Trois mois ferme pour le maquignon
On se souvient de l’émoi de nombreux propriétaires de chevaux de l’Est de la France qui, confiant à un maquignon contre bons soins leurs vieux chevaux, découvraient en réalité que ceux-ci étaient conduits à l’abattoir. Pendant trois ans, Jean D., a sévi dans le Nord-est de la France, promettant une retraite paisible à des chevaux en fin de vie sportive.

Jean Daubré, 74 ans, a comparu le 1er décembre pour abus de confiance et exécution d’un travail dissimulé devant le tribunal de Charleville-Mézières. Quatre cent vingt-trois chevaux étaient revendus pour un bénéfice certain à un boucher : quelque 131 500 € de bénéfice ont été empochés par le maquignon, sans qu’aucune entreprise n’ait été créée à cette occasion.

L’accusé n’a pas convaincu ses juges en arguant du fait que les propriétaitres savaient très bien où allaient leurs chevaux : il a été condamné à douze mois de prison dont neuf avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans. Il devra indemniser les victimes et a interdiction d’exercer toute profession commerciale et de faire de la vente de biens et d’animaux.

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