Les premiers frémissements
Le tracé des parcours de marathon et de maniabilité a été confié au chef de piste britannique Barry Hunter dont ce sera le premier championnat du monde. Les fleurons de ce parcours, qui font la réputation de la compétition picarde, sont bien sûr les trois passages de gué, spectaculaires, mais où il faudra jouer des coudes pour profiter de l'agilité des meneurs.
Au delà du sport, ce championnat du monde se veut être une fête, avec un programme parallèle dont on peut découvrir la richesse en annexe. Une fête qui implique toute la région depuis Amiens (où se tiendra un concours d'attelage adapté le mardi) jusqu'aux villages autour de Conty dont chacun a adopté une nation qu'elle recevra mercredi soir. Sport, solidarité, spectacle et internationalité : voici les ingrédients pour que cette semaine particulière en Picardie soit une semaine de fête et de bonheur.
Zoom sur l'attelage
L'attelage en paire est une discipline très technique, une sorte de triathlon pour deux hommes et deux chevaux s'étalant sur quatre journées. Les deux premières sont celles de la rigueur et du bon goût, le dressage, où les chevaux doivent faire preuve de concentration dans un enchaînement de figures imposées ; la voiture et ses passagers doivent être impeccables. La troisième journée est la plus sportive avec un long parcours de marathon à travers la campagne se terminant par des passages à travers des obstacles au savant tracé (Conty est connu sur le plan mondial pour ses trois passages de rivière) où les meneurs doivent faire preuve de précision et les chevaux de courage aidés par le groom contrebalançant l'équipage à l'arrière. Le quatrième jour est une rude épreuve pour les nerfs : la maniabilité, un parcours jonché de portes (un plot surmonté d'une balle dont la chute entraîne une pénalité), peut remettre à plat le résultat des trois jours précédents !
(Communiqué)
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