Qualité et quantité pour le Sologn’Pony
Des poneys qualiteux
« Nous avons enregistré cette année un nombre record de participants, aussi bien pour le National de race poney français de selle que dans les épreuves SHF et FFE ainsi que dans le championnat des 3 ans toutes races, se réjouit Marie-Dominique Saumont-Lacoeuille, présidente de l’ANPFS, organisatrice de l’événement. Les gens étaient ravis de se retrouver. » La présidente des poneys français de selle revient ensuite sur le National de race : « Les lots étaient très homogènes avec des poneys d’excellente qualité et tous très bien présentés. Cette année, nous avions deux champions suprêmes de la race, une femelle et un mâle. Le mâle est Iram Boy d’Embets par Sandro Boy et Deep White des Embets par Vip des Demoiselles, appartenant à Salomé Schmitt, un poney de 3 ans issu d’un croisement ponette/ cheval qui nous a beaucoup plu dans son modèle, sa souplesse et son remarquable coup de saut. Il avait aussi l’avantage d’être présenté par un enfant, alors que la plupart des poneys sont présentés par des adultes. La championne suprême est une foal, Lolipop de Cazals, appartenant à Céline et Jean-Baptiste Leonardis, une fille d’Heliostar de Cazals et de Queridwen du Luot par Machno Carwyn, d’un modèle très harmonieux, se déplaçant très bien et avec beaucoup de chic. De manière générale, nous assistons à une belle évolution de la race des poneys français de selle avec beaucoup d’homogénéité et de qualité, ce qui se voit dans les épreuves jeunes poneys où beaucoup de PFS sont en tête. Ce sont aujourd’hui de véritables petits chevaux de sport et la race s’illustre régulièrement aux championnats d’Europe poney, que ce soit sous selle française ou étrangère, ce qui prouve que la race évolue dans le bon sens. Pour parvenir à ce résultat, nous encourageons la jeune génétique et nous faisons attention que les courants de sang soient assez variés. Nous avons un programme jeune génétique et présenté cette année un dossier auprès du Fonds Eperon afin d’avoir un financement afin d’aider les éleveurs pour la congélation de la semence des jeunes étalons, ce qui va contribuer à la diversité des courants de sang. »Â
Le cas des croisements poneys chevaux
Marie-Dominique Saumont-Lacoeuille donne aussi son avis sur les croisements chevaux poneys : « Ces croisements apportent de très bonnes choses à la race, indique-t-elle mais je pense qu’il faut faire attention de ne pas en abuser afin de conserver les avantages du poney adapté aux jeunes cavaliers. Il y a aussi le risque de produire du hors taille même s’il y a des épreuves conduisant à un championnat de France pour les poneys E, de l’indice 3 à Elite. Les poneys qui vont aux championnats d’Europe sont souvent issus de tels croisements car il faut qu’ils aient de l’action et un bon galop, ce que l’on ne retrouve pas toujours chez les purs poneys. Mais il faut arriver à faire le bon dosage pour ne pas infiltrer la race uniquement qu’avec des croisements poneys/chevaux. »Â
Frédérique MonnierÂ
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