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Pratique : Pourquoi Volvo marque autant de points chez les cavaliers ?

Voici comment la marque Suédoise a su séduire les cavaliers, une histoire d’amour qui ne date pas d’hier.





Depuis peu, Volvo revient en force sur le devant de la scène des sports équestres, et ses arguments ont de quoi faire réfléchir. Inventeur du break, véhicule phare des équitants avant l’avènement des SUV, Volvo vient de se relancer avec puissance sur le marché de l’automobile. Les nouveaux designs n’y sont certainement pas étrangers. De quoi faire frissonner les constructeurs allemands premium comme Audi, BMW et Mercedes, trônant jusqu’alors confortablement dans tous leurs états sur les parkings des terrains de compétition.





Bedros Izikian, directeur général d’ABVV Automobiles (NDLR concession Volvo Ile-de-France) l’affirme : « Notre nouvelle gamme de routières a été pensée pour tracter. »





Premier argument pour les propriétaires de chevaux : le poids tracté freiné autorisé. En effet, chacun veut pouvoir atteler le premier van qui passe en cas d’urgence vétérinaire.





Le récent XC40 par exemple, élu voiture de l’année 2018, est le plus petit SUV de la marque suédoise. Il met en valeur un poids tracté freiné autorisé de deux tonnes (à partir de la motorisation D4), ce qui est largement suffisant pour un van contenant deux chevaux de sport. Si cela ne constitue pas en soi un record, c’est une somme de facteurs qui le distingue de ses plus proches concurrents. Son premier rival l’Audi Q3 par exemple, s’est vu octroyer une notation plus médiocre en matière d’émissions de CO2, et coûtera tout de même plus de 2 000 € de plus à l’achat sur l’entrée de gamme. Ils sont forts ces Suédois !





Le groupe Volvo affiche fièrement des ambassadeurs de notre nouvelle génération. Parmi eux, un partenariat avec le jeune et non moins talentueux cavalier international de concours complet, Victor Lévecque.





Notre déjà quintuple médaillé aux championnats d’Europe raconte : « Volvo c’est un peu une histoire de famille. Mon père avait un vieux XC70, c’était notre break à tout faire ! Nous y avons trimballé les chiens, les couvertures et tout le matériel équestre que vous pouvez imaginer pendant de longues années. »





Pollution inférieure à motorisation équivalente, un look remanié, une réputation de fiabilité et de sobriété, cela ne suffit pas pour une belle histoire d’amour. Quel est donc l’ingrédient secret qui constituerait l’atout charme de la marque pour les détenteurs d’équidés ? En fin connaisseur, Bedros Izikian nous livre une piste qui mérite réflexion : « Volvo porte des valeurs proches de celles des cavaliers. »





Pour les propriétaires de chevaux, acheter une voiture ce serait un peu comme acheter un cheval ? Quelles sont les valeurs équestres phares qui pourraient pousser les consommateurs à investir dans une voiture comme s’il s’agissait d’un cheval de sport ?





La confiance ?





Pour acheter un cheval, un cavalier a besoin d’un climat de confiance. Nul doute qu’en matière de véhicules, le scandale du dieselgate balaye un bon nombre de constructeurs sur le plan moral, accusés d’avoir masqué les émissions réelles de leurs moteurs. Le suédois exempt de tout reproche à ce sujet fait figure d’exemple. Lorsque la sincérité du vendeur est remise en doute par un acheteur potentiel, dans la filière équestre, la vente ne se conclut jamais, c’est connu !





La fiabilité ?





Ne passant pas de visite vétérinaire à l’achat, seul le temps apporte la preuve de la longévité des différents modèles de véhicules. C’est ainsi que Jean-Marie Coum, coach dans le Morbihan, s’est fixé pour objectif « d’atteindre le million de kilomètres » avec son break Volvo V50. Il en est déjà à plus de 600 000, sans jamais « avoir eu à effectuer d’autres réparations que l’entretien standard. »





Le local ?





La génétique des chevaux et leur historique favorise indéniablement l’espoir qui habite tout acheteur censé. Le cavalier européen étant un brin chauvin, à confiance égale, fiabilité équivalente et tarif identique, il choisira un véhicule Européen. Encore un point pour Volvo cette fois glané sur Toyota et autres constructeurs asiatiques qui ont pourtant fait de leur production française et de leurs garanties longues durées des éléments clefs de leur publicité ces dernières années.





Que ce soit sur le marché du neuf ou de l’occasion, force est de constater que le géant suédois jouit d’une excellente image.





En ce qui concerne les poids tractés freinés, l’hybridation des véhicules profite encore et toujours à Volvo. Le Toyota RAV 4 hybride en comparaison ne tracte que 1500kgs contre 2000kg pour le dernier XC40, en version hybride lui-aussi. Notre joli frenchie le DS7 Crossback hybride est quant à lui à la traine avec 1200 kilos tractables, soit un van contenant seulement un poney C (inférieur à 1,40m au garrot).





Les ventes de Volvo neuves ont progressé en France de 20% cette année et il faut croire que les valeurs portées depuis toujours par la marque commencent à faire écho. Qui veut voyager loin ménage sa monture, aussi faut-il bien choisir sa voiture.


Thomas Stempffer


12/09/2019

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