Quatre faits marquants, selon Hervé Louchet (Equi-France)
Du point de vue international, il y a quatre faits marquants depuis un an environ :- La demande en chevaux de haut niveau (3 à 5* en CSO , et 2 & 3 * en CCE) est fortement accrue, et il y a même eu une inflation des prix pour les chevaux
de très haut niveau (voir exemples récents Lamm de Fetan, Topinambour, etc….) due à la rareté des chevaux à vendre (les cavaliers faisant pression auprès de leurs propriétaires pour les garder jusqu’aux grosses échéances mondiales) .
- La demande en chevaux de moyenne gamme (1 à 2 * en CSO, et 1* en CCE) est également en progression grâce à l’arrivée sur le marché des pays émergeants qui se doivent de constituer des équipes (Jeux Asiatiques, Pays du Golfe, etc….), mais la France a du mal à être compétitive du point de vue des prix vis-à -vis de nos proches concurrents allemands, belges et hollandais, qui pratiquent des tarifs de 10 à 20 % moins chers pour des chevaux équivalents et qui offrent un service avant et après-vente parfait : stages offerts avec de grands cavaliers en vue de leur vendre les chevaux à l’issue de ces stages, garantie de reprise, certains chevaux sont mis en dépôt-vente dans des écuries de confiance, ce qui laisse tout loisir au futurs acquéreurs de prendre leur temps pour faire leur choix = garantie de vente !
- La demande en chevaux de sport de niveau amateur a chuté en France du fait des prix généralement supérieurs d’environ 20 à 30 % par rapport à nos voisins, alors que pendant le même temps, ces derniers ont baissé leurs prix pour garder leur clientèle, voire même récupérer celle qui habituellement se servait en France (USA, certains Arabes, etc..) .
- Et enfin, la demande des USA qui continuait d’être assez forte a chuté suite à l’effet retard de la crise ?économique mondiale qui les a affectés et a profondément modifié leurs comportement d’acheteurs : fini le changement de monture tous les ans, et finis les prix moyens de 100.000 $ ! Maintenant, chaque amateur ne changera de monture que tous les 2 ou 3 ans, et les prix moyens, pour cette gamme, sont presque divisés par deux !
Du point de vue de l’aide à l’international, la France, par l’intermédiaire du Fonds Eperon, avait bien aidé en 2009 ses exportateurs par l’octroi de primes et d’aides à la prise en charge des transports aériens (pour les pays lointains) distribués par la CSCCF (Chambre Syndicale du Commerce des Chevaux en France). Quel dommage qu’à ce jour, de telles aides n’aient pas été renouvelées : c’étaient de vrais arguments commerciaux concurrentiels pour nous aider à conclure des affaires parfois difficiles.
- La demande en chevaux de moyenne gamme (1 à 2 * en CSO, et 1* en CCE) est également en progression grâce à l’arrivée sur le marché des pays émergeants qui se doivent de constituer des équipes (Jeux Asiatiques, Pays du Golfe, etc….), mais la France a du mal à être compétitive du point de vue des prix vis-à -vis de nos proches concurrents allemands, belges et hollandais, qui pratiquent des tarifs de 10 à 20 % moins chers pour des chevaux équivalents et qui offrent un service avant et après-vente parfait : stages offerts avec de grands cavaliers en vue de leur vendre les chevaux à l’issue de ces stages, garantie de reprise, certains chevaux sont mis en dépôt-vente dans des écuries de confiance, ce qui laisse tout loisir au futurs acquéreurs de prendre leur temps pour faire leur choix = garantie de vente !
- La demande en chevaux de sport de niveau amateur a chuté en France du fait des prix généralement supérieurs d’environ 20 à 30 % par rapport à nos voisins, alors que pendant le même temps, ces derniers ont baissé leurs prix pour garder leur clientèle, voire même récupérer celle qui habituellement se servait en France (USA, certains Arabes, etc..) .
- Et enfin, la demande des USA qui continuait d’être assez forte a chuté suite à l’effet retard de la crise ?économique mondiale qui les a affectés et a profondément modifié leurs comportement d’acheteurs : fini le changement de monture tous les ans, et finis les prix moyens de 100.000 $ ! Maintenant, chaque amateur ne changera de monture que tous les 2 ou 3 ans, et les prix moyens, pour cette gamme, sont presque divisés par deux !
Du point de vue de l’aide à l’international, la France, par l’intermédiaire du Fonds Eperon, avait bien aidé en 2009 ses exportateurs par l’octroi de primes et d’aides à la prise en charge des transports aériens (pour les pays lointains) distribués par la CSCCF (Chambre Syndicale du Commerce des Chevaux en France). Quel dommage qu’à ce jour, de telles aides n’aient pas été renouvelées : c’étaient de vrais arguments commerciaux concurrentiels pour nous aider à conclure des affaires parfois difficiles.
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