Plaidoyer pour l’inscription du cheval de trait au Patrimoine mondial
(en ligne le 27 novembre 2008) Extrait du courrier adressée par Dominique Léger le 12.11.08 à ICOMOS(ICOMOS, Institut International des Monuments et des Sites,est une émanation de l’UNESCO qui gère la liste du Patrimoine Mondial.)« L’idée est que le
cheval de trait français puisse postuler à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial
de l’UNESCO au titre de la catégorie Paysages culturels.
1- Qui je suis ? Je m’appelle Dominique Léger, retraité des métiers de la communication et président
de l’association « Centre de Promotion du Cheval de Trait Auxois ». L’Auxois est en Bourgogne ; c’est le
berceau de l’une des 9 races françaises de cheval de trait, j’y reviendrai. C’est aussi la patrie de Buffon et
la région de l’abbaye de Fontenay et il se trouve que j’habite à côté de Vézelay. Je partage avec des amis
le goût de l’histoire, la sensibilité à la culture et la passion du cheval, avec une tendresse particulière pour
le cheval de trait ; de conversations sur ces thèmes est sortie l’idée qui m’amène vers vous (ndrl : ICOMOS) .
2- Le cheval de trait français. Il est le résultat du génie créateur des paysans du XIXème qui
révolution terrienne faite, guerres napoléoniennes oubliées et progrès agraire intégré, ont ressenti la
nécessité de façonner un nouveau cheval apte à la traction agricole et aux transports. Il joue le premier
rôle dans le siècle de civilisation rurale qui porte la France du milieu du XIXème à la fin de la seconde
guerre mondiale ; résistant à la mécanisation, il s’incline devant la motorisation qu’introduit le plan Marshall
au début des années 50. De cheval de trait il devient cheval lourd promis au seul étal des boucheries
hippophagiques ; son effectif dégringole mais sa génétique est préservée par la passion régionaliste d’une
poignée d’éleveurs et l’administration jacobine des Haras Nationaux (créés par Colbert et relancés par
Napoléon). Aujourd’hui il subsiste en France 9 races de chevaux de trait, fédérées par l’association
France Trait* : c’est un patrimoine génétique unique au monde, avatar équin du génie français de la
diversité. Et, retournement dont l’histoire a le secret, la recherche de loisirs de pleine nature, l’aspiration à
un développement plus durable, la quête de médiation sociale au sein d’un monde de plus en plus urbanisé,
redonnent de l’utilité à ces races. Et les français des villes qui ne l’ont pas oublié, plébiscitent ce retour.
Le cheval de trait français, patrimoine vivant de la biodiversité
icône d’une civilisation rurale disparue,
revient subrepticement dans le paysage culturel français !
centrepromotion@traitauxois.com
www.traitauxois.com
Dominique Léger
de l’UNESCO au titre de la catégorie Paysages culturels.
1- Qui je suis ? Je m’appelle Dominique Léger, retraité des métiers de la communication et président
de l’association « Centre de Promotion du Cheval de Trait Auxois ». L’Auxois est en Bourgogne ; c’est le
berceau de l’une des 9 races françaises de cheval de trait, j’y reviendrai. C’est aussi la patrie de Buffon et
la région de l’abbaye de Fontenay et il se trouve que j’habite à côté de Vézelay. Je partage avec des amis
le goût de l’histoire, la sensibilité à la culture et la passion du cheval, avec une tendresse particulière pour
le cheval de trait ; de conversations sur ces thèmes est sortie l’idée qui m’amène vers vous (ndrl : ICOMOS) .
2- Le cheval de trait français. Il est le résultat du génie créateur des paysans du XIXème qui
révolution terrienne faite, guerres napoléoniennes oubliées et progrès agraire intégré, ont ressenti la
nécessité de façonner un nouveau cheval apte à la traction agricole et aux transports. Il joue le premier
rôle dans le siècle de civilisation rurale qui porte la France du milieu du XIXème à la fin de la seconde
guerre mondiale ; résistant à la mécanisation, il s’incline devant la motorisation qu’introduit le plan Marshall
au début des années 50. De cheval de trait il devient cheval lourd promis au seul étal des boucheries
hippophagiques ; son effectif dégringole mais sa génétique est préservée par la passion régionaliste d’une
poignée d’éleveurs et l’administration jacobine des Haras Nationaux (créés par Colbert et relancés par
Napoléon). Aujourd’hui il subsiste en France 9 races de chevaux de trait, fédérées par l’association
France Trait* : c’est un patrimoine génétique unique au monde, avatar équin du génie français de la
diversité. Et, retournement dont l’histoire a le secret, la recherche de loisirs de pleine nature, l’aspiration à
un développement plus durable, la quête de médiation sociale au sein d’un monde de plus en plus urbanisé,
redonnent de l’utilité à ces races. Et les français des villes qui ne l’ont pas oublié, plébiscitent ce retour.
Le cheval de trait français, patrimoine vivant de la biodiversité
icône d’une civilisation rurale disparue,
revient subrepticement dans le paysage culturel français !
centrepromotion@traitauxois.com
www.traitauxois.com
Dominique Léger
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