Para-dressage : suprématie hollandaise
L’équipe britannique de para-dressage avait remporté toutes les médailles d’or paralympiques, mondiales et européennes de l’histoire du sport, mais une équipe néerlandaise inspirée a stoppé cette course impérieuse au stade de Tryon.



Le quartet hollandais de Rixt van der Horst, de Sanne Voets, de Nicole den Dulk et de Frank Hosmar a déjoué un défi britannique résilient pour terminer en tête sur un score de 223,957 %.

L’équipe britannique - Sophie Wells, Sir Lee Pearson, Natasha Baker et Erin Orford - a pris la deuxième place avec 222,957 %, la médaille de bronze revenant à l’équipe allemande (Regine Mispelkamp, Steffen Zeibig, Elke Philipp). Les trois pays se sont également qualifiés pour les Jeux paralympiques de Tokyo en 2020.



En gagnant une médaille d’argent par équipe, Pearson est devenu le cavalier de para-dressage le plus décoré de l’histoire des Jeux équestres mondiaux de la FEI, obtenant un septième podium à ses six précédentes médailles d’or.



Letartre 6e du para-dressage



Sur les quatre couples tricolores au départ de ces championnats, trois ont décroché leur ticket pour la finale individuelle en musique. José Letartre en garde IV s’est élancé en n°3 avec Swing Royal*ENE-HN. Il déroulent une belle reprise et décrochent 72,245 %. Ils prennent la 6e place de cette finale.



En garde V, Estelle Guillet et Magic de Meuyrattes ont présenté une reprise sur le thème de James Bond girl. Ils obtiennent 65,600 %



Cloé Mislin a présenté sa reprise libre en musique en grade II en fin de journée. Elle obtient la note de 66,647 % et la 6e place de cette finale.



Ils ont dit



Philippe Célerier, entraîneur national : « C’est un championnat qu’on prépare depuis quelques années, on n’a pas forcément les résultats que l’on attendait. Maintenant, on a quand même des heureuses surprises qui nous permettent de nous rassurer sur ce qu’on fait et sur l’avenir mais il y a encore beaucoup de choses à faire. »

Fanny Delaval, chef d’équipe : « Le para-dressage est en pleine construction. La Fédération n’est délégataire de la discipline que depuis deux ans donc nous travaillons pour la développer. On a malgré tout quelques déceptions, notamment en grade IV où l’on aurait aimé matcher plus avec José Letartre. C’est une discipline appréciée donc ce n’est pas toujours facile de pouvoir concrétiser ce qu’on pense pouvoir produire et ce que les notes donnent. Le para-dressage international est en train de monter, on a vu des choses étonnantes. Nos chevaux sont en formation. On essaie toujours de les préparer au mieux, notre staff, vétérinaires et grooms, a été exceptionnel. La satisfaction c’est d’avoir trois cavaliers en finale. Il faut qu’on continue à travailler. »
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