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Un certain dynamisme commercial, malgré le huis clos

Bilan de cette session avec Pascal Cadiou à l’issue des 10 jours de testage. « La pression redescend un peu parce que malgré tout il y a une certaine tension tout au long de ces 10 jours. C’est une responsabilité que d’avoir tous ces chevaux de haute valeur que nous confient propriétaires et éleveurs. Quand tout est terminé, que tout s’est à peu près bien déroulé, que les chevaux se sont bien présentés, la tension redescend. Globalement je dirai que la présentation a été homogène. On a vu des chevaux plutôt frais mais coopératifs dans l’ensemble. Quelques très bons chevaux dans ce lot qu’on espère revoir à leur meilleur niveau dans les années à venir ».

Un mot sur le champion du testage
« Ce champion, Happy Day d’Iscla, avait été remarqué et approuvé au mois de février 2020 lors du championnat des 3 ans. C’est un cheval qui a fait un testage sans faute avec une progression constante. Il a fait 96 juments cette année. Il est arrivé ici en pleine condition physique et mentale pour faire une belle démonstration à la fois de réactivité, de moyens, de force, de commodité d’utilisation ce qui est important pour le haut niveau comme pour des niveaux plus modestes ».

Donc globalement satisfait de cette session qu’on reverra en février ?
« En février 2021 on continue le processus. A l’automne 2020 on a qualifié des chevaux de 2 ans 1/2 qui vont faire leur championnat les 19 et 20 février à St Lô. On espère avoir 70-80 chevaux. L’année dernière on avait  70 chevaux et 25 avaient été approuvés. La qualité sera là car on a vu de bons chevaux dans les 2 ans 1½, partout en France. Le conseil d’administration a validé le championnat pour le vendredi et le samedi, et on aura une journée de mise en lumière de la jeune génétique, avec un Master des 4, 5, 6 ans, une épreuve réservée aux étalons de 7 et 8 ans. On aimerait bien avoir quelques chevaux de 9 ans et plus avec dotations pour avoir une belle journée sportive avec des gens qui puissent se déplacer d’un peu toute la France ce qui permettrait aussi de faire des spectateurs pour notre championnat des 3 ans. On fera évidemment en fonction des consignes sanitaires du moment.
Pour cette session, le huis clos était de rigueur, il n’y avait que les propriétaires et quelques professionnels dont certains venus de Belgique. Quelques acheteurs potentiels français qui étaient là souvent accompagnés par les cavaliers experts qui eux aussi sont toujours à l’affût d’un bon cheval. Ce qui nous incite à penser que le dynamisme commercial n’était pas absent ».

Combien de personnes mobilisées pour cette opération ?
« Tout ça se fait sous l’égide de notre directeur technique Benoît Chaigne, qui est assisté par une chargée de missions zoo-technique Elisa Pantex. La gestion de tous ces chevaux était du ressort de Serge Cornut, Francis Mas et Emmanuel Gaudin,  les responsables techniques de l’évolution, de la progression. Cette année on avait fait un partenariat avec l’école de grooms du Pin pour assurer les soins aux chevaux. Ensuite on a notre équipe de 9 jeunes cavaliers professionnels et les cavaliers experts. Il y a à peu près une trentaine de personnes en permanence. Pour la journée de sortie du testage on prend des petites mains supplémentaires, des bénévoles qui viennent nous donner un coup de main pour faire l’assistance entre les écuries, le manège, de détente, le CPE. Grosso modo  c’est une cinquantaine de personnes qui sont nécessaires le dernier jour. Le budget total de tout ça, ça avoisine les 70 000 € auquel les éleveurs participent à peu près à hauteur de la moitié ».

E. R.

21/01/2021

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