Santé : Le Respect de la Physiologie du Cheval, pour son Bien-être


Les ulcères intestinaux, sont également aggravés par les vers intestinaux (comme les ulcères gastriques par les œstres), qui s’y accrochent et les creusent pour consommer plus facilement le sang de leur hôte.

Puis, au fur et à mesure que l’ouverture permanente du pylore s’agrandit, des aliments non prédigérés par l’estomac passent dans l’intestin : non absorbés par l’intestin grêle, ils sont alors dégradés par la flore intestinale présente dans le caecum.

Les amidons, qui auraient dû, dans l’estomac, être transformés en sucres absorbables par l’intestin grêle, sont fermentés dans le caecum par des bactéries opportunistes, qui produisent

-des gaz minéraux (gaz carbonique, méthane, …) responsables de ballonnement intestinal et de coliques gazeuses ;

- de l’acide lactique et de l’histamine qui, en passant dans le sang du cheval, sont responsables de douleurs musculaires, d’engorgement des membres, de congestion des sabots, de fourbure aigue, et de déformation des articulations suite à des positions antalgiques.

Ces malpositions, lorsqu’elles persistent, favorisent les douleurs dorsolombaires, les arthrites et arthroses au niveau des membres, la maladie naviculaire et la fourbure chronique.



Dans tous ces cas, sans traitement de la cause primaire, l’ostéopathie ne peut donner que des résultats provisoires, souvent avec report de douleurs vers d’autres parties du corps que celles traitées.

Les protéines non digérées seront putréfiées par une flore pathogène, produisant, d’une part des antibiotiques qui vont nuire à la flore microbienne utile qui transforme la cellulose au profit du cheval (avec, pour conséquences, des carences responsables de défauts du pelage, retards de cicatrisation, infections diverses, …), et, d’autre part, des toxines protéiques qui, soit irritent le colon et favorisent les colites et empêchent l’absorption de l’eau et des nutriments produits à partir de la cellulose, soit passent dans le sang et provoquent des phénomènes inflammatoires ou dégénératifs au niveau de nombreux organes tels que le foie, les reins, le cœur, les articulations, les muscles, le système nerveux, qui se manifestent alors le plus souvent sous forme d’apathie, d’appétit capricieux, de difficultés locomotrices, puis de faiblesse et de dépérissement.



Heureusement, des solutions efficaces existent pour éviter et supprimer les ulcères gastriques et la mal digestion dont souffrent beaucoup de chevaux et poneys.

En priorité, utiliser tous les moyens existants pour favoriser une ingestion lente et bannir auges au mur et râteliers suspendus : prairie préalablement pâturée par les bovins, auge au sol, coffre à foin grillagé (à défaut, filet à foin), systèmes de distribution lente des concentrés…

Un effort particulier doit être réalisé pour les chevaux et poneys boulimiques (pour lesquels l’adaptation aux moyens ci-dessus se fera progressivement, afin de ne pas déclencher un stress de privation très mal vécu), pour les tiqueurs, et pour tous les grands consommateurs de concentrés (plus de 2 Kg/repas pour un cheval de 450 Kg), qui souffrent le plus souvent en silence et sont en risque de coliques, d’obstructions œsophagiennes, de fourbure ou d’autres complications parfois mortelles, et souvent de réforme anticipée.

Les mashs améliorent les problèmes gastriques, mais favorisent une mal digestion intestinale, et ne seront donc employés que ponctuellement, au plus un jour par semaine.

Il est également important de vermifuger régulièrement ; le constat de résultats favorables, visibles après vermifugation sur votre cheval, doit inciter à le vermifuger plus souvent.

Enfin, la modification du crottin ou l’apparition de flatulences justifient de rechercher leurs causes, pour les traiter au plus tôt.



Les grandes capacités d’adaptation du cheval ont permis à l’homme, non seulement de le domestiquer pour la réussite des emplois les plus divers (monte, trait, sports, loisirs, …) et en faire « sa plus noble conquête », mais aussi de le loger à l’économie par ignorance de sa sensibilité, et de mal le nourrir par méconnaissance de sa physiologie.

Aujourd’hui, en fonction des connaissances scientifiques acquises et de nos responsabilités vis à vis des animaux que l’on détient, il est de notre devoir d’apporter aux chevaux et aux poneys les meilleures conditions de vie, pour leur bien-être et notre bonheur.



Témoignages



Après avoir constaté tous les effets favorables de la version destinée aux chats sur leur bien-être et leur santé, et rapproché ces résultats de son expérience de vétérinaire auprès des chevaux et poneys, le docteur Lescroart a souhaité concevoir un PIPOLINO spécifique pour les chevaux, afin d’améliorer leurs conditions de vie.



« Voici quelques nouvelles de notre cheval qui utilise le PIPOLINO-XXL depuis maintenant 7 mois.

Nous avons débuté avec le Pipolino car c’est un cheval qui tique et qui avait beaucoup de gaz dans les intestins.

Mon cheval avait beaucoup de problèmes en relation avec la nourriture et à chaque heure des repas, il devenait limite agressif. Il fallait donc faire attention. J’ai donc commencé à nourrir avec le Pipolino et j’ai passé très lentement à 4 trous. Ses problèmes de gaz sont petit à petit partis. Il a bien fallu tout de même 3 mois pour arriver à un cheval en bonne santé digestive. Il devait également souffrir d’ulcères vu son comportement.

Christine Schüpbach, Suisse

« Nous avons notre cheval depuis 4 ans, un BWP assez stressé. Dès son arrivée, il a fait 2 bouchons œsophagiens car il engloutissait ses rations. Nous avions vu vos Pipolino au salon du cheval et avons décidé d’essayer.

Nous mettons donc sa ration matin, midi et soir dans le Pipolino et tout se passe bien depuis. Plus aucun problème à tel point que notre cheval étant beaucoup moins stressé maintenant nous n’osons même pas lui enlever de peur qu’il refasse un bouchon. »

Nadège R.

Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous