Les Haras nationaux présents en Hongrie
Dans notre précédente édition, concernant le reportage sur la Hongrie, nous avions signalé que les Français était absents de ce marché. Ce qui est vrai pour le Haras de Malta où les stud-books allemands ont le quasi monople du sang étranger,
ne l’est pas d’une manière générale. Alain James, délégué à l’international aux HN, apporte les précisions suivantes que nous publions volontiers.
« Il est inexact de dire que les Français sont totalement absents de ce marché, notamment pour ce qui concerne le marché de la reproduction. Les HN ont des contacts avec les structures hippiques hongroises depuis de nombreuses années, ces contacts ayant particulièrement été relancés depuis l’année 2000 et ayant abouti aux actions suivantes :
- En 2000 développement des relations avec l’Ecole nationale d’équitation de Budapest et la Direction du cheval du ministère de l’Agriculture, qui ont abouti à l’accueil de vétérinaires hongrois pour leur formation à l’insémination au HN du Pin, puis au prêt de l’étalon Anglo-arabe Cocody Quilis pour la monte 2001.
- Ce prêt sera suivi en 2002 du prêt de l’étalon Anglo-arabe Veganum au Haras de Babolna pour les montes 2002, 2003 et 2004 en vue de promouvoir cette race dans le pays.
- Ce type d’action sera prolongé en 2003 par l’échange de l’étalon SF Timorrak des Isles contre l’étalon lippizan Favory du Haras de Szilvasvard.
- En 2006, les HN, en partenariat avec le Conseil général des Deux Sèvres et son Conseil du cheval, participaient, dans le cadre d’un projet européen Léonard de Vinci, à un partenariat avec le Comitat de Békès. Ce partenariat avait pour but de développer les échanges entre les deux régions au niveau des filières hippiques, pour ce qui concerne la formation et notamment la discipline de l’attelage.
Ces contacts aboutissaient, entre autres, à des échanges d’étalons entre le Haras de Mezohegyes où l’étalon SF Duc de la Cour était échangé contre deux étalons de race Nonius.
Ce haras, riche d’un élevage Anglo-arabe important avec 25 poulinières d’origines françaises, procédait également à l’achat de semence d’étalons Anglo en France.
Cette importation de semence devrait continuer de se développer, une délégation hongroise s’étant rendue au HN du Pin au printemps 2008 en relation avec l’ambassade de Hongrie à Paris pour réfléchir à de nouvelles acquisitions.
Il est à noter que toutes ces collaborations ont abouti à la vente de chevaux dans le pays, notamment suite à un déplacement organisé en 2006 avec des professionnels de la filière française. »
« Il est inexact de dire que les Français sont totalement absents de ce marché, notamment pour ce qui concerne le marché de la reproduction. Les HN ont des contacts avec les structures hippiques hongroises depuis de nombreuses années, ces contacts ayant particulièrement été relancés depuis l’année 2000 et ayant abouti aux actions suivantes :
- En 2000 développement des relations avec l’Ecole nationale d’équitation de Budapest et la Direction du cheval du ministère de l’Agriculture, qui ont abouti à l’accueil de vétérinaires hongrois pour leur formation à l’insémination au HN du Pin, puis au prêt de l’étalon Anglo-arabe Cocody Quilis pour la monte 2001.
- Ce prêt sera suivi en 2002 du prêt de l’étalon Anglo-arabe Veganum au Haras de Babolna pour les montes 2002, 2003 et 2004 en vue de promouvoir cette race dans le pays.
- Ce type d’action sera prolongé en 2003 par l’échange de l’étalon SF Timorrak des Isles contre l’étalon lippizan Favory du Haras de Szilvasvard.
- En 2006, les HN, en partenariat avec le Conseil général des Deux Sèvres et son Conseil du cheval, participaient, dans le cadre d’un projet européen Léonard de Vinci, à un partenariat avec le Comitat de Békès. Ce partenariat avait pour but de développer les échanges entre les deux régions au niveau des filières hippiques, pour ce qui concerne la formation et notamment la discipline de l’attelage.
Ces contacts aboutissaient, entre autres, à des échanges d’étalons entre le Haras de Mezohegyes où l’étalon SF Duc de la Cour était échangé contre deux étalons de race Nonius.
Ce haras, riche d’un élevage Anglo-arabe important avec 25 poulinières d’origines françaises, procédait également à l’achat de semence d’étalons Anglo en France.
Cette importation de semence devrait continuer de se développer, une délégation hongroise s’étant rendue au HN du Pin au printemps 2008 en relation avec l’ambassade de Hongrie à Paris pour réfléchir à de nouvelles acquisitions.
Il est à noter que toutes ces collaborations ont abouti à la vente de chevaux dans le pays, notamment suite à un déplacement organisé en 2006 avec des professionnels de la filière française. »
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