Open poneys : entraîneurs à l’unisson...

en matière pour une revue des troupes et pour procéder à la détection des futures recrues des équipes de France.

Seul bémol : l’absence de certains couples du fait du peu de temps entre les compétitions (pas trop de place à la récupération) et des tout proches championnats d’Europe (il faut laisser les poneys sur la fraîcheur). La perspective d’une modification de date laisse espérer à l’avenir que les couples pourront plus facilement participer aux deux événements phares.

Les coachs ont donné leurs impressions avec quelques commentaires appliqués aux couples présents. Selon eux, les groupes sont aujourd’hui très homogènes et les classements obtenus, en particulier en dressage, comme le précise Claire Gosselin, « sont légitimes au regard de la saison effectuée ». De son côté, Emmanuel Quittet constate que depuis deux ans les engagés en D Elite et les As « sont quantitativement moins importants. En revanche, nous gagnons en qualité. J’ai apprécié les prestations du dressage mais je reconnais que le CSO est globalement à améliorer ».

Les trois entraîneurs se félicitent de l’âge de leurs ouailles, autour des 14 - 15 ans. Cet état des lieux augure un potentiel de couples étoffé et une préparation adéquate pour prétendre à une présence sur le haut niveau. « Les équipes se motivent et sont en pleine ascension, assure Jacques Couderc, membre du Comité fédéral. Le cercle s’agrandit, le niveau grimpe tant pour les enfants que les poneys ou dans la préparation proposée par les coachs. Il reste à fédérer l’ensemble et à travailler pour aider ses jeunes à prendre de l’expérience. L’avenir nous le dira, il faut être patient. »

Aujourd’hui, ces couples de qualité tournent sur un circuit poney qui fonctionne au mieux et qui devrait pourvoir les futurs juniors. Ils auront abordé toutes les difficultés, se seront forgés un moral et une préparation en règle pour envisager d’autres sommets.

Quelques chiffres...

- 5 649 engagements (une équipe = 1 engagement) dont plus de 4 000 en CSO qui, à tous les échelons, reçoit la faveur des cavaliers et des coachs. Suivent le CCE, le dressage et tout juste derrière les pony-games qui assurent toujours le côté fun.

- L’Ile-de-France compte toujours le maximum d’engagés avec 1 326 âmes vaillantes, suivie par la Normandie (528), le Centre (444), les Pays de Loire (400), la Provence (391).

- Dix disciplines au programme : CSO, CCE, dressage, pony-games, equifun, mini-hunter, Coupe Club SO (CSO + carrousel et voltige factultatif) et Coupe Club cross (cross + carrousel et voltige facultatif), barrel race, voltige.

- 32 pistes occupées pour cette première semaine sportive au Parc équestre fédéral où les équipes remuent depuis des mois terre et matériaux pour améliorer sans relâche les aménagements.

- Pour en savoir plus sur l’articulation des championnats en matière de participation et de statistiques, www.ffe.com, onglet Open Generali... toutes les formules possibles selon les régions, les départements, les clubs, les races en présence, les disciplines. Il suffit de savoir ce que l’on cherche.

En or...

- Place d’honneur pour le PC de la Garde, placé sous la houlette de Behrendt dans le Var (Provence) avec quatre médailles d’or, six occasions de prendre place sur le podium et 13 cavaliers placés dans le premier tiers alors que ce club avait en amont, engagé 26 couples.

- L’Ile-de-France se place en tête des podiums des régions : 28 médailles d’or, 78 cavaliers sur le podium et 373 placés dans le premier tiers. Suivent la Normandie, Rhône-Alpes, les Pays de Loire et le Centre-Val de Loire.

Catherine Roux