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Les trois rêves de Jean Morel

Depuis plus de 30 ans PSV (Photo, son, vidéo) est spécialisé dans la prise de vue de sports équestres. D’aucuns vous diront que c’est une institution. Si c’est le cas son PDG, Jean Morel, est loin d’être institutionnel, même s’il n’y a pas un paddock de France qui ne l’ait vu, par tous les temps, du petit CSO local aux Coupes du Monde. C’est un homme au charme décapant, véritable chef d’entreprise, qui s’est forgé à la force du poignet, avec de fulgurantes intuitions, mais surtout, surtout, une énergie, une volonté et un plaisir énorme à aller de l’avant qui en font un personnage hors pair. Rencontre à Bordeaux sur un coin de table.Dans la très précieuse bibliothèque de l’ENE la revue Equathlon consacre un article au cheval de dressage à l’effort. Les chevaux, c’est Oscar du Ruyer et Galigano, et leur cavalier Jean Morel, pré-sélectionné pour les Jeux Olympiques de Barcelone. Nous sommes en 1992, à l’Espace Marcel Rozier. L’année où Hervé Godignon/Quidam de Revel, Hubert Bourdy/Razzina du Poncel, Michel Robert/Nonix, Éric Navet/Quito de Baussy offrent à la France la médaille de bronze en saut d’obstacle par équipe. Mais ça c’était avant. Et « avant » pour Jean, il ne voit pas l’intérêt de s’y étendre. L’histoire, pour lui, commence d’emblée en 1980, lors de la création de PSV. Pourtant, l’ordre chronologique nous semble plus révélateur de son parcours, qu’il nous pardonne… Les ânes de YorkLa mère de Jean est anglaise, son père breton. Les vacances, c’était un an à York, un an à Carnac. « A Carnac nous n’avions pas de quoi nous acheter un bateau; mon père passait sa journée à les regarder partir avec ses jumelles ». A York il y avait des ânes sur la plage, et les enfants pouvaient faire un tour sur un âne pour un penny. Puis ce furent des poneys. Jean portait fièrement son penny et les poneys l’ont apprivoisé. Lorsqu’un centre équestre ouvre à côté de chez lui Jean convainc sa mère de l’inscrire pour les leçons, promettant « de mieux travailler à l’école ». C’est le contraire qui se passe… Finies, les leçons. Il obtient alors du patron du centre équestre de travailler aux boxes en échange des leçons. Et il aura vite le cheval dans la peau… Le fumier aux mamiesJean a abandonné ses études pour être palefrenier : « J’ai été torturé par mes études toute ma vie ». Deux mois après il se dit qu’il fallait changer; palefrenier ce n’était pas pour lui. Pour monter son entreprise, une SARL, il fallait 20 000 francs. Il demande à son patron ce qu’il faisait de son fumier. Ni une ni deux, Jean fait des petits sacs de fumier qu’il va vendre aux mamies pour leurs géraniums. Et il gagne ses 20 000 francs.  « Pourquoi j’ai monté PSV ? »Pourquoi se tourne-t-il vers la photo ? « Je montais toujours en équipe de France de dressage, mais pour finir mendiant y’a pas mieux. J’avais vu un reportage sur une médaille d’or qui crevait la misère. A l’époque les fédérations ne s’occupaient pas de la formation de leurs athlètes. Je devais penser à l’avenir, parce que mes capacités étaient bonnes mais pas exceptionnelles. » Voilà, c’est dit. Pourquoi la photo ? « Le bilan était vite fait. Etudes : 0. Ma passion en-dehors du cheval : la photo. » Court et précis. Jean est un homme qui sait ce qu’il veut.  Comment ?La patronne des terrains en photo c’était Madame Delcourt. « Je savais qu’elle allait prendre sa retraite. Je suis allé la voir. Elle m’a dit de commencer par les petits terrains, où elle n’était pas. Je ne me serais jamais permis de marcher sur ses plates-bandes. Quand elle a pris sa retraite j’ai repris le flambeau. »  Une jolie fille pour demander noms et adresses des cavaliers, un photographe terrain, et le tour était joué. Mais ce n’était déjà pas un métier facile. Comme le dit joliment Jean : « Le coup de cœur du cavalier après sa victoire dure juste le temps du tour d’honneur et du verre qui suit. Le lendemain, c’est fini. L’envie lui a passé. » Il fallait donc développer les photos plus vite. Mais ce n’est pas encore l’ère du numérique… Comment faire ? On vous l’a dit, non ? Jean est un bosseur.   …D’une chambre d’hôtelDévelopper les photos pendant la nuit. Oui mais où ? Il y a tout dans une chambre d’hôtel : une salle de bains comme chambre noire, une baignoire, un évier, il suffisait de tendre des fils de part et d’autre de la chambre pour faire sécher les photos… « Et j’avais la nuit devant moi », nous dit Jean avec les yeux qui pétillent. Soixante-quatorze kilos de produits révélateurs, il lui fallait. Mais c’était magique pour les cavaliers de l’époque, ils avaient leurs photos le lendemain, sur le terrain ! La recette du succès. PSV devient incontournable. Pourtant cela devient vite difficile à gérer. Il investit alors dans un camion pour son premier labo de développement (une machine de 18 tonnes !). Et lorsque les « minilabs » (entendre : laboratoire miniaturisé de développement) sortent, il décide d’investir un million de francs : pensez donc : développer une photo en une heure ! Il fait fi des banques et leur arrache un crédit. Ce minilab n’est pas destiné à être itinérant ? « Comment ne pas le bousiller en le trimbalant de concours en concours ? J’ai tiré des tuyaux, installé le laboratoire sur des sortes d’amortisseurs, bref, je l’ai sécurisé. Et le tour était joué ». Il créait ainsi le premier laboratoire de photo ambulant. « Je pouvais développer les 10/18 jusqu’aux posters de 60/80 collés sur mousse. Et c’est grâce à cela que je suis devenu le roi de la photo. »   … Au salon de Paris, Disneyland, etc…Bref ce fut l’âge d’or pour PSV. Mais Jean n’est pas homme à s’arrêter d’entreprendre. Et, comme à chaque fois, ce fut une intuition qui lui mit le pied à l’étrier de sa seconde activité : la sonorisation. Ce qui le frappe très vite en effet est la très mauvaise sonorisation des terrains. Pourquoi ne pas faire de la sonorisation ? Il rencontre le patron France de Bosé, meilleur créateur de systèmes audio professionnels, Andy Smaga, propriétaire de chevaux également (dont Quartz Rouge, le cheval JO/JEM de Jérôme Hurel). Il devient son partenaire pour tous les grands concours, Saumur, Angers, le Salon de l’Agriculture, le Salon du Cheval de Paris, les Jeux d’Albertville, la sonorisation du Pin. A nouveau, Jean crée le besoin, l’envie. Et devient une référence dans le monde très fermé de l’événementiel. Une intuition, des rencontres, un enthousiasme, la recette du succès pour lui : « La vie, c’est une suite de rencontres. Ne parlez jamais en mal des gens, vous les reverrez toujours. » Le CSI du salon du cheval de Paris, c’est lui durant… ans. Il fait de ce 3 étoiles un 5 étoiles, lance la nuit du Cheval pour rentabiliser les pistes. S’occupe de Disneyland. Il s’éclate : « Je me levais à 5 h, je montais à cheval jusque 9 h. J’étais à PSV jusqu’à 16 h, puis à Disneyland jusqu’à 2 heures du matin »…  Sa réussite ? « Le boulot »Il y a cette formidable énergie chez lui, mâtinée de vrai plaisir. Et de beaucoup de lucidité : « Je suis un autodidacte. J’ai beaucoup observé, et fermé ma gueule. Respecté ceux qui savaient et apprendre d’abord. Intellectuellement travailler ne m’a jamais coûté. Je me lève heureux. Mon boulot c’est du relationnel à 80 %, et j’aime les gens. » « Ma meilleure pub ? Cela fait quarante ans que je suis là, je suis toujours là et mon travail est respecté. Même si on ne m’aime pas on vient me chercher ». Par contre il refuse de se prendre au sérieux : « Nous les photographes de terrains, on n’est pas des artistes. Pas le temps de se pignoler, on fait des photos et on les vend. » Puis il y a l’homme derrière le patron. Une entreprise pour Jean Morel, c’est une équipe. Il vit une vraie complicité avec ses huit salariés. Le turn-over chez PSV cela n’existe pas. Même si les horaires sont impossibles.  Trois rêves : le resto, un portable, un portailJean, c’est aussi un père. Sa fille a dix-sept ans et monte à cheval. S’il n’a pas beaucoup vu sa fille les cinq premières années, il aime être disponible pour elle entièrement quand il est là. Mais son parti-pris (« j’ai peut-être tort », nous dit-il en souriant) c’est avoir les moyens de lui offrir ce qu’elle désire : « Je lui ai mis le pied à l’étrier ». Quant à ses rêves ? Il en a trois. Le premier ? « Je ne travaille pas pour être le plus riche du cimetière mais faire la cuisine avec mes potes, ou faire la fête avec eux au restau. » Avec un sourire malicieux il me souffle : « Je pesais 78 kilos quand j’étais sélectionné aux Jeux. Regarde maintenant, j’ai réalisé mon rêve. » Le deuxième, avoir un téléphone portable pour appeler sa fille quand il le voulait où qu’il fût. Et enfin, le comble de la réussite, c’était d’avoir une propriété avec un portail. « Chaque fois lorsqu’il s’ouvre je souris. Et quand ma fille me demande pourquoi je souris je lui réponds : «  Mon rêve est en train de s’ouvrir ».  

Depuis plus de 30 ans PSV (Photo, son, vidéo) est spécialisé dans la prise de vue de sports équestres. D’aucuns vous diront que c’est une institution. Si c’est le cas son PDG, Jean Morel, est loin d’être institutionnel, même s’il n’y a pas un paddock de France qui ne l’ait vu, par tous les temps, du petit CSO local aux Coupes du Monde. C’est un homme au charme décapant, véritable chef d’entreprise, qui s’est forgé à la force du poignet, avec de fulgurantes intuitions, mais surtout, surtout, une énergie, une volonté et un plaisir énorme à aller de l’avant qui en font un personnage hors pair. Rencontre à Bordeaux sur un coin de table.

Dans la très précieuse bibliothèque de l’ENE la revue Equathlon consacre un article au cheval de dressage à l’effort. Les chevaux, c’est Oscar du Ruyer et Galigano, et leur cavalier Jean Morel, pré-sélectionné pour les Jeux Olympiques de Barcelone. Nous sommes en 1992, à l’Espace Marcel Rozier. L’année où Hervé Godignon/Quidam de Revel, Hubert Bourdy/Razzina du Poncel, Michel Robert/Nonix, Éric Navet/Quito de Baussy offrent à la France la médaille de bronze en saut d’obstacle par équipe. 
Mais ça c’était avant. Et « avant » pour Jean, il ne voit pas l’intérêt de s’y étendre. L’histoire, pour lui, commence d’emblée en 1980, lors de la création de PSV. Pourtant, l’ordre chronologique nous semble plus révélateur de son parcours, qu’il nous pardonne…

Les ânes de York
La mère de Jean est anglaise, son père breton. Les vacances, c’était un an à York, un an à Carnac. « A Carnac nous n’avions pas de quoi nous acheter un bateau; mon père passait sa journée à les regarder partir avec ses jumelles ». A York il y avait des ânes sur la plage, et les enfants pouvaient faire un tour sur un âne pour un penny. Puis ce furent des poneys. Jean portait fièrement son penny et les poneys l’ont apprivoisé. Lorsqu’un centre équestre ouvre à côté de chez lui Jean convainc sa mère de l’inscrire pour les leçons, promettant « de mieux travailler à l’école ». C’est le contraire qui se passe… Finies, les leçons. Il obtient alors du patron du centre équestre de travailler aux boxes en échange des leçons. Et il aura vite le cheval dans la peau…

Le fumier aux mamies
Jean a abandonné ses études pour être palefrenier : « J’ai été torturé par mes études toute ma vie ». Deux mois après il se dit qu’il fallait changer; palefrenier ce n’était pas pour lui. Pour monter son entreprise, une SARL, il fallait 20 000 francs. Il demande à son patron ce qu’il faisait de son fumier. Ni une ni deux, Jean fait des petits sacs de fumier qu’il va vendre aux mamies pour leurs géraniums. Et il gagne ses 20 000 francs. 

« Pourquoi j’ai monté PSV ? »
Pourquoi se tourne-t-il vers la photo ? « Je montais toujours en équipe de France de dressage, mais pour finir mendiant y’a pas mieux. J’avais vu un reportage sur une médaille d’or qui crevait la misère. A l’époque les fédérations ne s’occupaient pas de la formation de leurs athlètes. Je devais penser à l’avenir, parce que mes capacités étaient bonnes mais pas exceptionnelles. » Voilà, c’est dit. Pourquoi la photo ? « Le bilan était vite fait. Etudes : 0. Ma passion en-dehors du cheval : la photo. » Court et précis. Jean est un homme qui sait ce qu’il veut. 

Comment ?
La patronne des terrains en photo c’était Madame Delcourt. « Je savais qu’elle allait prendre sa retraite. Je suis allé la voir. Elle m’a dit de commencer par les petits terrains, où elle n’était pas. Je ne me serais jamais permis de marcher sur ses plates-bandes. Quand elle a pris sa retraite j’ai repris le flambeau. »  Une jolie fille pour demander noms et adresses des cavaliers, un photographe terrain, et le tour était joué. Mais ce n’était déjà pas un métier facile. Comme le dit joliment Jean : « Le coup de cœur du cavalier après sa victoire dure juste le temps du tour d’honneur et du verre qui suit. Le lendemain, c’est fini. L’envie lui a passé. » Il fallait donc développer les photos plus vite. Mais ce n’est pas encore l’ère du numérique… Comment faire ? On vous l’a dit, non ? Jean est un bosseur.  

…D’une chambre d’hôtel
Développer les photos pendant la nuit. Oui mais où ? Il y a tout dans une chambre d’hôtel : une salle de bains comme chambre noire, une baignoire, un évier, il suffisait de tendre des fils de part et d’autre de la chambre pour faire sécher les photos… « Et j’avais la nuit devant moi », nous dit Jean avec les yeux qui pétillent. Soixante-quatorze kilos de produits révélateurs, il lui fallait. Mais c’était magique pour les cavaliers de l’époque, ils avaient leurs photos le lendemain, sur le terrain ! La recette du succès. PSV devient incontournable. Pourtant cela devient vite difficile à gérer. Il investit alors dans un camion pour son premier labo de développement (une machine de 18 tonnes !). Et lorsque les « minilabs » (entendre : laboratoire miniaturisé de développement) sortent, il décide d’investir un million de francs : pensez donc : développer une photo en une heure ! Il fait fi des banques et leur arrache un crédit. Ce minilab n’est pas destiné à être itinérant ? « Comment ne pas le bousiller en le trimbalant de concours en concours ? J’ai tiré des tuyaux, installé le laboratoire sur des sortes d’amortisseurs, bref, je l’ai sécurisé. Et le tour était joué ». Il créait ainsi le premier laboratoire de photo ambulant. « Je pouvais développer les 10/18 jusqu’aux posters de 60/80 collés sur mousse. Et c’est grâce à cela que je suis devenu le roi de la photo. »  

… Au salon de Paris, Disneyland, etc…
Bref ce fut l’âge d’or pour PSV. Mais Jean n’est pas homme à s’arrêter d’entreprendre. Et, comme à chaque fois, ce fut une intuition qui lui mit le pied à l’étrier de sa seconde activité : la sonorisation. Ce qui le frappe très vite en effet est la très mauvaise sonorisation des terrains. Pourquoi ne pas faire de la sonorisation ? Il rencontre le patron France de Bosé, meilleur créateur de systèmes audio professionnels, Andy Smaga, propriétaire de chevaux également (dont Quartz Rouge, le cheval JO/JEM de Jérôme Hurel). Il devient son partenaire pour tous les grands concours, Saumur, Angers, le Salon de l’Agriculture, le Salon du Cheval de Paris, les Jeux d’Albertville, la sonorisation du Pin. A nouveau, Jean crée le besoin, l’envie. Et devient une référence dans le monde très fermé de l’événementiel. Une intuition, des rencontres, un enthousiasme, la recette du succès pour lui : « La vie, c’est une suite de rencontres. Ne parlez jamais en mal des gens, vous les reverrez toujours. » Le CSI du salon du cheval de Paris, c’est lui durant… ans. Il fait de ce 3 étoiles un 5 étoiles, lance la nuit du Cheval pour rentabiliser les pistes. S’occupe de Disneyland. Il s’éclate : « Je me levais à 5 h, je montais à cheval jusque 9 h. J’étais à PSV jusqu’à 16 h, puis à Disneyland jusqu’à 2 heures du matin »… 

Sa réussite ? « Le boulot »
Il y a cette formidable énergie chez lui, mâtinée de vrai plaisir. Et de beaucoup de lucidité : « Je suis un autodidacte. J’ai beaucoup observé, et fermé ma gueule. Respecté ceux qui savaient et apprendre d’abord. Intellectuellement travailler ne m’a jamais coûté. Je me lève heureux. Mon boulot c’est du relationnel à 80 %, et j’aime les gens. » « Ma meilleure pub ? Cela fait quarante ans que je suis là, je suis toujours là et mon travail est respecté. Même si on ne m’aime pas on vient me chercher ». Par contre il refuse de se prendre au sérieux : « Nous les photographes de terrains, on n’est pas des artistes. Pas le temps de se pignoler, on fait des photos et on les vend. » Puis il y a l’homme derrière le patron. Une entreprise pour Jean Morel, c’est une équipe. Il vit une vraie complicité avec ses huit salariés. Le turn-over chez PSV cela n’existe pas. Même si les horaires sont impossibles. 

Trois rêves : le resto, un portable, un portail
Jean, c’est aussi un père. Sa fille a dix-sept ans et monte à cheval. S’il n’a pas beaucoup vu sa fille les cinq premières années, il aime être disponible pour elle entièrement quand il est là. Mais son parti-pris (« j’ai peut-être tort », nous dit-il en souriant) c’est avoir les moyens de lui offrir ce qu’elle désire : « Je lui ai mis le pied à l’étrier ». Quant à ses rêves ? Il en a trois. Le premier ? « Je ne travaille pas pour être le plus riche du cimetière mais faire la cuisine avec mes potes, ou faire la fête avec eux au restau. » Avec un sourire malicieux il me souffle : « Je pesais 78 kilos quand j’étais sélectionné aux Jeux. Regarde maintenant, j’ai réalisé mon rêve. » Le deuxième, avoir un téléphone portable pour appeler sa fille quand il le voulait où qu’il fût. Et enfin, le comble de la réussite, c’était d’avoir une propriété avec un portail. « Chaque fois lorsqu’il s’ouvre je souris. Et quand ma fille me demande pourquoi je souris je lui réponds : «  Mon rêve est en train de s’ouvrir ».  

20/03/2014

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