SHF : Yvon Chauvin lâche les rênes

« J’ai une vie personnelle et j’ai beaucoup réfléchi pendant la période de confinement ». Des réflexions qui l’ont conduit prendre cette décision. Il faut dire aussi qu’il a subi la pression d’une partie des membres du bureau qui n’étaient plus en phase avec les décisions prises.

Il laisse une SHF « debout » malgré la grave période qu’elle vient de traverser liée à la pandémie. La remise en ordre s’est faite assez vite et le fait que le Fonds Eperon réduise la voilure de 1 million d’euros (le 17 mars) en pleine crise n’a pas arrangé le fonctionnement de la Société mère. Les éleveurs et utilisateurs du circuit en savent quelque chose.

Dans son discours de clôture il expliqué comment la SHF avait fonctionné. « L’une de mes principales préoccupations aujourd’hui, c’est l’évolution de notre circuit jeunes chevaux et en particulier celui du CSO qui représente 85 % des partants. Notre environnement est en pleine mutation. Les attentes des éleveurs, des propriétaires, des cavaliers évoluent. La crise du Covid nous a contraints à revoir nos sources de financement. ».

« Sur le bien-être animal, c’est une question sociétale incontournable, cette question fait partie de l’ADN de la SHF, la préservation du jeune cheval et du poney fait partie de nos missions. Nous avons été particulièrement rigoureux dans l’application du code de bonne conduite. Les comportements qui ne sont pas sont et seront encore sanctionnés. Nous sommes actuellement confrontés à des actes de barbarie dont vous avez entendu parler. La SHF s’est constituée partie civile. La commission bien-être que nous avons mise en place doit ester proactive ».

Quant à la SHF pour demain, « une commission stratégique a été mise en place avec pour objectif de donner un éclairage sur les données financières de la SHF, une autre commission mènera une réflexion sur les missions de la SHF ».

Retour sur cette assemblée générale dans notre prochaine édition papier du 25 septembre.

 

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