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Les temps sont difficiles....
Ça n’a pas traîné Il n’a fallu qu’une petite année pour que se dessine ce qui pouvait ressembler à une filière cheval. L’impalpable et protéiforme filière dont on parlait depuis des lustres sans pouvoir jamais l’identifier a maintenant un visage, celui de son président Dominique de Bellaigue. Fin connaisseur du monde des courses, président du Trot, il est le grand ordonnateur du redressement de la société mère du trot à l’horizon 2019. Il s’est donné un an pour ramener le déficit à 11 millions d’euros alors qu’il était de 29 millions en 2017. Sacré challenge. Tout ne va pas pour le mieux dans le monde des courses même si la chute des paris semble enrayée. Les enjeux ont en effet progressé de 2,70% depuis septembre 2017. D’importantes réductions budgétaires vont affecter toute la chaîne des courses, y compris l’élevage. Le Galop est dans la même logique de draconiennes coupes sombres. Pire même puisque son équilibre financier doit être atteint cette année.

Le montant de la compensation TVA en faveur des sports équestres ne sera pas versée au titre de 2017 et l’accord passé avec la FFE (pour 3 ans) ne sera pas renouvelé.

Si l’objectif avoué de cette union sacrée est de gagner la bataille de la TVA, d’autres desseins l’attendent. De toutes parts, les robinets se ferment et l’atomisation de notre monde du cheval – favorisée par feu les Haras nationaux- a tendance à disparaître au profit d’un rassemblement unitaire. Pas surprenant que le Conseils des chevaux soient les grands oubliés de la nouvelle gouvernance.

« Les temps sont difficiles » chantait naguère Léo Ferré. Le refrain est toujours d’actualité.

Etienne Robert
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