies soit au clavier soit à la guitare acoustique et je crée les textes généralement dans la foulée. Je compte à l’heure actuelle plus de 200 chansons et je me suis résolument orienté vers la scène pop rock, fortement imprégné de mes maîtres spirituels que sont les Beatles, Elton John, Pink Floyd, Stevie Wonder et en particulier Paul McCartney et George Harrison. » 

Le groupe Fred and The Pentagon sort un premier album riche de 15 titres : 13 Months, qui s’inscrit dans la mouvance pop neo-vintage d’aujourd’hui. « C’est avec Jean-Étienne Loose (arrangeur, basse, claviers, guitares et programmation) et depuis fin 2009 la célèbre et talentueuse Victoria Theodore, pianiste de Stevie Wonder rencontrée à l’issue du concert de Bercy en septembre 2009, ainsi que récemment Yann Ackermann à la batterie que je réalise mes titres. J’assure les choeurs masculins et c’est la compagne de Jean-Étienne, Malorie André qui réalise les choeurs féminins. Pour la scène je me suis entouré de musiciens chevronnés : mon frère d’armes Jean-Étienne (guitares), Geoffroy Dauptain (basse), Thibault Bougouin (batterie), Greg Robin (Guitare Electrique) ».

La musique a toujours eu une place prépondérante dans la famille de Fred. Sa grand-mère paternelle jouait le week-end à Paris dans les salles de cinéma à l’époque du muet pour échapper au rythme infernal des ateliers Coco Chanel…  Il compose des chansons piano depuis 2003 et à la guitare depuis 2004 en autodidacte.

Son album « 13 months » est paru sur le label « Mycornerbar ». Pour cet album, il y a deux créateurs, Fred, pour les paroles, la musique, les chœurs masculins. Et son complice Jean-Etienne Loose, réalisateur, ingénieur du son et arrangeur. L’opération clip A DAY OR TWO démarre un… 1^er novembre 2012, à 21 h, véritable pied de nez à ce jour des morts…

Fred s’enthousiasme : « Plus de 115 000 vues en à peine plus d’un mois pour le moment sur A Day or Two, un score magnifique pour un indie qui ne fait ni du rap ni de la dance ».Un fan : « Un beau sujet universel...Les relations hommes et femmes avec des accords de pop anglaise...Merci pour ce beau voyage... ».

Le Midem
Si Cannes à son incontournable Festival du Cinéma, la palais y accueille aussi chaque année l’un des plus importants événements mondiaux en matière de musique. Véritable Salon B2B réservé aux professionnels de l’industrie musicale du monde entier, ce fut une première pour Fred qui, comme il se plait à le dire, « en a appris plus sur l’industrie du disque en 4 jours qu’en 4 ans ». Avec des contacts et des projets de scène au palais du Kremlin à Moscou, au Palais des Congrès de Dubaï et une tournée au Canada anglophone, des négociations en cours d’édition et sous édition au Japon, en Corée du Sud, au Canada, en Allemagne, au Portugal, aux Pays-Bas et Royaume Unis, c’est avec une mine réjouie que notre chanteur pop a retrouvé ses instruments au Studio à l’ouest de Paris où il est déjà en train de suivre ces dossiers qu’il veut mener à leur terme en bosseur impénitent qu’il est. 

Son prochain concert ? Au Théâtre de la Reine Blanche (cela ne s’invente pas…), 2 Bis Passage de la Ruelle, Paris 18 le vendredi 19 avril à 20 h.

Pour acheter les billets : http://www.moxity.com/events/fred-and-the-pentagon/ticketing/orders/book ou au : 01 75 77 87 24

L’album 13 Months est téléchargeable sur iTunes : https://itunes.apple.com/fr/album/13-months/id525055391

En streaming sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/album/2634161

Ou Spotify : http://open.spotify.com/track/7yxo1gZZNliFINh0sUSFx9

En CD physique chez mycornerbar.com : http://www.mycornerbar.com/collections/frontpage/products/fred-and-the-pentagon-13-months