Meredith, Jessica, Eugénie et les autres
CSI-W Stuttgart (Allemagne) 14-18 novembre C’est au volant d’une Mercedes ML 280 que Meredith Michaels-Beerbaum a terminé le tour d’honneur de ce GP, 4e étape de la Coupe du Monde. Dans la halle Hanns Martin Schleyer, la championne d’Europe en titre s’est une nouvelle fois montrée
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irrésistible aux commandes de son Hannovrien Shutterfly (Silvio I), plus extra-terrestre que jamais.
Derrière elle, les amazones ont fait bonne mesure. L’Irlandaise Jessica Kuerten tout d’abord, qu’on a cru longtemps hors de portée (2e place au final). Eugénie Angot ensuite, qui s’est octroyé, toute en fluidité avec Ilostra Dark (Palestro II), une remarquable 3e place. Eugénie pourrait bien être déjà en route pour une nouvelle finale. Avec l’étoile montante Luciana Diniz (5e) et Judy-Ann Melchior (7e), cinq des sept premiers sont des premières... seuls Michel Hécart (4e) et Lüdger Beerbaum (6e) parvenant à s’immiscer, heureux hommes.
Il étaient 14 au départ de ce barrage dessiné par Uliano Vezzani. L’Irlandais Denis Lynch et Lantinus (Landkoennig - Argentinus), sous la selle de Gregory Wathelet il y a peu, ont joué le rôle d’ouvreur. 8 pts à l’arrivée, comme pour Thomas Mulhauer et Asti Spumante (Argentinus). Alvaro Miranda réalisa avec AD Picolien Zeldenrust (Indoctro) le premier chrono de référence, 36’’19, hélas fautif d’une barre. Heinrich-Hermann Engemann et Aboyeur W (Anmarsch), ont amélioré le temps mais pas le score. C’est Ludger Beerbaum et All Inclusive (Arpeggio) qui réalisèrent le premier sans-faute, en 37’’46.
Les sans-faute se sont alors enchaînés : Judy-Ann Melchior et Levisto Z (Leandro) en 38’’15, puis coup de tonnerre de Jessica Kuerten et Castle Forbes Libertina (Achill), près de 4’’ plus rapides que Ludger.
Joli tour ensuite de Luciana Diniz avec Son of Marco (Irco Marco), puis de Michel Hécart, pourtant véloce avec Itot du Château (Le Tot de Semilly - Galoubet A). Les 4 pts de Daniel Deusser et l’autre fils d’Argentinus qualifié pour ce barrage, Air Jordan Z, font penser que l’affaire est entendue. Mais rien n’est jamais acquis dès lors que Meredith n’a pas encore tourné. Une règle une nouvelle fois vérifiée : au terme d’un vol d’anthologie sur un Shutterfly dont on imagine mal les limites, elle a bouclé son tour en 33’’34. « Je suis soulagée, confie-t-elle : il me manquait quelques points, désormais je suis dans le bon timing. »
Eugénie Angot a alors fait le choix de la raison, bouclant un rapide sans-faute empreint de réalisme et de lucidité. « Avec 14 barragistes, il était possible de rentrer les mains vides. J’ai vu le tour de Meredith, je n’avais aucune chance d’aller la chercher. Le temps de Jessica était également excellent, j’ai joué la 3e place. »
La tension est monté à nouveau d’un ton quand, à l’abord de l’avant dernier obstacle, Steve Guerdat et le fils de Papillon Rouge, le belge Trésor V (mère par Laudanum), comptaient un léger avantage. Trop gourmand, il a laissé passer sa chance.
Au classement provisoire, l’Espagnol Rutherford Latham reste solidement accroché à la première place, devant les Suédois Hélène Lundback et Rolf-Goran Bengtsson, presqu’assurés de disputer la finale chez eux. Côte français, Eugénie Angot a engrangé 15 précieux points et réalisé la belle opération du jour (15e). Belle affaire aussi pour Michel Hécart (19e avec 13 pts). Philippe Leoni, 25e avec 11 pts, avait passé son tour à Stuttgart.
Prochaine étape à Genève du 6 au 9 décembre, avec en prime la finale du Top 10 Rolex au départ de laquelle Meredith et Shutterfly partiront avec les faveurs des pronostics.
Daniel Sébire
Derrière elle, les amazones ont fait bonne mesure. L’Irlandaise Jessica Kuerten tout d’abord, qu’on a cru longtemps hors de portée (2e place au final). Eugénie Angot ensuite, qui s’est octroyé, toute en fluidité avec Ilostra Dark (Palestro II), une remarquable 3e place. Eugénie pourrait bien être déjà en route pour une nouvelle finale. Avec l’étoile montante Luciana Diniz (5e) et Judy-Ann Melchior (7e), cinq des sept premiers sont des premières... seuls Michel Hécart (4e) et Lüdger Beerbaum (6e) parvenant à s’immiscer, heureux hommes.
Il étaient 14 au départ de ce barrage dessiné par Uliano Vezzani. L’Irlandais Denis Lynch et Lantinus (Landkoennig - Argentinus), sous la selle de Gregory Wathelet il y a peu, ont joué le rôle d’ouvreur. 8 pts à l’arrivée, comme pour Thomas Mulhauer et Asti Spumante (Argentinus). Alvaro Miranda réalisa avec AD Picolien Zeldenrust (Indoctro) le premier chrono de référence, 36’’19, hélas fautif d’une barre. Heinrich-Hermann Engemann et Aboyeur W (Anmarsch), ont amélioré le temps mais pas le score. C’est Ludger Beerbaum et All Inclusive (Arpeggio) qui réalisèrent le premier sans-faute, en 37’’46.
Les sans-faute se sont alors enchaînés : Judy-Ann Melchior et Levisto Z (Leandro) en 38’’15, puis coup de tonnerre de Jessica Kuerten et Castle Forbes Libertina (Achill), près de 4’’ plus rapides que Ludger.
Joli tour ensuite de Luciana Diniz avec Son of Marco (Irco Marco), puis de Michel Hécart, pourtant véloce avec Itot du Château (Le Tot de Semilly - Galoubet A). Les 4 pts de Daniel Deusser et l’autre fils d’Argentinus qualifié pour ce barrage, Air Jordan Z, font penser que l’affaire est entendue. Mais rien n’est jamais acquis dès lors que Meredith n’a pas encore tourné. Une règle une nouvelle fois vérifiée : au terme d’un vol d’anthologie sur un Shutterfly dont on imagine mal les limites, elle a bouclé son tour en 33’’34. « Je suis soulagée, confie-t-elle : il me manquait quelques points, désormais je suis dans le bon timing. »
Eugénie Angot a alors fait le choix de la raison, bouclant un rapide sans-faute empreint de réalisme et de lucidité. « Avec 14 barragistes, il était possible de rentrer les mains vides. J’ai vu le tour de Meredith, je n’avais aucune chance d’aller la chercher. Le temps de Jessica était également excellent, j’ai joué la 3e place. »
La tension est monté à nouveau d’un ton quand, à l’abord de l’avant dernier obstacle, Steve Guerdat et le fils de Papillon Rouge, le belge Trésor V (mère par Laudanum), comptaient un léger avantage. Trop gourmand, il a laissé passer sa chance.
Au classement provisoire, l’Espagnol Rutherford Latham reste solidement accroché à la première place, devant les Suédois Hélène Lundback et Rolf-Goran Bengtsson, presqu’assurés de disputer la finale chez eux. Côte français, Eugénie Angot a engrangé 15 précieux points et réalisé la belle opération du jour (15e). Belle affaire aussi pour Michel Hécart (19e avec 13 pts). Philippe Leoni, 25e avec 11 pts, avait passé son tour à Stuttgart.
Prochaine étape à Genève du 6 au 9 décembre, avec en prime la finale du Top 10 Rolex au départ de laquelle Meredith et Shutterfly partiront avec les faveurs des pronostics.
Daniel Sébire
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