Megan Jones et Jester de bout en bout
CIC***-W Kihikihi (Nouvelle Zélande) 10-12 avril Le coup d’envoi de la Coupe du Monde FEI-HSBC de Concours Complet, qui s’achèvera du 21 au 23 août à Strzegom (en Pologne), à été donné à Kihikihi (Nlle-Zélande). Dès le premier jour, à l’issue d’un test de dressage
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précis et détendu qui leur a valu le remarquable total 38.1 points, l’ australienne Megan Jones et son gris de 12 ans, Kirby Park Irish Jester (Irish Enough,Ish/Fear No Foe), médaillés d’argent par équipe àe Pékin en 2008 et 4èmes du classement individuel, ont pris l’avantage sur leurs co-équipiers Shane Rose et All Luck (Bao Lack), crédités pour leur part de 41.5 points. Samedi sur le cross, alors que nombre de couples connaissaient des d’infortunes diverses, « l’aussie » poursuivait sa démonstration en bouclant un parcours limpide et tout proche du temps idéal. Moins en réussite, son compatriote Shane Rose y perdait lui toute chance de bien figurer, à la suite d’une désobeïssance de All Luck sur le second élément du deuxième gué. Le malheur de l’un faisant comme souvent le bonheur d’une autre, la néo-zélandaise Heelan Tompkins, gagnante ici l’an dernier et seulement pénalisée de 0,8 point de temps sur cette épreuve de s’emparait de la seconde place au provisoire, suivie de son compatriote Matthieu Grayling, qui en ne concédant que 5,6 points avec son huit ans NRM Parklane Hawk (Grosvenor), s’accrochait au podium. Ces positions ne devaient plus varier, Megan Jones complétant sa démonstration d’un sans-faute dans l’épreuve de CSO et s’adjugeant du même coup la victoire et les 23.500 dollars, soit la dotation la plus élevée jamais offerte en Nouvelle-Zélande en concours complet, ainsi que la tête du classement Coupe du Monde. Au nombre des mauvaises nouvelles, signalons la tragique disparition de Double Chocolate, la monture de Katrina McQuarters (NZL), terrassé par un arrêt cardiaque. Prochaine étape à Sydney (Aus), où les choses pourraient se « corser » avec l’entrée en lice de quelques un des ténors mondiaux, dont la plupart n’avaient pas fait le déplacement dans l’hémisphère sud.
Daniel Sebire
Daniel Sebire
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