Van De Padenborre : l’élevage par l’excellence
Up And Down, Ohio, Socrates, Val T’Horens, Winchester… Autant de chevaux qui viennent du même élevage : celui de Van de Padenborre, au sud de Bruxelles. A sa tête un éleveur belge qui fait honneur à la génétique française : André Leemans,
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cinq fois meilleurs éleveurs de son pays…
André Leemans a naturellement attrapé le virus des chevaux dès son plus jeune âge étant donné que son père avait un petit manège dans la banlieue de Bruxelles... A quatorze ans, André part de chez ses parents pour apprendre le métier de boucher. Toutefois, il continue à monter en concours jusqu’au niveau international, comme il l’explique : « Je montais mon cheval Oahio dans les épreuves séniors en parallèle de mon métier. Mais en même temps le cheval tournait en junior car mon père le louait à un cavalier plus jeune que moi ». Puis, pour des raisons économiques, ce cheval a été vendu.
L’aventure Van de Padenborre : Himalaya et Jessica
A trente ans, André décide d’acheter une petite ferme à l’abandon du côté de Dworp, au Sud-est de Bruxelles. Au départ, il s’occupe de jeunes chevaux. Et très vite il se met à la recherche de poulinière. C’est Robert Smithmans, marchand de bestiaux, qui lui vend Draisienne, la jument à qui l’élevage Van de Padenborre doit tout. Son premier poulain est un mâle qui partira en Angleterre. Puis deux pouliches naissent : Himalaya (Fleuri du Manoir -fils d’lbrahim- x Noé, PS) et Jessica (Fantastique x Noé, ps). André les garde pour en faire les pièces maîtresses de son projet.
Himalaya commence sa carrière sportive sous la selle du fils de son éleveur, Nicolas Leemans. Il l’a monte en épreuves jeunes chevaux puis en juniors et même en sénior ou il finit le championnat national à la très belle 17e place. Mais aux yeux du monde du cheval, Himalaya est surtout connue pour sa descendance (17 poulains). Citons par exemple, Val T’Horens (par Grandeur) qui a brillé sous la selle de Michel Robert, Winchester (Quidam de Revel) et ses deux frères Dawson et Diego. Etalon de 6 ans, ce dernier est actuellement bien parti pour prendre la relève comme étalon-maison. Il a évolué jusque là sous la selle de Nicolas Leemans mais intégrera l’année prochaine les écuries de Ian Tops.
L’histoire d’Ohio
Himalaya est aussi la mère d’Ohio Van de Padenborre (Quidam de Revel) qui a obtenu de nombreux classement en Grands Prix et Coupes des nations. Il ira même aux Championnats du Monde de Jerez en 2002 sous la selle de Carlos Lopez, le colombien. « Carlos n’avait pas de chevaux pour concourir le championnat du Monde» se souvient Philippe Berthol, l’éleveur lorrain et aujourd’hui ami d’André Leemans. «J’ai appelé André un vendredi soir pour savoir s’il n’avait pas un cheval pour faire cette échéance. Il m’a dit de venir voir si Ohio pouvait convenir. Le lundi le cheval était à notre disposition…» André Leemans est ainsi. Il n’a pas peur de prendre des risques (comme ici louer son cheval pour une seule échéance) avec les personnes qui lui inspirent confiance.
Jessica, l’autre poulinière de Padenborre, a une descendance tout aussi remarquable. Elle a donné naissance à Pin Chin qu’a monté Philippe Lejeune ainsi qu’à Toronto que Juan Carlos Garcia à monté au plus haut niveau. Mais aussi à Isovlas Socrates (Darco) que monte Edwina Alexander et au champion du Monde et d’Europe par équipe Up and Down, fils d’Ohio Van de Padenborre (comme Toronto)…
Un partenariat franco-belge réussi
Les plus grands noms du CSO mondial, comme Ian Tops par exemple, viennent voir chaque année les poulains du belge qui est très convoité. « Ce que j’apprécie chez André Leemans, outre ses qualité d’homme, c’est qu’il a su exploiter de la meilleure façon qu’il soit Quidam de Revel », explique Philippe Berthol, l’une des rares personnes avec qui l’éleveur belge travail régulièrement depuis une décennie. « Il connait ses juments et il sait comment les croiser » Les deux hommes, passionnés et perfectionnistes, ont en effet une relation à part, comme le souligne le belge : « car il y a plus que le simple commerce entre nous. C’est une histoire humaine. »
André Leemans a naturellement attrapé le virus des chevaux dès son plus jeune âge étant donné que son père avait un petit manège dans la banlieue de Bruxelles... A quatorze ans, André part de chez ses parents pour apprendre le métier de boucher. Toutefois, il continue à monter en concours jusqu’au niveau international, comme il l’explique : « Je montais mon cheval Oahio dans les épreuves séniors en parallèle de mon métier. Mais en même temps le cheval tournait en junior car mon père le louait à un cavalier plus jeune que moi ». Puis, pour des raisons économiques, ce cheval a été vendu.
L’aventure Van de Padenborre : Himalaya et Jessica
A trente ans, André décide d’acheter une petite ferme à l’abandon du côté de Dworp, au Sud-est de Bruxelles. Au départ, il s’occupe de jeunes chevaux. Et très vite il se met à la recherche de poulinière. C’est Robert Smithmans, marchand de bestiaux, qui lui vend Draisienne, la jument à qui l’élevage Van de Padenborre doit tout. Son premier poulain est un mâle qui partira en Angleterre. Puis deux pouliches naissent : Himalaya (Fleuri du Manoir -fils d’lbrahim- x Noé, PS) et Jessica (Fantastique x Noé, ps). André les garde pour en faire les pièces maîtresses de son projet.
Himalaya commence sa carrière sportive sous la selle du fils de son éleveur, Nicolas Leemans. Il l’a monte en épreuves jeunes chevaux puis en juniors et même en sénior ou il finit le championnat national à la très belle 17e place. Mais aux yeux du monde du cheval, Himalaya est surtout connue pour sa descendance (17 poulains). Citons par exemple, Val T’Horens (par Grandeur) qui a brillé sous la selle de Michel Robert, Winchester (Quidam de Revel) et ses deux frères Dawson et Diego. Etalon de 6 ans, ce dernier est actuellement bien parti pour prendre la relève comme étalon-maison. Il a évolué jusque là sous la selle de Nicolas Leemans mais intégrera l’année prochaine les écuries de Ian Tops.
L’histoire d’Ohio
Himalaya est aussi la mère d’Ohio Van de Padenborre (Quidam de Revel) qui a obtenu de nombreux classement en Grands Prix et Coupes des nations. Il ira même aux Championnats du Monde de Jerez en 2002 sous la selle de Carlos Lopez, le colombien. « Carlos n’avait pas de chevaux pour concourir le championnat du Monde» se souvient Philippe Berthol, l’éleveur lorrain et aujourd’hui ami d’André Leemans. «J’ai appelé André un vendredi soir pour savoir s’il n’avait pas un cheval pour faire cette échéance. Il m’a dit de venir voir si Ohio pouvait convenir. Le lundi le cheval était à notre disposition…» André Leemans est ainsi. Il n’a pas peur de prendre des risques (comme ici louer son cheval pour une seule échéance) avec les personnes qui lui inspirent confiance.
Jessica, l’autre poulinière de Padenborre, a une descendance tout aussi remarquable. Elle a donné naissance à Pin Chin qu’a monté Philippe Lejeune ainsi qu’à Toronto que Juan Carlos Garcia à monté au plus haut niveau. Mais aussi à Isovlas Socrates (Darco) que monte Edwina Alexander et au champion du Monde et d’Europe par équipe Up and Down, fils d’Ohio Van de Padenborre (comme Toronto)…
Un partenariat franco-belge réussi
Les plus grands noms du CSO mondial, comme Ian Tops par exemple, viennent voir chaque année les poulains du belge qui est très convoité. « Ce que j’apprécie chez André Leemans, outre ses qualité d’homme, c’est qu’il a su exploiter de la meilleure façon qu’il soit Quidam de Revel », explique Philippe Berthol, l’une des rares personnes avec qui l’éleveur belge travail régulièrement depuis une décennie. « Il connait ses juments et il sait comment les croiser » Les deux hommes, passionnés et perfectionnistes, ont en effet une relation à part, comme le souligne le belge : « car il y a plus que le simple commerce entre nous. C’est une histoire humaine. »
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