Marseillaise à Sainte-Cécile
CSI** Sainte-Cécile (71) 8-10 août « Il vaut mieux être à Sainte-Cécile qu’à Hong Kong pour entendre la Marseillaise... » Michel Robert et Hervé Godignon ont acquiescé à cette remarque de Thierry Pomel lors de la remise de prix à Julien Gonin, vainqueur d’une des épreuves
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du Grand Tour. Il y avait du beau monde début août en sud-Bourgogne pour ces deux internationaux étoilés
L’amertume était aussi du côté de Claudio Panetti. Il veut de l’excellence Claudio, et il a mis, avec tous ceux qui le soutiennent dans cette région de Bourgogne propice à l’élevage et aux sports équestres, des moyens importants pour offrir aux cavaliers ce qui se fait de mieux en matière d’organisation, de structures, de dotations, de qualité de pistes.
Si la réussite est au rendez-vous dans tous les domaines depuis l’année dernière, il en est un qui lui a causé pas mal de soucis et qui lui a valu les critiques des cavaliers : le sol de son terrain d’honneur, trop profond en cas de pluie. Ce fut un ratage. Explications de Claudio : « C’est un défaut de fabrication qui n’a pas été reconnu par Toubin-Clément. Cette carrière a été conçue pour être la plus belle de la région et j’ai fait confiance à ce fabricant et son produit Pro-sol. Une teinture a été ajoutée au sable et c’est devenu une catastrophe par temps de pluie. Le problème est le même chez Hubert Bourdy. Toubin a rectifié le tir en remettant un matelas de sable correcteur de façon à fermer la couche quand il pleut beaucoup. La piste tient bien maintenant quelles que soient les conditions. Mais avant d’en arriver là, j’ai subi un préjudice important et j’ai dû me battre pour obtenir cette réfection. Inimaginable quand on sait que j’ai mis 700 000 € dans ces pistes. Aujourd’hui, je dirai que c’est Clément mais pas Toubi(e)n... »
Tirer l’équitation vers le haut, c’est un objectif que s’est fixé ce mécène qui ne se sent pas complètement soutenu par la FFE. La présence à ses côtés de Michel Robert, Thierry Pomel, Hubert Bourdy, Guy Martin et Hervé Godignon est pour lui le témoignage de reconnaissance des valeurs sûres du haut niveau. Aussi envisage-t-il d’ouvrir encore plus largement ses pistes, en collaboration avec l’ACSOF, dès l’année prochaine aux jeunes talents, y compris aux cavaliers à poneys. C’est un « merci » unanime que lui ont adressé cavaliers et propriétaires, à lui, à son équipe d’organisation, aux juges et chefs de pistes.
Du grand Yannick Martin
Il y en avait pour tous les goûts sur les deux pistes pendant ces deux premières semaines d’août : enfants, juniors, amateurs et pros. Programme complet sous la houlette de Serge Houtmann, Patrick Lefèvre et Claude Villière. 350 engagés pour le une étoile, 450 dans le deux étoiles, 40 000 € de dotation pour le premier, 70 000 pour le second avec un Grand Prix à ?20 000 et un autre à 18 500.
Et c’est Yannick Martin qui a mis tout le monde d’accord dimanche. Un Grand Prix en deux manches hyper délicat, pas énorme mais fautif partout. Six sans-faute seulement (sur 55 partants) dans le premier tour, tous réalisés dans la seconde partie de l’épreuve. Luigi d’Amaury, entier alezan de 9 ans par Quidam et Plein d’Espoir, donna la victoire à Yannick Martin devant le Suisse Grégoire Obersson/Wiske van het Smeedshof BWP (Zeus - Capitol I).
Les deux Baloubet des cavaliers régionaux furent aussi dans le coup. François Giffon/Korrigan d’Olen, 2e de la grosse du vendredi (remportée par Vincent Feuillerac/Loveday des Fontaines), pointent à la 8e place (0+4) et Pierre-Alain Mortier/Murat de Rêve à la 9e (0+4). Le cavalier de la Jument Verte revient sur le devant de la scène avec dans son piquet Ninio Courcelle, un Kannan né chez Yvon Chauvin (comme Murat) et Nosyris de Mérona*HN (Dollar de Semilly) issu de l’élevage franc-comtois du Gaec Party, tous aux classements.
Dans l’épreuve précédente, une 135 à 100 partants, Julien Gonin prend le meilleur avec Laura HB (Landslide), la jument de Michel Robert, devant Vincent Feuillerac/Janou (Cacao Courcelle), Philippe Rozier/My Fair Lady (Calvaro) et René Lopez/Lancian Denfer(LanceurIII).
Au fil des épreuves Grand et Petit Tour, victoires d’Olivier Thareau/Joyeuse des Broches (I Love You) devant Willi Melliger/Gold du Talus (Olisco); Yannick Martin Fenja (Fighting Alpha); Laurent Gallice/Miss Summer (Yarlands) devant René Lopez/Kerry de Bedon (Totoche du Banney); Vincent Feuillerac/Loveday des Fontaines (Damiro) devant Frédéric Lagrande/Krack des Ruelles (Esterelle des Bois) et Walter Gabathuler/Hermès de Brekka (Paladin des Ifs).
La finale des 7 ans Future Elite revient à Kevin Staut/Brazil M (Gran Corrado) devant Hervé Godignon/Bamiro (Heartbreaker) et Jean-Baptiste Martinot et son tout bon gris Nighthawk (Cumano).
Chez les amateurs, Paul-Anthony Roché, Sarah Cleaud, Marc Binetruy, Jean-Marc Diot, Sylvie Robert (l’organisatrice d’Equita Lyon) et Charline Jacquemain sont aux flots.
Chez les juniors, Lou Vichot, Antoine Mortier, le récent champion de France minimes avec Krazy Horse, Margaux Kirsh, Marie-Charlotte Guenard et Hélène Lévy ont pris le meilleur sur les étrangers.
Chez les enfants, l’Alsacienne Mathilde Hepp avec Inattendue Merzé (Centaure de Létang), Julie Erath/Jalousie du Banney (Totoche), Eugénie Lessieux/Calino Doro(Double Espoir) et Mélanie Gastaldi/Nazca des Grez (propre frère de Khan) ont été les meilleurs français.
Prochain grand rendez-vous en Bourgogne, du 22 au 24 août aux Maillys chez les Moutrille. Grand Prix Pro 1 1,45m le 24 août.
Etienne Robert
- Le Haras de Sainte-Cécile est la terre de naissance des Fontenis, l’affixe de Mme et M. Barthélémy. Gorka des Fontenis, sous la selle de Nicholas Hochstader (Lichenstein), y a fait son retour. Quelques descendants étaient aussi présents tels Nillium des Essarts (Eyken des Fontenis) sous la selle de Pierre Gautherat et Isly des Essarts (César des Fontenis) sous la selle de Charline Jacquemain, cavalière de Valentigney. Ces deux chevaux sont issus de l’élevage haut-saônois d’André Marthey.
- Matyss de l’Aubrée (Expério*HN), championne de France des 6 ans, a fait ses derniers tours sous la selle de Jean-Baptiste Martinot. Elle vient d’être vendue en Espagne.
L’amertume était aussi du côté de Claudio Panetti. Il veut de l’excellence Claudio, et il a mis, avec tous ceux qui le soutiennent dans cette région de Bourgogne propice à l’élevage et aux sports équestres, des moyens importants pour offrir aux cavaliers ce qui se fait de mieux en matière d’organisation, de structures, de dotations, de qualité de pistes.
Si la réussite est au rendez-vous dans tous les domaines depuis l’année dernière, il en est un qui lui a causé pas mal de soucis et qui lui a valu les critiques des cavaliers : le sol de son terrain d’honneur, trop profond en cas de pluie. Ce fut un ratage. Explications de Claudio : « C’est un défaut de fabrication qui n’a pas été reconnu par Toubin-Clément. Cette carrière a été conçue pour être la plus belle de la région et j’ai fait confiance à ce fabricant et son produit Pro-sol. Une teinture a été ajoutée au sable et c’est devenu une catastrophe par temps de pluie. Le problème est le même chez Hubert Bourdy. Toubin a rectifié le tir en remettant un matelas de sable correcteur de façon à fermer la couche quand il pleut beaucoup. La piste tient bien maintenant quelles que soient les conditions. Mais avant d’en arriver là, j’ai subi un préjudice important et j’ai dû me battre pour obtenir cette réfection. Inimaginable quand on sait que j’ai mis 700 000 € dans ces pistes. Aujourd’hui, je dirai que c’est Clément mais pas Toubi(e)n... »
Tirer l’équitation vers le haut, c’est un objectif que s’est fixé ce mécène qui ne se sent pas complètement soutenu par la FFE. La présence à ses côtés de Michel Robert, Thierry Pomel, Hubert Bourdy, Guy Martin et Hervé Godignon est pour lui le témoignage de reconnaissance des valeurs sûres du haut niveau. Aussi envisage-t-il d’ouvrir encore plus largement ses pistes, en collaboration avec l’ACSOF, dès l’année prochaine aux jeunes talents, y compris aux cavaliers à poneys. C’est un « merci » unanime que lui ont adressé cavaliers et propriétaires, à lui, à son équipe d’organisation, aux juges et chefs de pistes.
Du grand Yannick Martin
Il y en avait pour tous les goûts sur les deux pistes pendant ces deux premières semaines d’août : enfants, juniors, amateurs et pros. Programme complet sous la houlette de Serge Houtmann, Patrick Lefèvre et Claude Villière. 350 engagés pour le une étoile, 450 dans le deux étoiles, 40 000 € de dotation pour le premier, 70 000 pour le second avec un Grand Prix à ?20 000 et un autre à 18 500.
Et c’est Yannick Martin qui a mis tout le monde d’accord dimanche. Un Grand Prix en deux manches hyper délicat, pas énorme mais fautif partout. Six sans-faute seulement (sur 55 partants) dans le premier tour, tous réalisés dans la seconde partie de l’épreuve. Luigi d’Amaury, entier alezan de 9 ans par Quidam et Plein d’Espoir, donna la victoire à Yannick Martin devant le Suisse Grégoire Obersson/Wiske van het Smeedshof BWP (Zeus - Capitol I).
Les deux Baloubet des cavaliers régionaux furent aussi dans le coup. François Giffon/Korrigan d’Olen, 2e de la grosse du vendredi (remportée par Vincent Feuillerac/Loveday des Fontaines), pointent à la 8e place (0+4) et Pierre-Alain Mortier/Murat de Rêve à la 9e (0+4). Le cavalier de la Jument Verte revient sur le devant de la scène avec dans son piquet Ninio Courcelle, un Kannan né chez Yvon Chauvin (comme Murat) et Nosyris de Mérona*HN (Dollar de Semilly) issu de l’élevage franc-comtois du Gaec Party, tous aux classements.
Dans l’épreuve précédente, une 135 à 100 partants, Julien Gonin prend le meilleur avec Laura HB (Landslide), la jument de Michel Robert, devant Vincent Feuillerac/Janou (Cacao Courcelle), Philippe Rozier/My Fair Lady (Calvaro) et René Lopez/Lancian Denfer(LanceurIII).
Au fil des épreuves Grand et Petit Tour, victoires d’Olivier Thareau/Joyeuse des Broches (I Love You) devant Willi Melliger/Gold du Talus (Olisco); Yannick Martin Fenja (Fighting Alpha); Laurent Gallice/Miss Summer (Yarlands) devant René Lopez/Kerry de Bedon (Totoche du Banney); Vincent Feuillerac/Loveday des Fontaines (Damiro) devant Frédéric Lagrande/Krack des Ruelles (Esterelle des Bois) et Walter Gabathuler/Hermès de Brekka (Paladin des Ifs).
La finale des 7 ans Future Elite revient à Kevin Staut/Brazil M (Gran Corrado) devant Hervé Godignon/Bamiro (Heartbreaker) et Jean-Baptiste Martinot et son tout bon gris Nighthawk (Cumano).
Chez les amateurs, Paul-Anthony Roché, Sarah Cleaud, Marc Binetruy, Jean-Marc Diot, Sylvie Robert (l’organisatrice d’Equita Lyon) et Charline Jacquemain sont aux flots.
Chez les juniors, Lou Vichot, Antoine Mortier, le récent champion de France minimes avec Krazy Horse, Margaux Kirsh, Marie-Charlotte Guenard et Hélène Lévy ont pris le meilleur sur les étrangers.
Chez les enfants, l’Alsacienne Mathilde Hepp avec Inattendue Merzé (Centaure de Létang), Julie Erath/Jalousie du Banney (Totoche), Eugénie Lessieux/Calino Doro(Double Espoir) et Mélanie Gastaldi/Nazca des Grez (propre frère de Khan) ont été les meilleurs français.
Prochain grand rendez-vous en Bourgogne, du 22 au 24 août aux Maillys chez les Moutrille. Grand Prix Pro 1 1,45m le 24 août.
Etienne Robert
- Le Haras de Sainte-Cécile est la terre de naissance des Fontenis, l’affixe de Mme et M. Barthélémy. Gorka des Fontenis, sous la selle de Nicholas Hochstader (Lichenstein), y a fait son retour. Quelques descendants étaient aussi présents tels Nillium des Essarts (Eyken des Fontenis) sous la selle de Pierre Gautherat et Isly des Essarts (César des Fontenis) sous la selle de Charline Jacquemain, cavalière de Valentigney. Ces deux chevaux sont issus de l’élevage haut-saônois d’André Marthey.
- Matyss de l’Aubrée (Expério*HN), championne de France des 6 ans, a fait ses derniers tours sous la selle de Jean-Baptiste Martinot. Elle vient d’être vendue en Espagne.
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