PHL : la dernière ligne droite…
« Nous venons de boucler une année 2018 riche en concours, stages et formations malgré l’incertitude qui pèse sur le devenir pôle hippique, s’est exprime Jean-Claude Meng, président, à l’ouverture de l’AG. La fin annoncée du PHL au 31/12/2018 n’a nullement entamé la motivation qui nous anime depuis sa création, malgré le départ d’une collaboratrice d’expérience qui a plus que contribué à son développement. Nous avons toujours fait le choix de nous développer dans le haut niveau : Pro 1, Elite, Grands Nationaux pour respecter l’activité des centres et structures équestres. (…) Pour le pôle, dans sa dernière ligne droite, tous les feux sont au vert en termes de fréquentation et de rentabilité ».
Le PHL qui va fêter ses 10 ans d’existence, est au bout du chemin. La Région, future propriétaire du site n’a pas encore tiré tous ses plans sur la comète Rosières. Si les négociations entre les principaux acteurs sont à peu près finalisées après d’âpres et tumulteux échanges, le flou demeure sur de nombreux points et ce qu’avait tricoté le PHL en matière de structure, a été détricoté. Retour donc à la case départ, pour les boxes notamment à propos desquels il aurait été dit qu’ils n’étaient pas indispensables…Un appel d’offres sera lancé pour le choix du repreneur événementiel. L’affaire aurait dû être conclue pour fin 2018. Le département vient de prolonger jusqu’à fin mars l’occupation des lieux, Jean-Claude Meng venait d’en être informé.
Le site a bien carburé cette année avec 224 jours de location, 35 compétitions (80 journées), 46 journées de stages, 11 d’élevage, 25 de location CRE/Clubs, tout cela représentant une vingtaine d’organisateurs, 15 intervenants et 14 000 engagés. Et tout cela avec un compte de résultat positif de 8251 euros.
Et demain ?Â
C’est l’incertitude. Incertitude du lendemain qui a fait que PHL n’a pas candidaté pour les Grands nationaux de CSO et de dressage. Le PHL a perdu le salon des étalons. « Grave » pour Alain Lehmann qui estime à 3000 le nombre des spectateurs perdus, « moins grave » pour Lucien Hecht pour qui une fréquentation de professionnels comme ce fut le cas cette année à Reims vaut mieux qu’un déferlement de badauds. L’intérêt de ces salons régionaux n’est pour autant pas remise en cause.
Côté satisfaction, le retour de Horse ball pro Elite en mars, le championnat des Fjord et championnat national de voltige. Le calendrier se remplit mais, invraisemblance, deux concours de même niveau vont avoir lieu même week-end, l’un à Glatigny, l’autre à Rosières.
E. R.
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