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Rodrigo Pessoa : « Je regrette d’être aller aux JO »
« Je regrette d’avoir participé aux JO de Pékin. J’y étais allé pour faire plaisir à mon propriétaire. Bilan, cela a terni ma réputation et je n’ai pas pu aller à Calgary qui était pour moi plus important que les JO » a affirmé Rodrigo
Pessoa, le 10 octobre au Sofitel à Bruxelles. Cette conférence de presse avait été mise en place pour expliquer sa version des faits après avoir appris sa suspension de quatre mois et demi (avec en plus une amende de 1 350 €) pour le contrôle positif de Rufus (5e aux JO) à la nonivamide, un dérivé de la capsaïcine, placé dans la catégorie de médicament prohibé de classe A.
« Ma réputation est mise en jeu pour quelque chose dont je ne suis pas coupable. Je suis le bouc émissaire de la FEI. Avant les analyses, je ne savais même pas ce qu’était la nonivamide. La FEI a parlé d’hyper sensibilisation des membres mais n’a pas pu le prouver. D’ailleurs, le tribunal n’a pas accepté sa version qui parlait de dopage et a statué sur une substance médicamenteuse de classe A. Pour nous, c’est déjà une petite victoire.
Nous avons recherché comment Rufus avait pu être contaminé. La première réponse, c’est que mon groom a utilisé sur lui-même une crème contenant cette molécule. Il s’est fracturé la clavicule il y a trois ans et a utilisé plusieurs fois cette crème là -bas. Ensuite, la jument de d’Alvaro Miranda a dû être anesthésiée et on lui a prescrit des médicaments à base de nonivamide. Durant leur séjour, Rufus et cette jument ont utilisé la même machine à glace. Pour finir la nonivamide est présente dans de nombreux insecticides et pesticides mais nous n’avons pas pu le prouver. Il est aussi nécessaire de bien comprendre que les doses retrouvées dans les urines de Rufus sont infimes (260 pictogrammes soit 0,00000000026 gr). Il faudrait que le FEI soit moins amateur et qu’elle applique des règles claires. »
Bernardo Alvès est lui suspendu trois mois et demi, comme Denis Lynch depuis le 21 août (trois mois), pour le contrôle positif à la capsaicine de Lantinus. Le tribunal a pris en compte le fait qu’il s’agit d’une substance nouvellement détectable et qu’elle peut aussi être utilisée à des fins thérapeutiques comme sur le dos de Lantinus. Cette substance incriminée est classée dans les médicaments de classe A et non dans les produits dopants, mais son usage peut en être détourné en produit hypersensibilisant. Le Norvégien Tony Andre Hansen et l’Allemand Christian Ahlmann attendent toujours que le couperet tombe.
Jennifer Descamp
« Ma réputation est mise en jeu pour quelque chose dont je ne suis pas coupable. Je suis le bouc émissaire de la FEI. Avant les analyses, je ne savais même pas ce qu’était la nonivamide. La FEI a parlé d’hyper sensibilisation des membres mais n’a pas pu le prouver. D’ailleurs, le tribunal n’a pas accepté sa version qui parlait de dopage et a statué sur une substance médicamenteuse de classe A. Pour nous, c’est déjà une petite victoire.
Nous avons recherché comment Rufus avait pu être contaminé. La première réponse, c’est que mon groom a utilisé sur lui-même une crème contenant cette molécule. Il s’est fracturé la clavicule il y a trois ans et a utilisé plusieurs fois cette crème là -bas. Ensuite, la jument de d’Alvaro Miranda a dû être anesthésiée et on lui a prescrit des médicaments à base de nonivamide. Durant leur séjour, Rufus et cette jument ont utilisé la même machine à glace. Pour finir la nonivamide est présente dans de nombreux insecticides et pesticides mais nous n’avons pas pu le prouver. Il est aussi nécessaire de bien comprendre que les doses retrouvées dans les urines de Rufus sont infimes (260 pictogrammes soit 0,00000000026 gr). Il faudrait que le FEI soit moins amateur et qu’elle applique des règles claires. »
Bernardo Alvès est lui suspendu trois mois et demi, comme Denis Lynch depuis le 21 août (trois mois), pour le contrôle positif à la capsaicine de Lantinus. Le tribunal a pris en compte le fait qu’il s’agit d’une substance nouvellement détectable et qu’elle peut aussi être utilisée à des fins thérapeutiques comme sur le dos de Lantinus. Cette substance incriminée est classée dans les médicaments de classe A et non dans les produits dopants, mais son usage peut en être détourné en produit hypersensibilisant. Le Norvégien Tony Andre Hansen et l’Allemand Christian Ahlmann attendent toujours que le couperet tombe.
Jennifer Descamp
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