Louis Konicks : « Les cavaliers doivent contrôler leur état d'esprit. »

Louis Konickx : « Nous devons tenir compte de la configuration et des distances entre les obstacles, les combinaisons sont toujours un grand défi, nous devons donc nous assurer qu'elles sont placées exactement au bon endroit. Il est toujours important de tenir compte du chronométrage, hier (jeudi, ndlr), nous avions 12 des 13 cavaliers du barrage qui ont terminé à moins d'une seconde les uns des autres, donc si vous accordez une seconde de plus au chronomètre, le parcours est déjà plus facile pour les cavaliers. Donc, si vous me demandez ce qu'il y a dans le Grand Prix Rolex - tout ! C'est une arène très spéciale parce qu'elle est plus grande, donc elle donne quelque chose de plus au parcours car les couples peuvent galoper. »

Quels cavaliers pourraient gagner dimanche ?

« Tous les cavaliers s en compétition seront très bons. C'est la même chose à chaque championnat, les concurrents doivent rester très calmes, dès qu'ils sont trop impatients, des erreurs se produisent. Ceux qui restent cool ont toujours plus de chance que ceux qui sont surexcités. Tous les cavaliers veulent gagner, mais ils doivent contrôler leur état d'esprit. »

Quel genre de cheval conviendrait à ce parcours ?

« C'est une question très intéressante, tous les chevaux sont très bien préparés, mais il y a une grande différence entre les chevaux avec une plus grande foulée et les chevaux avec une foulée plus courte. Il faut toujours être rapide dans cette énorme piste, et les cavaliers évalueront le temps donné et trouveront la bonne solution pour chaque cheval, afin qu'ils puissent faire du mieux qu'ils peuvent. Les plus petits chevaux sont souvent plus rapides, tandis que certains sautent trop haut et perdent un temps précieux. »

Combien de sans-faute voulez-vous voir ?

« C'est très difficile à dire, nous avons toujours peur de nous tromper de timing. Si on laisse trop de temps, c'est facile pour tout le monde, mais si on n'en laisse pas assez, les cavaliers vont se dépêcher, et ne pas bien faire sauter les chevaux. Notre but est de permettre aux chevaux de sauter à leur meilleur niveau. Si nous avons une faute de temps dépassé, c'est dommage, mais les cavaliers aiment concourir quand ils sentent que le cheval est à son meilleur. S'ils doivent aller trop vite, c'est beaucoup de stress, ce qui n'est pas bon à regarder. Pour moi, c'est génial d'avoir entre six et huit sans-faute. »

C. Robert