Master Pro de Complet à Pompadour Un nouveau titre pour Jean Teulère
Master Pro de Complet Pompadour (19) 1er-3 mai Cette année, le Master Pro de concours complet a revu sa copie : un seul titre de champion de France était décerné, se disputant sur l’épreuve Pro Elite Grand Prix. Pompadour, ce n’est pas la Motte Beuvron. Pour que tout le monde s’y retrouve,
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l’épreuve Pro Elite donnait lieu à un classement « critérium » et l’épreuve Pro 1 était le support d’un classement « coupe de France ». Une formule satisfaisante pour les cavaliers qui ont pu aligner 160 chevaux dans les différentes épreuves, mais pas forcément lisible. Difficile en effet de faire comprendre au public que Mathieu Lemoine vainqueur de la pro Elite ne participe pas au classement du critérium ou que c’est Isabelle Theau classée cinquième d’une pro 1 remportée par Nicolas Touzaint qui s’impose dans la coupe de France. Qu’importe, le public était très nombreux et rarement la médiatisation d’un complet n’aura été aussi réussie. Du point de vue sportif également, ce fut une réussite avec des tests sélectifs. Une nouvelle reprise dans le championnat avec sa serpentine de cinq boucles, tout juste inaugurée le week-end précédent au CCI**** de Lexington. Des cross sans concessions avec aucun couple dans le temps imparti dans le championnat et un seul dans le critérium. Des CSO costauds qui pénalisèrent 95 % des candidats aux podiums. Bref, rien que du beau, avec une ambiance conviviale et un temps radieux précédé de quelques jours de pluie pour que le terrain soit idéal. Seule véritable ombre au tableau, l’absence de glace, certes accidentelle et provisoire, mais celle-ci est tellement importante pour les jambes de nos meilleurs chevaux qu’on ne peut passer l’incident sous silence.
C’est bien sûr le championnat, l’épreuve-reine, qui monopolisa toutes les attentions. Qui allait succéder à Nicolas Touzaint ? Lui-même peut-être, même s’il ne pouvait compter que sur Lesbos, les autres stars de l’écurie étant au repos forcé (Galan de Sauvagère, Tachou) ou mérité (Hildago de l’Ile de retour de Lexington). Il a pu y croire jusqu’au bout. Ç’eût été une belle revanche puisque Lesbos a subi une longue interruption de carrière suite à une blessure survenue à Pompadour. Même si le cheval n’a couru que deux fois à ce niveau, il est pétri de qualités. Bien que bouillonnant il réussit à s’imposer sur le dressage. Un avantage qu’il conservait d’un cheveu après le cross. C’est sur le CSO en nocturne que tout s’écroula avec un refus sur le n°1. Le titre revenait à Jean Teulère avec Matelot du Grand Val, unique sans faute. Ce cheval qualifié par son pilote de « grand bazar compliqué » semble bien être la digne relève d’Espoir de la Mare qui faisait un tranquille retour à la compétition avec tout de même une septième place à la clé. A 55 ans, le génial cavalier qui n’a jamais fait du championnat de France sa priorité n’avait ceint l’écharpe tricolore qu’à deux reprises, la dernière fois en 1990. Il ne fait cependant pas la fine bouche et, lui qui n’est pas avare de litotes, concède : « c’est un titre intéressant ». Les deux autres marches du podium étaient plus inattendues. L’an passé Eric Vigeanel était vice-champion de France avec Coronado Prior et Arnaud Boiteau obtenait la médaille de bronze avec Expo du Moulin. Ce sont les mêmes cette année, mais dans l’ordre inverse. Il y a peu, on croyait les deux chevaux à la retraite et les voilà à nouveau bons pour le service. Pour Expo du Moulin, c’est même une impressionnante cure de jouvence puisqu’il parvenait à gagner le cross avec brio. Relégué à la quatrième place, Nicolas Touzaint devance Pauline Mercadier qui faisait avec Koka du Forez une jolie percée à ce niveau, apportant une agréable touche féminine tout comme la victoire de Bérénice Villoing dans le critérium avec sa fidèle Djina.
G. G.
C’est bien sûr le championnat, l’épreuve-reine, qui monopolisa toutes les attentions. Qui allait succéder à Nicolas Touzaint ? Lui-même peut-être, même s’il ne pouvait compter que sur Lesbos, les autres stars de l’écurie étant au repos forcé (Galan de Sauvagère, Tachou) ou mérité (Hildago de l’Ile de retour de Lexington). Il a pu y croire jusqu’au bout. Ç’eût été une belle revanche puisque Lesbos a subi une longue interruption de carrière suite à une blessure survenue à Pompadour. Même si le cheval n’a couru que deux fois à ce niveau, il est pétri de qualités. Bien que bouillonnant il réussit à s’imposer sur le dressage. Un avantage qu’il conservait d’un cheveu après le cross. C’est sur le CSO en nocturne que tout s’écroula avec un refus sur le n°1. Le titre revenait à Jean Teulère avec Matelot du Grand Val, unique sans faute. Ce cheval qualifié par son pilote de « grand bazar compliqué » semble bien être la digne relève d’Espoir de la Mare qui faisait un tranquille retour à la compétition avec tout de même une septième place à la clé. A 55 ans, le génial cavalier qui n’a jamais fait du championnat de France sa priorité n’avait ceint l’écharpe tricolore qu’à deux reprises, la dernière fois en 1990. Il ne fait cependant pas la fine bouche et, lui qui n’est pas avare de litotes, concède : « c’est un titre intéressant ». Les deux autres marches du podium étaient plus inattendues. L’an passé Eric Vigeanel était vice-champion de France avec Coronado Prior et Arnaud Boiteau obtenait la médaille de bronze avec Expo du Moulin. Ce sont les mêmes cette année, mais dans l’ordre inverse. Il y a peu, on croyait les deux chevaux à la retraite et les voilà à nouveau bons pour le service. Pour Expo du Moulin, c’est même une impressionnante cure de jouvence puisqu’il parvenait à gagner le cross avec brio. Relégué à la quatrième place, Nicolas Touzaint devance Pauline Mercadier qui faisait avec Koka du Forez une jolie percée à ce niveau, apportant une agréable touche féminine tout comme la victoire de Bérénice Villoing dans le critérium avec sa fidèle Djina.
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