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Masters de Saumur :« Deux voire trois chevaux qualifiés pour les JO »
Dressage 1er-4 novembre Alain Francqueville : « La FFE a un peu augmenté le degré de difficulté des exigences d’entrée en D et C. En C1 notamment, on a mis des changements de pied. On a eu autant de monde et cela s’est très bien passé. Il y a un dynamisme au niveau
des régions et des clubs. Au niveau B, très bonne participation avec beaucoup de jeunes qui gagnent. Cela montre qu’on a de bons chevaux et de nouveaux cavaliers assez performants. C’est encourageant. A ce niveau, ils ont déjà une bonne technique permettant de les pousser après dans le niveau supérieur : critérium et championnat A.
Là aussi on a des couples très intéressants pour l’avenir. En Petit Tour, Claire Gosselin/Karamel de Lauture, Stéphanie Collier/Twister, Caroline Mériaux/Snowy’s, Dominique Brieusse/Wisdoml, soit des chevaux qui ont un potentiel pour peut-être remonter les équipes des JO de Londres, puisque ces chevaux vont accéder au GT l’année prochaine et l’année suivante rentrer vraiment dans le GP. Si l’on veut des nouveaux couples, c’est là qu’il faut les détecter. Quatre ou cinq chevaux de très bonne locomotion, bien travaillés et orientés dès l’année prochaine sur le critérium GT, l’étape créée pour inciter les cavaliers à faire passer les bons chevaux du PT vers le GT. C’est ça l’évolution.
On a des chevaux qui n’y sont pas parce que trop âgés mais qui peuvent être intéressants pour le futur (Greystock, de Jean-Philippe Siat, ou Boulou des Cloët, de Jean-Noël Mychalysin) ou qui ne l’ont pas fait parce que j’ai voulu fermer à 11 ans. Eux ils ont 12 ans.
On fait des épreuves FEI de 6 ans, après on va vers le PT et tout de suite vers les éléments du GT. On est dans la logique des classes préparatoires : les gens n’y arrivent pas à 25 ans en ayant redoublé quatre fois la seconde et deux fois le Bac ! Je suis là pour fabriquer l’élite. L’élite, c’est la bonne équitation sur de bons chevaux jeunes !
Dans le GT, les résultats étaient prévisibles. Calimucho, pas très bien dans le GPS, comme d’ailleurs Diabolo (bien qu’il ait remporté l’épreuve) était mieux dans la libre. Diabolo était moins bien dans cette dernière épreuve. Ce championnat était très ouvert. A l’entrée d’Hubert, on ne savait pas qui serait champion. A 4 pts avant la RLM, si Calimucho avait fait deux fautes et Diabolo aucune, Hubert aurait été champion. Les moyennes de l’année sont bonnes : 68 % pour Hubert et 67 pour Julia à cause de sa contre-performance à Turin. Calimucho est revenu. En 2006, sa moyenne était de 66 %
Il y a vraiment une progression. Mon objectif est d’avoir deux voire trois chevaux qualifiés pour les JO. Karen Tébar a fait plus de 71 % dans le GP à Suttenbarch (4e), un national de rentrée jugé que par des juges de haut niveau et avec un plateau extraordinaire. Pour les JO, deux couples sont assez sûrs : Julia/Calimucho, Hubert/Diabolo. Puis Karen/Falada M, pas totalement calée après son abcès sous l’arrête zigomatique, et Constance Ménard/Lianca.
Tirer tout le monde vers le haut, c’est mon rôle. Cette politique de faire passer dans le GT le plus tôt possible, c’est le seul moyen. Sans critérium, qu’auraient fait les Brieussel ? »
Là aussi on a des couples très intéressants pour l’avenir. En Petit Tour, Claire Gosselin/Karamel de Lauture, Stéphanie Collier/Twister, Caroline Mériaux/Snowy’s, Dominique Brieusse/Wisdoml, soit des chevaux qui ont un potentiel pour peut-être remonter les équipes des JO de Londres, puisque ces chevaux vont accéder au GT l’année prochaine et l’année suivante rentrer vraiment dans le GP. Si l’on veut des nouveaux couples, c’est là qu’il faut les détecter. Quatre ou cinq chevaux de très bonne locomotion, bien travaillés et orientés dès l’année prochaine sur le critérium GT, l’étape créée pour inciter les cavaliers à faire passer les bons chevaux du PT vers le GT. C’est ça l’évolution.
On a des chevaux qui n’y sont pas parce que trop âgés mais qui peuvent être intéressants pour le futur (Greystock, de Jean-Philippe Siat, ou Boulou des Cloët, de Jean-Noël Mychalysin) ou qui ne l’ont pas fait parce que j’ai voulu fermer à 11 ans. Eux ils ont 12 ans.
On fait des épreuves FEI de 6 ans, après on va vers le PT et tout de suite vers les éléments du GT. On est dans la logique des classes préparatoires : les gens n’y arrivent pas à 25 ans en ayant redoublé quatre fois la seconde et deux fois le Bac ! Je suis là pour fabriquer l’élite. L’élite, c’est la bonne équitation sur de bons chevaux jeunes !
Dans le GT, les résultats étaient prévisibles. Calimucho, pas très bien dans le GPS, comme d’ailleurs Diabolo (bien qu’il ait remporté l’épreuve) était mieux dans la libre. Diabolo était moins bien dans cette dernière épreuve. Ce championnat était très ouvert. A l’entrée d’Hubert, on ne savait pas qui serait champion. A 4 pts avant la RLM, si Calimucho avait fait deux fautes et Diabolo aucune, Hubert aurait été champion. Les moyennes de l’année sont bonnes : 68 % pour Hubert et 67 pour Julia à cause de sa contre-performance à Turin. Calimucho est revenu. En 2006, sa moyenne était de 66 %
Il y a vraiment une progression. Mon objectif est d’avoir deux voire trois chevaux qualifiés pour les JO. Karen Tébar a fait plus de 71 % dans le GP à Suttenbarch (4e), un national de rentrée jugé que par des juges de haut niveau et avec un plateau extraordinaire. Pour les JO, deux couples sont assez sûrs : Julia/Calimucho, Hubert/Diabolo. Puis Karen/Falada M, pas totalement calée après son abcès sous l’arrête zigomatique, et Constance Ménard/Lianca.
Tirer tout le monde vers le haut, c’est mon rôle. Cette politique de faire passer dans le GT le plus tôt possible, c’est le seul moyen. Sans critérium, qu’auraient fait les Brieussel ? »
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