TVA : continuons le combat
L’offensive lancée contre la hausse de la TVA (de 5,5% à 19,60%) dans le secteur équestre ne faiblit pas et c’est tant mieux. La FFE a pris le problème à bras le corps, les organisations syndicales (FNC, GHN etc), les associations régionales d’éleveurs et de cavaliers, les centres équestres, tous se mobilisent pour faire passer le message.
Personne n’est de trop et il y a encore beaucoup à faire. J’en veux pour preuve l’étonnement manifesté par Maurice Leroy, ministre de la ville, lors de sa visite au parc équestre de Lamotte Beuvon le 2 juillet, lorsque le problème de la TVA fut évoqué. « Ah bon, dit-il, je ne suis pas au courant ». Maintenant, il l’est...
Dans le Sud, les centres équestres ont entrepris une vaste campagne de sensibilisation de tout ce qui bouge en politique, à tous les niveaux de la représentation, ainsi que de la clientèle qui sera à même de mesurer les effets néfastes de cette mesure suicidaire pour la filière. Ce n’est qu’un début. Pour avoir un poids réel, très fort, auprès de la Commission européenne, il faudrait une mobilisation de tous les Etats. La difficulté de parler d’une même voix vient du fait que tous les pays ne sont pas « ponctionnés » égalitairement et certains, en matière de vente de chevaux, notamment, crient déjà à la concurrence déloyale. Ici, en France, quelques-uns s’emploient à bâtir ce mouvement lobbyiste européen. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Ce qui ne nous dispense pas, chez nous, de mener cette grande bataille, cruciale pour les économies et pour la survie de notre filière.
Etienne Robert
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