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Potins bellifontins

Punch de l’Esques en bronze a Malmö Laurent Jamault est là. Le haras de l’Esques dans le Calvados, a vu naître Punch de l’Esques. Et il en parle avec une fierté méritée : grâce à Punch, la France conserve sa 3e place grâce au score de Karim Laghouag, son cavalier, au lieu d’Astier Nicolas, plus malheureux à l’hippique. Lors de la Pro Elite GP de Sandillon (32e à l’issue du dressage il réalise l’exploit d’être le seul dans le temps et sans-faute sur le cross et l’hippique) il avait terminé 5e, obtenant sa qualif pour les Championnats d’Europe. Punch de l’Esques, hongre alezan AA à 29,20 %, Iso 125, est fils d’Hermes d’Authieux et Gaïa Of Ultan par Ultan. Vincent Blanchard, cavalier bien connu de l’équipe de France de CSO en acheta 50 % au sevrage puis à 3 ans préféra le revendre.  Il est acheté à Pompadour sur un coup de cÅ“ur par Agnès Célérier. « La suite de l’histoire n’est que du bonheur :  confié à Karim Florent Laghouag, il est qualifié pour les finales de Pompadour à 4-5-6 et 7 ans. Il démarre à 7 ans une carrière de haut niveau, qualifié pour le Mondial du Lion d’Angers il se classe 17e et 2e cheval Français. Â» A 8 ans Punch de l’Esques est 24e du CCI*** de Boekelo, en 2012 il est gagnant du CCI** de Sandillon, 18e du CCI*** de Blenheim, 14e du CICO*** d’Aix la Chapelle, 9e du CICO*** d’Houghton Hall et 1er réserviste au Jeux Olympiques de Londres. A l’élevage au haras de l’Esques, 6 poulinières, dont Sultane de l’Esques, femelle alezane Anglo de 7 ans (Ultan et Penelop Althea x Veloce de Favi), dont la 2e mère, Peneloppe de Ligny, est par Barigoule, gagnante en Grand Prix et en Puissance jusqu’à 2,20 m, ISO 151. Barigoule qui fut un géniteur facteur de chevaux très performants, fait dire à Laurent Jamault : « Il est regrettable que son sang soit trop peu présent dans les papiers A.A. C’est un trésor génétique pour les rares qui le possèdent, sa qualité ressort systématiquement. L’exemple le plus récent est la jument de Michel Robert, Kellemoi de Pepita gagnante de la finale du Top Ten à Bruxelles en 2008 puis de la finale du Global Champions Tour à Doha en 2009, détentrice de plus de 700 000 € de gains ! Sa grand-mère Historiette A.A. par Barigoule est à l’origine d’une pléiade de grands gagnants dans toutes les disciplines, y compris en courses de plat et d’obstacles. Â»   Barbara, la belle de CharmoyLa grande semaine, c’est aussi le début de la saison de congélation des étalons... Barbara Brisset, vous la trouviez sur la butte des régions, au stand de la Bourgogne. Inséminatrice au Haras de Charmoy, centre de reproduction et de congélation de semences dans le département de l’Yonne, la Grande Semaine est pour elle un moment important. Titulaire de la licence d’inséminateur, elle s’occupe de la surveillance et de l’entretien des étalons, des juments et de leur suite au cours de la saison de monte. Si le centre assure la distribution locale des paillettes congelées, c’est Benoît Lepage, d’Eurogen, qui assure la distribution nationale. Cette année eut lieu au haras une présentations d’étalons au mois de février. Opération qu’elle compte bien renouveler : « Nous avions eu de nombreux éleveurs. La présence de Champs Elysées, Qlassic et Sunday Riverland avait attiré du monde. Â» Elle est entourée de Pierrick Drevillon, titulaire de la licence de chef de centre, de deux vétérinaires, Vincent Lehuraux et Jean-baptiste Vaché ainsi que deux inséminateurs, Frédéric Monchy, et Clément Gouby. Le sourire de Barbara, autant que sa compétence, vous attendent à Charmoy.  Les poneys étaient là !Marie-Dominique Saumont Lacoeuille, présidente de l’ANPFS (Association Nationale du Poney Français de Selle) était présente :  « Certains poneys ont concouru, et n’ont pas eu à rougir! Et de nombreux éleveurs de poneys ont également des chevaux de sport présents. Je tenais à être là... Â» Après avoir organisé le Sologn’Pony, comme chaque année, elle prépare le testage des étalons de 3 ans : « Les trois ans approuvés cette année au mois de mars sont soumis à un panel d’experts qui va les étudier sur deux ateliers différents : le comportement sur les barres et leur potentiel, à savoir leur réactivité et capacité à gérer des situations nouvelles. Les ateliers des Haras Nationaux vont tester 5 autres caractéristiques, comme la grégarité, ou  l’adaptation à une surface nouvelle. A l’issue du testage, nous éditons un catalogue avec les résultats, les notes de tempérament et la souche génétique, et nous donnons à chacun un label. Â» Transparence totale, donc. Leur but ? «  Mettre en valeur en génétique les étalons performers, mais aussi « disponibles Â», qui veulent bien faire. Le caractère est essentiel, car ils sont destinés à des enfants. La vraie sélection va de pair avec la création de poneys commercialisables, qui répondent aux attentes du public : les enfants Â».  Cycles Libres, UrianeUriane de Lagrillère est troisième des 5 ans 2e année avec son cavalier cantalou, Rémy Vergne. Et toute la famille l’entoure : Claude, le père, qui élève des chevaux et les célèbres Salers, Claude la mère, fille d’agriculteurs, et la fille, Céline, cavalière également, qui a remporté la qualificative des 5 ans 2 en 2012. D’Uriane, fille de Troupier et Chipie de Plancat par Nel d’Or, Rémy dit : « La jument est bonne. Demain elle est au pré. Elle le mérite Â». Tout se vit en famille chez les Vergne.  Roger Bost, and Co Il était là toute la semaine, Roger Bost. Souriant comme à son habitude, c’était un père comblé. Le secret de sa forme ? « Une heure de piscine par jour Â». Est-ce lui qui a donné à Bosty le goût du Coca Cola ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne le refuse pas. Et de parcourir les allées, à l’écoute, discret, saluant tout un chacun, comme les hommes qui ont accompli de grandes choses. Roger représentait la FFE aux remises de prix. Bosty, lui, fut invisible à Fontainebleau pour cause de concours à Galgary. Carine Robert

Punch de l’Esques en bronze a Malmö 
Laurent Jamault est là. Le haras de l’Esques dans le Calvados, a vu naître Punch de l’Esques. Et il en parle avec une fierté méritée : grâce à Punch, la France conserve sa 3e place grâce au score de Karim Laghouag, son cavalier, au lieu d’Astier Nicolas, plus malheureux à l’hippique. Lors de la Pro Elite GP de Sandillon (32e à l’issue du dressage il réalise l’exploit d’être le seul dans le temps et sans-faute sur le cross et l’hippique) il avait terminé 5e, obtenant sa qualif pour les Championnats d’Europe. Punch de l’Esques, hongre alezan AA à 29,20 %, Iso 125, est fils d’Hermes d’Authieux et Gaïa Of Ultan par Ultan. Vincent Blanchard, cavalier bien connu de l’équipe de France de CSO en acheta 50 % au sevrage puis à 3 ans préféra le revendre.  Il est acheté à Pompadour sur un coup de cÅ“ur par Agnès Célérier. « La suite de l’histoire n’est que du bonheur :  confié à Karim Florent Laghouag, il est qualifié pour les finales de Pompadour à 4-5-6 et 7 ans. Il démarre à 7 ans une carrière de haut niveau, qualifié pour le Mondial du Lion d’Angers il se classe 17e et 2e cheval Français. Â» A 8 ans Punch de l’Esques est 24e du CCI*** de Boekelo, en 2012 il est gagnant du CCI** de Sandillon, 18e du CCI*** de Blenheim, 14e du CICO*** d’Aix la Chapelle, 9e du CICO*** d’Houghton Hall et 1er réserviste au Jeux Olympiques de Londres. A l’élevage au haras de l’Esques, 6 poulinières, dont Sultane de l’Esques, femelle alezane Anglo de 7 ans (Ultan et Penelop Althea x Veloce de Favi), dont la 2e mère, Peneloppe de Ligny, est par Barigoule, gagnante en Grand Prix et en Puissance jusqu’à 2,20 m, ISO 151. Barigoule qui fut un géniteur facteur de chevaux très performants, fait dire à Laurent Jamault : « Il est regrettable que son sang soit trop peu présent dans les papiers A.A. C’est un trésor génétique pour les rares qui le possèdent, sa qualité ressort systématiquement. L’exemple le plus récent est la jument de Michel Robert, Kellemoi de Pepita gagnante de la finale du Top Ten à Bruxelles en 2008 puis de la finale du Global Champions Tour à Doha en 2009, détentrice de plus de 700 000 € de gains ! Sa grand-mère Historiette A.A. par Barigoule est à l’origine d’une pléiade de grands gagnants dans toutes les disciplines, y compris en courses de plat et d’obstacles. Â»  

Barbara, la belle de Charmoy
La grande semaine, c’est aussi le début de la saison de congélation des étalons... Barbara Brisset, vous la trouviez sur la butte des régions, au stand de la Bourgogne. Inséminatrice au Haras de Charmoy, centre de reproduction et de congélation de semences dans le département de l’Yonne, la Grande Semaine est pour elle un moment important. Titulaire de la licence d’inséminateur, elle s’occupe de la surveillance et de l’entretien des étalons, des juments et de leur suite au cours de la saison de monte. Si le centre assure la distribution locale des paillettes congelées, c’est Benoît Lepage, d’Eurogen, qui assure la distribution nationale. Cette année eut lieu au haras une présentations d’étalons au mois de février. Opération qu’elle compte bien renouveler : « Nous avions eu de nombreux éleveurs. La présence de Champs Elysées, Qlassic et Sunday Riverland avait attiré du monde. Â» Elle est entourée de Pierrick Drevillon, titulaire de la licence de chef de centre, de deux vétérinaires, Vincent Lehuraux et Jean-baptiste Vaché ainsi que deux inséminateurs, Frédéric Monchy, et Clément Gouby. Le sourire de Barbara, autant que sa compétence, vous attendent à Charmoy. 

Les poneys étaient là !
Marie-Dominique Saumont Lacoeuille, présidente de l’ANPFS (Association Nationale du Poney Français de Selle) était présente :  « Certains poneys ont concouru, et n’ont pas eu à rougir! Et de nombreux éleveurs de poneys ont également des chevaux de sport présents. Je tenais à être là... Â» Après avoir organisé le Sologn’Pony, comme chaque année, elle prépare le testage des étalons de 3 ans : « Les trois ans approuvés cette année au mois de mars sont soumis à un panel d’experts qui va les étudier sur deux ateliers différents : le comportement sur les barres et leur potentiel, à savoir leur réactivité et capacité à gérer des situations nouvelles. Les ateliers des Haras Nationaux vont tester 5 autres caractéristiques, comme la grégarité, ou  l’adaptation à une surface nouvelle. A l’issue du testage, nous éditons un catalogue avec les résultats, les notes de tempérament et la souche génétique, et nous donnons à chacun un label. Â» Transparence totale, donc. Leur but ? «  Mettre en valeur en génétique les étalons performers, mais aussi « disponibles Â», qui veulent bien faire. Le caractère est essentiel, car ils sont destinés à des enfants. La vraie sélection va de pair avec la création de poneys commercialisables, qui répondent aux attentes du public : les enfants Â». 

Cycles Libres, Uriane
Uriane de Lagrillère est troisième des 5 ans 2e année avec son cavalier cantalou, Rémy Vergne. Et toute la famille l’entoure : Claude, le père, qui élève des chevaux et les célèbres Salers, Claude la mère, fille d’agriculteurs, et la fille, Céline, cavalière également, qui a remporté la qualificative des 5 ans 2 en 2012. D’Uriane, fille de Troupier et Chipie de Plancat par Nel d’Or, Rémy dit : « La jument est bonne. Demain elle est au pré. Elle le mérite Â». Tout se vit en famille chez les Vergne. 

Roger Bost, and Co 
Il était là toute la semaine, Roger Bost. Souriant comme à son habitude, c’était un père comblé. Le secret de sa forme ? « Une heure de piscine par jour Â». Est-ce lui qui a donné à Bosty le goût du Coca Cola ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne le refuse pas. Et de parcourir les allées, à l’écoute, discret, saluant tout un chacun, comme les hommes qui ont accompli de grandes choses. Roger représentait la FFE aux remises de prix. Bosty, lui, fut invisible à Fontainebleau pour cause de concours à Galgary.

Carine Robert

12/09/2013

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