Rencontres internationales de débardage
Le projet initié par France Trait est de développer les activités liées à la traction animale. Pour cela, deux épreuves d’ampleur internationale seront organisées respectivement en 2009 et 2010 : le concours international de débardage à Montagny-sur-Grosne
et le championnat d’Europe de débardage à Saint-Bonnet-de-Joux intégré à Euroforest.
Ces événements permettront de diffuser les connaissances scientifiques et les pratiques novatrices en matière d’utilisation de la traction animale.
En 2004, pour la première fois, un concours international de débardage a eu lieu à Nancray (25). Au vu de son succès, cette épreuve s’est perpétuée au fil des ans. Cette année, la Saône-et-Loire accueille les concurrents à Montagny sur Grosne, commune déjà connue dans le milieu forestier pour avoir été le site des premières éditions d’Euroforest. Le terrain présente l’avantage d’une forêt naturelle, plongeant concurrents et spectateurs en conditions réelles de débardage. Le concours permettra de voir s’affronter amateurs et professionnels de France ou d’ailleurs sur des épreuves de débardage en conditions naturelles, au coeur de la forêt. Un jury évaluera leur travail pour les départager. Les chevaux représentent des races différentes, fournissant ainsi un panel des chevaux de trait. Chaque meneur, avec ses particularités techniques et régionales, contribue à rendre cette manifestation attrayante et instructive. Mais au-delà de la compétition, l’organisation d’une Table Ronde sur la locomotion du cheval au cours de l’effort de traction renforce l’importance de cette manifestation en contribuant à promouvoir et structurer le débardage en traction animale et à maintenir l’emploi en milieu rural. Elle constitue une réelle occasion de débats et d’échanges entre les associations nationales de race, les professionnels du débardage en traction animale, les élus locaux et les professionnels forestiers. Le colloque se tiendra à la Galerie Européenne de la Forêt et du Bois à Dompierre-les-Ormes (71), à 7 Km de Montagny sur Grosne. Il plongera ainsi bel et bien le débardage au coeur des politiques forestières.
A propos de débardage
Dans les chantiers purement forestiers (coupes d’éclaircie, jardinage) le cheval a pour vocation non pas de concurrencer le tracteur mais d’être complémentaire à ce dernier. En effet, le cheval a d’excellents rendements en opération de débusquage sur de courtes traînes. Le tracteur reprend ensuite les bois et les débarde jusqu’à une place de dépôt.
Dans les chantiers environnementaux, c’est à dire dans les milieux fragiles, le cheval a toute sa place, et est souvent plus performant que la machine. De plus il respecte la forêt.
Le cheval comme agent de développement local
De nombreuses régions connaissent aujourd’hui une désertification et tentent de lutter en développant une politique de diversification ; l’utilisation du cheval permet de s’orienter vers le tourisme rural et la pluriactivité. Il permet ainsi d’offrir quelques emplois tout en jouant son rôle dans le développement rural et la conservation du patrimoine (conservation des races de chevaux de trait qui ont un avenir certain). L’utilisation du cheval maintiendrait des secteurs déjà en place tels que l’élevage, la maréchalerie, la bourrellerie, la fabrication de matériels, ainsi que le dressage. Enfin, le cheval est un excellent auxiliaire pédagogique. Des références prouvent l’intérêt du cheval dans les animations nature.
Le cheval comme source d’énergie
Au niveau puissance, le cheval n’est pas comparable au tracteur. Mais les avantages qu’il possède ne sont pas négligeables : le cheval est capable d’adapter l’effort qu’il fournit à la résistance rencontrée. C’est ainsi qu’il peut fournir un effort maximal d’une valeur égale à son poids pendant 15 secondes. Il peut alors décoller une grume puis la traîner en fournissant un effort moindre mais plus long. Cette souplesse dans sa puissance et donc dans sa dépense d’énergie est digne des mécaniques les plus sophistiquées. Alors qu’un tracteur peut perdre jusqu’à 70% de sa puissance à lutter contre les glissements, le cheval a une adhérence presque parfaite. Face à une situation critique l’animal saura réagir. L’intelligence du cheval est un gage de sécurité (éviter les souches et autres obstacles). La source d’énergie qu’est le cheval est non polluante, calme et évite le stress et les mauvaises vibrations dans le dos qu’apporte le tracteur ; le danger lié au renversement est nul contrairement aux engins mécanisés.
Ces événements permettront de diffuser les connaissances scientifiques et les pratiques novatrices en matière d’utilisation de la traction animale.
En 2004, pour la première fois, un concours international de débardage a eu lieu à Nancray (25). Au vu de son succès, cette épreuve s’est perpétuée au fil des ans. Cette année, la Saône-et-Loire accueille les concurrents à Montagny sur Grosne, commune déjà connue dans le milieu forestier pour avoir été le site des premières éditions d’Euroforest. Le terrain présente l’avantage d’une forêt naturelle, plongeant concurrents et spectateurs en conditions réelles de débardage. Le concours permettra de voir s’affronter amateurs et professionnels de France ou d’ailleurs sur des épreuves de débardage en conditions naturelles, au coeur de la forêt. Un jury évaluera leur travail pour les départager. Les chevaux représentent des races différentes, fournissant ainsi un panel des chevaux de trait. Chaque meneur, avec ses particularités techniques et régionales, contribue à rendre cette manifestation attrayante et instructive. Mais au-delà de la compétition, l’organisation d’une Table Ronde sur la locomotion du cheval au cours de l’effort de traction renforce l’importance de cette manifestation en contribuant à promouvoir et structurer le débardage en traction animale et à maintenir l’emploi en milieu rural. Elle constitue une réelle occasion de débats et d’échanges entre les associations nationales de race, les professionnels du débardage en traction animale, les élus locaux et les professionnels forestiers. Le colloque se tiendra à la Galerie Européenne de la Forêt et du Bois à Dompierre-les-Ormes (71), à 7 Km de Montagny sur Grosne. Il plongera ainsi bel et bien le débardage au coeur des politiques forestières.
A propos de débardage
Dans les chantiers purement forestiers (coupes d’éclaircie, jardinage) le cheval a pour vocation non pas de concurrencer le tracteur mais d’être complémentaire à ce dernier. En effet, le cheval a d’excellents rendements en opération de débusquage sur de courtes traînes. Le tracteur reprend ensuite les bois et les débarde jusqu’à une place de dépôt.
Dans les chantiers environnementaux, c’est à dire dans les milieux fragiles, le cheval a toute sa place, et est souvent plus performant que la machine. De plus il respecte la forêt.
Le cheval comme agent de développement local
De nombreuses régions connaissent aujourd’hui une désertification et tentent de lutter en développant une politique de diversification ; l’utilisation du cheval permet de s’orienter vers le tourisme rural et la pluriactivité. Il permet ainsi d’offrir quelques emplois tout en jouant son rôle dans le développement rural et la conservation du patrimoine (conservation des races de chevaux de trait qui ont un avenir certain). L’utilisation du cheval maintiendrait des secteurs déjà en place tels que l’élevage, la maréchalerie, la bourrellerie, la fabrication de matériels, ainsi que le dressage. Enfin, le cheval est un excellent auxiliaire pédagogique. Des références prouvent l’intérêt du cheval dans les animations nature.
Le cheval comme source d’énergie
Au niveau puissance, le cheval n’est pas comparable au tracteur. Mais les avantages qu’il possède ne sont pas négligeables : le cheval est capable d’adapter l’effort qu’il fournit à la résistance rencontrée. C’est ainsi qu’il peut fournir un effort maximal d’une valeur égale à son poids pendant 15 secondes. Il peut alors décoller une grume puis la traîner en fournissant un effort moindre mais plus long. Cette souplesse dans sa puissance et donc dans sa dépense d’énergie est digne des mécaniques les plus sophistiquées. Alors qu’un tracteur peut perdre jusqu’à 70% de sa puissance à lutter contre les glissements, le cheval a une adhérence presque parfaite. Face à une situation critique l’animal saura réagir. L’intelligence du cheval est un gage de sécurité (éviter les souches et autres obstacles). La source d’énergie qu’est le cheval est non polluante, calme et évite le stress et les mauvaises vibrations dans le dos qu’apporte le tracteur ; le danger lié au renversement est nul contrairement aux engins mécanisés.
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