Qlassic Bois Margot toujours candidat au sacre !
« Un parcours pas vraiment délicat techniquement, mais avec de gros sauts à la fin qui nécessitent des chevaux en pleine forme », tel était le résumé du parcours de la deuxième épreuve de la 38e finale de la Coupe du monde selon Ludger Beerbaum lors de la reconnaissance. Bien vu, notamment en ce qui concernait les favoris français car c’est là , exactement, sur les trois derniers obstacles, que tout a basculé. Qlassic Bois Margot a été parfait jusqu’à l’antépénultième obstacle, un vertical à la couleur du sable : « Le cheval sautait vraiment bien, nous débriefait Simon Delestre. Il a très bien commencé jusqu’à ce vertical fautif. J’ai revu la vidéo et je ne sais pas trop expliquer. Qlassic s’est sans doute fait surprendre, c’était un obstacle ‘piégeux’ qui a provoqué beaucoup de fautes. C’était en fin de tour, les chevaux commençaient probablement à fatiguer. La piste est très petite et il y avait quatorze efforts, les enchainements venaient rapidement et les chevaux arrivaient un peu à bout de souffle sur une distance, qui, avec l’oxer qui était derrière et qu’ils voyaient tout de suite, pouvait laisser croire à une combinaison, ce qui pouvait les retenir. C’était rageant, mais le cheval s’est comporté de façon remarquable, je n’ai rien à lui reprocher ».
Ceci dit, sixième, à 5 points du leader, Steve Guerdat, et à 2 points du podium, on a déjà vu de pires situations se retourner : « Je pense que parmi les dix premiers, celui qui sera double sans-faute lundi sera le vainqueur. Les double sans-faute sur l’épreuve finale sont toujours très rares. D’autant que Santiago Vareia, le chef de piste espagnol construit très bien. Ses parcours sont conçus avec beaucoup d’intelligence et de respect pour les chevaux, ils ne contiennent aucun effort démesuré alors qu’il y a beaucoup de fautes. C’est sa marque de fabrique et je pense que demain, nous aurons quelque chose de très très délicat. Samedi, c’était un parcours de cavaliers car pour ceux qui n’étaient pas vraiment en ordre, il était impossible d’enchaîner le parcours et il n’y a pas de raisons que demain, nous n’ayons pas à nouveau des parcours du même métal ».
D’autant que Qlassic Bois Margot n’accuse en aucune façon le coup. En général, la visite vétérinaire peut provoquer un certain stress pour les cavaliers; pour Simon Delestre et Qlassic Bois Margot, il ne s’agit là que d’une formalité : « Non, en général je ne suis pas vraiment inquiet, c’est un cheval qui est extrêmement sain. Ensuite, je l’ai monté et je n’ai pas senti la moindre gêne bien qu’il ait sauté deux grosses épreuves ». Bref, voilà toutes les raisons d’y croire d’autant, que statistiquement, dans ce genre de finale, la pression aidant, on voit plus souvent des cavaliers descendre que se maintenir dans le haut du classement et être ainsi ‘en embuscade’ n’est pas forcément une mauvaise situation.Â
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