Trait : les encouragements du 6e congrès des chevaux territoriaux
(en ligne le 14 novembre 2008) Le 6e congrès des chevaux territoriaux s’est tenu à Trouville-sur-Mer (Calvados) les 22 et 23 octobre en présence d’une centaine de participants, invités de l’organisation gérée par la municipalité de Trouville dans le cadre des Equi’Days
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2008
Trouville a été parmi les toutes premières municipalités à faire appel aux services d’un cheval de trait, en l’occurrence dédié au ramassage du verre auprès des professionnels de la restauration. Olivier Linot et Lydia Mallet, dirigeants des services de la ville, ont alors eu l’idée de créer un collectif informel d’échanges d’expériences. Le premier s’est tenu en 2001.
Cette année, la grande majorité des participants provenaient de collectivités territoriales déjà passées à l’acte : mairies de Paris (Bois de Vincennes), Lyon (Parc de la Tête d’Or), Beauvais (Oise), Lampertheim (Bas-Rhin), Nyons (Suisse), Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados)), Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), communauté urbaine de Brest (Finistère), Le Mans (Sarthe)… ou en cours de projet : Conseil général de Saône-et-Loire et commune de Cluny, mairie de Cosne-sur-Loire pour ce qui est de la Bourgogne.
Trois axes se sont dégagés des différentes interventions et des discussions qui ont suivi. Tout d’abord, le phénomène, s’il reste marginal, progresse gentiment. De nouvelles collectivités se déclarent intéressées et on peut recenser aujourd’hui une centaine de projets, opérationnels ou en cours de réflexion avancée.
Il apparaît en second lieu que la réapparition du cheval de trait en milieu urbain s’appuie sur une double motivation : la première en termes d’environnement, la seconde sur le registre de la médiation sociale. On ne peut qu’être optimiste (raisonnablement) sur cette renaissance que dynamisent deux réalités sociétales majeures : l’impératif du développement durable et l’urbanisme galopant (« Ce qui manque le plus aux urbains, c’est l’urbanité ! »).
Sur cette base, et c’est la troisième conclusion, fleurit une grande variété de projets : éco-collecte de déchets en divers milieux, entretien d’espaces verts et de milieux sensibles, formation d’insertion, transport scolaire, transport de tourisme, sécurité, etc.
Trois présentations ont marqué le congrès du sceau de leur originalité (de leur utopie ?) : les prémices d’un bilan-carbone comparé ‘‘cheval vs moteur’’ (réalisé par A2D Conseil, de Lille), l’intégration du facteur cheval dans la conception d’une ZAC nouvelle (cabinet architecte Dupeux-Philouze, de Rennes), le projet de réappropriation par ses habitants d’un quartier sensible au toponyme évocateur : La Guérinière, à Caen.
Le sénateur Ambroise Dupont, président du groupe Cheval au Sénat, a conclu le débat d’une belle formule : « Le cheval territorial : pour mettre du vivant dans la ville ». Ou, si l’on pousse un peu plus loin le curseur : « pour mettre du vivant dans la vie » !
Dominique Léger, président Centre de promotion du cheval de Trait Auxois
(chemin de Courcelles, 21390 Bierre-les-Semur, tél./fax 03 80 64 49 11, centrepromotion@traitauxois.com, www.traitauxois.com)
Trouville a été parmi les toutes premières municipalités à faire appel aux services d’un cheval de trait, en l’occurrence dédié au ramassage du verre auprès des professionnels de la restauration. Olivier Linot et Lydia Mallet, dirigeants des services de la ville, ont alors eu l’idée de créer un collectif informel d’échanges d’expériences. Le premier s’est tenu en 2001.
Cette année, la grande majorité des participants provenaient de collectivités territoriales déjà passées à l’acte : mairies de Paris (Bois de Vincennes), Lyon (Parc de la Tête d’Or), Beauvais (Oise), Lampertheim (Bas-Rhin), Nyons (Suisse), Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados)), Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), communauté urbaine de Brest (Finistère), Le Mans (Sarthe)… ou en cours de projet : Conseil général de Saône-et-Loire et commune de Cluny, mairie de Cosne-sur-Loire pour ce qui est de la Bourgogne.
Trois axes se sont dégagés des différentes interventions et des discussions qui ont suivi. Tout d’abord, le phénomène, s’il reste marginal, progresse gentiment. De nouvelles collectivités se déclarent intéressées et on peut recenser aujourd’hui une centaine de projets, opérationnels ou en cours de réflexion avancée.
Il apparaît en second lieu que la réapparition du cheval de trait en milieu urbain s’appuie sur une double motivation : la première en termes d’environnement, la seconde sur le registre de la médiation sociale. On ne peut qu’être optimiste (raisonnablement) sur cette renaissance que dynamisent deux réalités sociétales majeures : l’impératif du développement durable et l’urbanisme galopant (« Ce qui manque le plus aux urbains, c’est l’urbanité ! »).
Sur cette base, et c’est la troisième conclusion, fleurit une grande variété de projets : éco-collecte de déchets en divers milieux, entretien d’espaces verts et de milieux sensibles, formation d’insertion, transport scolaire, transport de tourisme, sécurité, etc.
Trois présentations ont marqué le congrès du sceau de leur originalité (de leur utopie ?) : les prémices d’un bilan-carbone comparé ‘‘cheval vs moteur’’ (réalisé par A2D Conseil, de Lille), l’intégration du facteur cheval dans la conception d’une ZAC nouvelle (cabinet architecte Dupeux-Philouze, de Rennes), le projet de réappropriation par ses habitants d’un quartier sensible au toponyme évocateur : La Guérinière, à Caen.
Le sénateur Ambroise Dupont, président du groupe Cheval au Sénat, a conclu le débat d’une belle formule : « Le cheval territorial : pour mettre du vivant dans la ville ». Ou, si l’on pousse un peu plus loin le curseur : « pour mettre du vivant dans la vie » !
Dominique Léger, président Centre de promotion du cheval de Trait Auxois
(chemin de Courcelles, 21390 Bierre-les-Semur, tél./fax 03 80 64 49 11, centrepromotion@traitauxois.com, www.traitauxois.com)
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