Salon de Paris : et le commerce ?

S’il est vrai que cette année une passerelle liait le salon au Gucci, cela n’a pas empêché le même problème que l’an dernier : le passage fut rare de l’un à l’autre. Pour une raison simple : le public du Gucci devait payer sa place d’entrée au salon. Nous retrouvons donc le même souci que l’an dernier.

Bilan mitigé pour le commerce. Encore faut-il savoir de quel commerce l’on parle : si les selleries ont bien fonctionné (elles occupent les ¾ de la surface du salon), l’équipement semble avoir pâti du peu de fréquentation des professionnels. Lundi et mardi furent presque déserts, et le deuxième week-end fut loin d’attirer les foules. Beaucoup de badauds, pas assez de contacts. Bref, un salon trop long, demandant un trop gros investissement de location de stands, d’immobilisation de commerciaux, de frais d’hôtel.

Quelques nouveaux venus : La société bretonne Fontaine, dans le domaine des sols équestres, a créé un revêtement de sol polyuréthane souple, coulé sur béton, acier galvanisé ou aluminium ; sans joints, il permet une hygiène parfaite au niveau du nettoyage des sols. Il offre la même élasticité et la même souplesse que le caoutchouc mais, coulé sur un support béton, il a une tenue et une solidité absolue ; la garantie est de dix ans.
Un nouveau venu dans le monde du transport : le Groupe Guau, situé au Mans, fort de sa position de N°1 Européen de la carrosserie sur Véhicule Utilitaire, présentait une gamme de véhicules 3,5t dédiée au transport des chevaux : le Rubis et le Jade. Contact : anthony.bouvier@gruau.com
Le Haras de l’Arbalou a créé une gamme de produits de soins, que ce soient des compléments diététiques, et d’hygiène pour le cheval. La volonté d’Isabelle Memain et de ses filles était de créer une gamme de produits de production française, et d’opérer une vente en direct sans intermédiaires. Www.boutique-arbalou.com.
L’éolien débarque chez
nous : « Terre d’avenir », entre autres, présentait ses modèles d’éoliens pour maisons individuelles, de la plus petite (0,6 kgwatts) pouvant couvrir une facture de 600 €/an, à la plus grande (15 kgwatts) couvrant 9 000 € de consommation annuelle. Ce dispositif permet un crédit d’impôt de 45 % sur le matériel, s’installe sur un pignon, ou, pour les plus grands, à quelque distance pour éviter les nuisances sonores.
www.terre-d-avenir.com.

15/12/2011

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