Marché Fences : la barre symbolique des 80 % vendus est franchie
Les ventes de chevaux se multiplient comme à plaisir, la concurrence se fait toujours plus forte, les événements se succèdent et se chevauchent, les acheteurs ne savent plus où donner de la tête. Bien difficile dans ces conditions d’espérer de
bons résultats quand on prend le risque d’organiser des ventes.
A l’issue du Marché Fences 2007, les associés du GFE affichaient pourtant leur satisfaction. Et pour cause : 81% des chevaux ont changé de mains, contre 70 % en 2006, pour un chiffre d’affaires de 1 200 000 €. 106 des 150 chevaux présentés ont trouvé acquéreur pendant les enchères, et 17 à l’amiable. Ainsi fut franchie la barre symbolique des 80 %, sans préjuger de ceux qui seront vendus au cours des semaines suivantes.
Le prix moyen des 2 et 3 ans a été de ?10 700 €, en hausse de 5 %, et six des neuf 4 ans ont été vendus à un prix moyen de 12 000 €.
Un tiers environ étaient des chevaux étrangers (KWPN surtout, Holst et BWP fournissant le plus gros contingent), dont les Top price.
Conto, fils de Corrado I (Cor de la Bryère), mâle gris proposé par les écuries belges Van de Helle, atteignit le prix de 35 000 €, payé par des acheteurs portugais. Il a soulevé un certain enthousiasme dans le public, qui l’applaudit, beau joueur.
Equito van’t Merelsnest, dont la mère se prévaut d’être la soeur du célèbre Sapphire, s’est vendu 33 000 €. Venu également de Belgique, il a été acheté par la société PHI et confié aux Ecuries Souloumiac.
Un beau mâle bai par Heatbreaker et Clinton, Domburg van de Rechri, énergique et franc, le suit à 32 000 €.
Ces étrangers relevaient il est vrai du haut de gamme, tandis que la sélection des SF était plus large. Les enchères sont montées à ?28 000 € pour Qualif du Parc (petit fils de Quidam de Revel), à 24 000 € pour Qapitol de Montsec (Robin Z) ou encore à 19 000 € pour Questomia du Ter (Quidam de Revel). Toutefois, on peut s’étonner : un Kannan, d’excellente souche maternelle, doté de moyens, estimé à plus de 20 000 € est parti à 5 500 €... Il y avait donc des affaires à faire !
Les 2 ans ont remplacé les foals qui ont émigré à Deauville. Leur prix moyen fut de 6 600 €.
Quant aux poulinières, 12 sur 15 ont trouvé preneur à un prix moyen de 11 320 € (8 033 en 2006), une jolie baie de Heartbreaker atteignant le prix de 33 000 €, sans doute parce qu’elle ajoutait à ses propres qualités l’avantage d’être pleine de Berlin.
Qu’apportent donc ces étrangers pour se vendre mieux ? Du chic et de la locomotion, on le sait. Peut-être sont-ils aussi mieux préparés. Arnaud Evain préconise de les débourrer au printemps et de les entretenir, de les remettre en pâture puis de les rentrer afin de les mettre en bonne condition. Ils doivent être en état, avoir beau poil et être en confiance. Il récuse une préparation artificielle : il ne faut pas les barrer. Ce qui compte, c’est la condition physique.
Madeleine Legrand
A l’issue du Marché Fences 2007, les associés du GFE affichaient pourtant leur satisfaction. Et pour cause : 81% des chevaux ont changé de mains, contre 70 % en 2006, pour un chiffre d’affaires de 1 200 000 €. 106 des 150 chevaux présentés ont trouvé acquéreur pendant les enchères, et 17 à l’amiable. Ainsi fut franchie la barre symbolique des 80 %, sans préjuger de ceux qui seront vendus au cours des semaines suivantes.
Le prix moyen des 2 et 3 ans a été de ?10 700 €, en hausse de 5 %, et six des neuf 4 ans ont été vendus à un prix moyen de 12 000 €.
Un tiers environ étaient des chevaux étrangers (KWPN surtout, Holst et BWP fournissant le plus gros contingent), dont les Top price.
Conto, fils de Corrado I (Cor de la Bryère), mâle gris proposé par les écuries belges Van de Helle, atteignit le prix de 35 000 €, payé par des acheteurs portugais. Il a soulevé un certain enthousiasme dans le public, qui l’applaudit, beau joueur.
Equito van’t Merelsnest, dont la mère se prévaut d’être la soeur du célèbre Sapphire, s’est vendu 33 000 €. Venu également de Belgique, il a été acheté par la société PHI et confié aux Ecuries Souloumiac.
Un beau mâle bai par Heatbreaker et Clinton, Domburg van de Rechri, énergique et franc, le suit à 32 000 €.
Ces étrangers relevaient il est vrai du haut de gamme, tandis que la sélection des SF était plus large. Les enchères sont montées à ?28 000 € pour Qualif du Parc (petit fils de Quidam de Revel), à 24 000 € pour Qapitol de Montsec (Robin Z) ou encore à 19 000 € pour Questomia du Ter (Quidam de Revel). Toutefois, on peut s’étonner : un Kannan, d’excellente souche maternelle, doté de moyens, estimé à plus de 20 000 € est parti à 5 500 €... Il y avait donc des affaires à faire !
Les 2 ans ont remplacé les foals qui ont émigré à Deauville. Leur prix moyen fut de 6 600 €.
Quant aux poulinières, 12 sur 15 ont trouvé preneur à un prix moyen de 11 320 € (8 033 en 2006), une jolie baie de Heartbreaker atteignant le prix de 33 000 €, sans doute parce qu’elle ajoutait à ses propres qualités l’avantage d’être pleine de Berlin.
Qu’apportent donc ces étrangers pour se vendre mieux ? Du chic et de la locomotion, on le sait. Peut-être sont-ils aussi mieux préparés. Arnaud Evain préconise de les débourrer au printemps et de les entretenir, de les remettre en pâture puis de les rentrer afin de les mettre en bonne condition. Ils doivent être en état, avoir beau poil et être en confiance. Il récuse une préparation artificielle : il ne faut pas les barrer. Ce qui compte, c’est la condition physique.
Madeleine Legrand
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