Meredith et Shutterfly entrent dans la légende
CSI-W – FINALE ROLEX FEI World Cup LAS VEGAS 16 - 19 AVRIL Retour outre-atlantique, pour cette 31e Finale de la Coupe du Monde de saut d’obstacle, puisque c’est également à Las Vegas que s’était déroulée l’édition 2007, qui avait vu la victoire du suisse Beat Mandli, associé à Ideo
du Thot.
C’est ici également que s’était construite, en 2000, une première légende, avec le « triplé » de Rodrigo Pessoa et un certain Baloubet du Rouet, ici que Marcus Ehning remportait sa première Coupe du Monde avec Anka. Vice-champions du Monde à Aix-la-Chapelle (2006), champions d’Europe à Mannheim (2007), Meredith Michaels-Beerbaum et Shutterfly (Silvio /Forrest) y ont ajouté une ligne supplémentaire à leur fabuleux palmarès en s’imposant, sans l’ombre d’un doute, dans l’édition 2009 de cette Coupe du Monde FEI, qu’ils avaient déjà remportée en 2005, à Las Vegas, ainsi qu’à Göteborg l’année passée.
Meredith et Shutterfly marquent leur territoire
La détentrice du trophée, Meredith Michaels-Beerbaum, avec Shutterfly, n'a pas donné dans la demi-mesure pour l’ouverture de cette 31e édition de la Finale Coupe du Monde Rolex FEI, en bouclant un exigeant parcours de chasse (1,50m) avec une « maestria » qui força l’admiration des 5.627 spectateurs présents dans le Thomas et Mack Center, et prenant d’emblée la tête du classement.
Déterminant pour la suite de la compétition, en raison de la prédominance de la « place », ce premier tour, dessiné par Anthony D'Ambrosio (USA), fut inauguré avec succès, et une apparente aisance, en 58’’50, par le « rescapé » (1) Rich Fellers et sa petite jument irlandaise Flexible (Cruissing/Unknown), dans une arène tout acquise à leur cause. Si Marco Kutscher et Cornet Obolensky,Bwp (Clinton/Heartbreaker), quatrième couple à s’élancer s’en tiraient également sans encombre (61’’02 – 11èmes), c’est Christina Liebherr (SUI) et LB No Mercy,Kwpn (Libero H/Dillenburg), partis en N°7, qui créaient la sensation, en réalisant le premier temps de référence (57’’47). Pour sa première apparition en finale d’une Rolex FEI World Cup , la Fribourgeoise réalisait un coup de maître puisque, tour à tour, presque tous les principaux favoris allaient échouer dans leur entreprise à améliorer la marque.
Ainsi, parti en N°15 avec Coupe de Cœur,Holst (Calido/Lincoln), Ludger Beerbaum ne terminait qu’en 59’’11 (7ème), tout comme Albert Zoer et Oki Doki,Kwpn (Jodokus/Topas), sixièmes en 58’’90, ou bien encore l’autre grand favori de l’épreuve, McLain Ward (USA), impressionnant d’aisance avec Sapphire, la fille de Darco,Bwp, et néanmoins 3e au final en 57’’73.
Le premier, Steve Guerdat allait se montrer plus rapide que sa compatriote réalisant même, en 55’’61, le meilleur « chrono » de la soirée. Hélas pour le Jurassien, c’était au prix d’une faute sur l'avant-dernier obstacle, synonyme de quatre secondes de pénalité (9ème). Bénéficiant de l’avantage de s’élancer parmi les derniers, Meredith Michaels Beerbaum allait, une nouvelle fois, faire la démonstration de son talent à analyser les parcours et à tirer le meilleur parti des possibilités offertes par le chef de piste, le tout avec une précision de chirurgienne. Gardant en permanence la bonne impulsion et le bon équilibre, tout en trouvant les trajectoires les plus courtes, montant simple dans les virages difficiles, l‘amazone de Thedinghausen s’imposait une nouvelle fois de près d’une seconde, en 56’’48, et déjà une question trottait dans toutes les têtes : Qui peut empêcher Meredith et Shutterfly de remporter une troisième Coupe du Monde?
Aux portes de l’histoire
Au lendemain d’une épreuve de vitesse à 1,50m qui avait parfaitement tenu son rôle de « décanteur » et consacré la supériorité tactique de Meredith Michaels-Beerbaum, ils n’étaient plus que quarante-deux à se présenter au départ d’un acte II qui allait, au final, confirmer la tendance, Gerco Schröder (NED), peu en réussite (8pts et 37ème) la veille avec Eurocommerce Seattle,Kwpn (Concorde) ayant, pour sa part, préféré renoncer. Au terme d’un premier tour qui allait encore réserver quelques douloureuses déconvenues, à l’image de l’australien Harley Braun (chute) ou encore de Kent Farrington, le vainqueur de la ligue ouest-américaine, contraint à l’abandon, ils étaient encore treize à pouvoir encore espérer en leur bonne étoile. Au nombre des « victimes » du jour, Ben Maher, Ludger Beerbaum et Steve Guerdat, tous fautifs à une reprise et qui retrogradent en 9ème, 10ème et 13ème position au général.
Dernière à s’élancer dans le barrage, la tenante du titre allait, une nouvelle fois, survoler les débats. Aux commandes d’un Shutterfly,Hann (Silvio I) redevenu « extra-terrestre », elle reléguait McLain Ward (USA)/ Sapphire,Bwp et Albert Zoer/Oki Doki,Kwpn, les seuls avec elle à n’avoir mis aucune barre au sol durant ces deux jours, à respectivement une et deux secondes, alors que Christina Liebherr et LB No Mercy,Kwpn (Libero H) perdaient le bénéfice de leur brillante mise en route de la veille (10pts). A l’inverse, le jeune Thomas Velin (DEN), associé à Grim St-Clair (Laudanum,ps), confirmait lui, en cinquième position, qu’il est désormais bien davantage qu’un espoir.
Sur le toit du Monde
Quel spectacle mes amis ! Et quel suspens ce dimanche dans le Thomas et Mack Center ! Anthony d’Ambrosio le « course designer » eut beau déployer des trésors d’imagination, « grossir » les obstacles à la limite du possible, rien n’ y fit. A l’arrivée ce ne sont pas moins de cinq couples qui ont bouclé les deux manches de l’ultime épreuve de cette 31ème finale Rolex FEI World World Cup. Rien, pas une barre durant ces trois jours et ces cinq parcours! Ni pour les « extra-terrestres », Meredith Michaels-Beerbaum et Shutterfly, intouchables sur le toit du monde, ni pour Sapphire et McLain Ward qui ne leur ont jamais cédé le moindre pouce de terrain, préservant du même coup la plus grande incertitude, jusqu'à l’ultime effort, un « incommensurable » oxer aux couleurs de l’hôtel Bellagio de Las Vegas, sur lequel s’évanouirent de nombreuses dernières illusions.
Car si le succès de l’allemande ne souffre d’aucune contestation, tant elle est apparue inaccessible tout au long de cette finale, à l’arrivée moins d’une barre la sépare du new-yorkais et juste une d’Albert Zoer (NED) et Oki Doki eux aussi remarquables. Au moment de s’élancer au départ de la dernière manche, la californienne de naissance a dû, certes, avoir une petite pensée pour la cruelle mésaventure (chute) qui la priva de la victoire ici même le 22 avril 2007, mais à aucun moment cela n’entama sa lucidité et sa détermination. Une nouvelle fois elle et Shutterfly retrouvent donc leur place sur le toit du monde et ils entrent aussi dans la légende, puisqu’avec trois victoires, ils rejoignent Rodrigo Pessoa, lauréat en 1999, 2000, 2001 avec Baloubet du Rouet et Hugo Simon, victorieux lors de la première édition en 1979 avec Gladstone, puis en 1996 et 1997 avec E.T. Cerise sur le gâteau, Meredith Michaels Beerbaum et son génial hongre hanovrien de 16 ans, réalisent le 4ème « clean sweep » (victoire dans chacune des trois épreuves de la finale), rejoignant sur les tablettes les seuls Ian Millar, Jos Lansink et Rodrigo Pessoa, excusez du peu !
Déclarations
Meredith Michaels-Beerbaum : « C'était ma victoire la plus difficile dans une finale de Coupe du monde. McLain ne m'a laissé aucun répit. C'est une grande victoire pour moi, pour plusieurs raisons. C'est cette fois que j’ai le mieux monté, et c'est quelque chose de spécial d’avoir la chance de pouvoir le faire avec un cheval de la classe de Shutterfly et alors qu’il est âgé de 16 ans. Et puis j'ai perdu mon père voici maintenant quatre semaines, c'est aussi une grande victoire pour lui. Je me considère comme à moitié américaine et à moitié allemande. Durant ces quatre jours j’ai parfois eu l’impression d’être le « héros de la ville » à Las Vegas, encouragée par le public local, mais aussi supportée par les allemands. Cela m’a peut-être donné un « plus » supplémentaire. Je ne jetterai pas la montre (éclat de rire)! Shutterfly et moi sommes comme un vieux couple, je le comprends haut et clair. Il me dit qu'il est un type heureux, et aussi « Ne me fais pas trop sauter à la détente ! ». Je le monterai tant qu’il manifestera du plaisir, le jour où il ne voudra plus, il prendra sa retaite à la maison".
McLain Ward : « Si je devais resauter cette finale, je le ferais exactement de la même manière. Meredith et Shutterfly sont les plus forts à l’heure actuelle. En trois jours et cinq parcours, ils ont été plus rapides de deux secondes. Et dans le sport, c’est tout ce qui compte.
Anthony d’Ambrosio : « Les tours ont été croissants, tant en taille qu’en difficultés au fur et à mesure de la compétition. Je ne suis pas du tout surpris par la performance des cavaliers et des chevaux, ni par les résultats exceptionnels ».
Daniel Sebire
C’est ici également que s’était construite, en 2000, une première légende, avec le « triplé » de Rodrigo Pessoa et un certain Baloubet du Rouet, ici que Marcus Ehning remportait sa première Coupe du Monde avec Anka. Vice-champions du Monde à Aix-la-Chapelle (2006), champions d’Europe à Mannheim (2007), Meredith Michaels-Beerbaum et Shutterfly (Silvio /Forrest) y ont ajouté une ligne supplémentaire à leur fabuleux palmarès en s’imposant, sans l’ombre d’un doute, dans l’édition 2009 de cette Coupe du Monde FEI, qu’ils avaient déjà remportée en 2005, à Las Vegas, ainsi qu’à Göteborg l’année passée.
Meredith et Shutterfly marquent leur territoire
La détentrice du trophée, Meredith Michaels-Beerbaum, avec Shutterfly, n'a pas donné dans la demi-mesure pour l’ouverture de cette 31e édition de la Finale Coupe du Monde Rolex FEI, en bouclant un exigeant parcours de chasse (1,50m) avec une « maestria » qui força l’admiration des 5.627 spectateurs présents dans le Thomas et Mack Center, et prenant d’emblée la tête du classement.
Déterminant pour la suite de la compétition, en raison de la prédominance de la « place », ce premier tour, dessiné par Anthony D'Ambrosio (USA), fut inauguré avec succès, et une apparente aisance, en 58’’50, par le « rescapé » (1) Rich Fellers et sa petite jument irlandaise Flexible (Cruissing/Unknown), dans une arène tout acquise à leur cause. Si Marco Kutscher et Cornet Obolensky,Bwp (Clinton/Heartbreaker), quatrième couple à s’élancer s’en tiraient également sans encombre (61’’02 – 11èmes), c’est Christina Liebherr (SUI) et LB No Mercy,Kwpn (Libero H/Dillenburg), partis en N°7, qui créaient la sensation, en réalisant le premier temps de référence (57’’47). Pour sa première apparition en finale d’une Rolex FEI World Cup , la Fribourgeoise réalisait un coup de maître puisque, tour à tour, presque tous les principaux favoris allaient échouer dans leur entreprise à améliorer la marque.
Ainsi, parti en N°15 avec Coupe de Cœur,Holst (Calido/Lincoln), Ludger Beerbaum ne terminait qu’en 59’’11 (7ème), tout comme Albert Zoer et Oki Doki,Kwpn (Jodokus/Topas), sixièmes en 58’’90, ou bien encore l’autre grand favori de l’épreuve, McLain Ward (USA), impressionnant d’aisance avec Sapphire, la fille de Darco,Bwp, et néanmoins 3e au final en 57’’73.
Le premier, Steve Guerdat allait se montrer plus rapide que sa compatriote réalisant même, en 55’’61, le meilleur « chrono » de la soirée. Hélas pour le Jurassien, c’était au prix d’une faute sur l'avant-dernier obstacle, synonyme de quatre secondes de pénalité (9ème). Bénéficiant de l’avantage de s’élancer parmi les derniers, Meredith Michaels Beerbaum allait, une nouvelle fois, faire la démonstration de son talent à analyser les parcours et à tirer le meilleur parti des possibilités offertes par le chef de piste, le tout avec une précision de chirurgienne. Gardant en permanence la bonne impulsion et le bon équilibre, tout en trouvant les trajectoires les plus courtes, montant simple dans les virages difficiles, l‘amazone de Thedinghausen s’imposait une nouvelle fois de près d’une seconde, en 56’’48, et déjà une question trottait dans toutes les têtes : Qui peut empêcher Meredith et Shutterfly de remporter une troisième Coupe du Monde?
Aux portes de l’histoire
Au lendemain d’une épreuve de vitesse à 1,50m qui avait parfaitement tenu son rôle de « décanteur » et consacré la supériorité tactique de Meredith Michaels-Beerbaum, ils n’étaient plus que quarante-deux à se présenter au départ d’un acte II qui allait, au final, confirmer la tendance, Gerco Schröder (NED), peu en réussite (8pts et 37ème) la veille avec Eurocommerce Seattle,Kwpn (Concorde) ayant, pour sa part, préféré renoncer. Au terme d’un premier tour qui allait encore réserver quelques douloureuses déconvenues, à l’image de l’australien Harley Braun (chute) ou encore de Kent Farrington, le vainqueur de la ligue ouest-américaine, contraint à l’abandon, ils étaient encore treize à pouvoir encore espérer en leur bonne étoile. Au nombre des « victimes » du jour, Ben Maher, Ludger Beerbaum et Steve Guerdat, tous fautifs à une reprise et qui retrogradent en 9ème, 10ème et 13ème position au général.
Dernière à s’élancer dans le barrage, la tenante du titre allait, une nouvelle fois, survoler les débats. Aux commandes d’un Shutterfly,Hann (Silvio I) redevenu « extra-terrestre », elle reléguait McLain Ward (USA)/ Sapphire,Bwp et Albert Zoer/Oki Doki,Kwpn, les seuls avec elle à n’avoir mis aucune barre au sol durant ces deux jours, à respectivement une et deux secondes, alors que Christina Liebherr et LB No Mercy,Kwpn (Libero H) perdaient le bénéfice de leur brillante mise en route de la veille (10pts). A l’inverse, le jeune Thomas Velin (DEN), associé à Grim St-Clair (Laudanum,ps), confirmait lui, en cinquième position, qu’il est désormais bien davantage qu’un espoir.
Sur le toit du Monde
Quel spectacle mes amis ! Et quel suspens ce dimanche dans le Thomas et Mack Center ! Anthony d’Ambrosio le « course designer » eut beau déployer des trésors d’imagination, « grossir » les obstacles à la limite du possible, rien n’ y fit. A l’arrivée ce ne sont pas moins de cinq couples qui ont bouclé les deux manches de l’ultime épreuve de cette 31ème finale Rolex FEI World World Cup. Rien, pas une barre durant ces trois jours et ces cinq parcours! Ni pour les « extra-terrestres », Meredith Michaels-Beerbaum et Shutterfly, intouchables sur le toit du monde, ni pour Sapphire et McLain Ward qui ne leur ont jamais cédé le moindre pouce de terrain, préservant du même coup la plus grande incertitude, jusqu'à l’ultime effort, un « incommensurable » oxer aux couleurs de l’hôtel Bellagio de Las Vegas, sur lequel s’évanouirent de nombreuses dernières illusions.
Car si le succès de l’allemande ne souffre d’aucune contestation, tant elle est apparue inaccessible tout au long de cette finale, à l’arrivée moins d’une barre la sépare du new-yorkais et juste une d’Albert Zoer (NED) et Oki Doki eux aussi remarquables. Au moment de s’élancer au départ de la dernière manche, la californienne de naissance a dû, certes, avoir une petite pensée pour la cruelle mésaventure (chute) qui la priva de la victoire ici même le 22 avril 2007, mais à aucun moment cela n’entama sa lucidité et sa détermination. Une nouvelle fois elle et Shutterfly retrouvent donc leur place sur le toit du monde et ils entrent aussi dans la légende, puisqu’avec trois victoires, ils rejoignent Rodrigo Pessoa, lauréat en 1999, 2000, 2001 avec Baloubet du Rouet et Hugo Simon, victorieux lors de la première édition en 1979 avec Gladstone, puis en 1996 et 1997 avec E.T. Cerise sur le gâteau, Meredith Michaels Beerbaum et son génial hongre hanovrien de 16 ans, réalisent le 4ème « clean sweep » (victoire dans chacune des trois épreuves de la finale), rejoignant sur les tablettes les seuls Ian Millar, Jos Lansink et Rodrigo Pessoa, excusez du peu !
Déclarations
Meredith Michaels-Beerbaum : « C'était ma victoire la plus difficile dans une finale de Coupe du monde. McLain ne m'a laissé aucun répit. C'est une grande victoire pour moi, pour plusieurs raisons. C'est cette fois que j’ai le mieux monté, et c'est quelque chose de spécial d’avoir la chance de pouvoir le faire avec un cheval de la classe de Shutterfly et alors qu’il est âgé de 16 ans. Et puis j'ai perdu mon père voici maintenant quatre semaines, c'est aussi une grande victoire pour lui. Je me considère comme à moitié américaine et à moitié allemande. Durant ces quatre jours j’ai parfois eu l’impression d’être le « héros de la ville » à Las Vegas, encouragée par le public local, mais aussi supportée par les allemands. Cela m’a peut-être donné un « plus » supplémentaire. Je ne jetterai pas la montre (éclat de rire)! Shutterfly et moi sommes comme un vieux couple, je le comprends haut et clair. Il me dit qu'il est un type heureux, et aussi « Ne me fais pas trop sauter à la détente ! ». Je le monterai tant qu’il manifestera du plaisir, le jour où il ne voudra plus, il prendra sa retaite à la maison".
McLain Ward : « Si je devais resauter cette finale, je le ferais exactement de la même manière. Meredith et Shutterfly sont les plus forts à l’heure actuelle. En trois jours et cinq parcours, ils ont été plus rapides de deux secondes. Et dans le sport, c’est tout ce qui compte.
Anthony d’Ambrosio : « Les tours ont été croissants, tant en taille qu’en difficultés au fur et à mesure de la compétition. Je ne suis pas du tout surpris par la performance des cavaliers et des chevaux, ni par les résultats exceptionnels ».
Daniel Sebire
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