Ventes « Elite SF » de Saint-Lô : à propos de conflits d’intérêts
Tout comme en politique, notre filière souffre de ces conflits d’intérêts. J’en veux pour preuve le dépouillement dans lequel nos instances laissent les éleveurs tout particulièrement depuis que l’ANSF fait mine de vouloir s’occuper de commercialiser
nos chevaux.
A la question : « L’ANSF doit-elle régir le commerce ? », bien longtemps, la réponse (réponse offusquée à cette question bien évidemment hautement impure !) a été négative, si ce n’est négative au carré.
Puis les choses évoluant (la question étant là de savoir au gré de quoi ou de qui), la réponse est devenue positive.
Les ventes « Elite Selle Français » sont donc nées.
Ces ventes sont, en Français dans le texte, « une nouvelle opportunité de commercialisation » que nous devons à nos instances pensantes et dirigeantes.
Bien que fermement convaincu que notre adhésion à l’ANSF doive se traduire par des actions concrètes dont celle de l’aide à la commercialisation, je ne peux que m’insurger contre la façon dont cette action se déroule :
-nous (les éleveurs de SF) payons dès la naissance du produit (carnet)
-nous payons cher les engagements : 80 € au local + 200 € pour Saint Lô
-nous repayons 200€ pour l’engagement aux ventes !
-nous reverserons jusqu’à 17% du prix du cheval à l’organisme organisateur des ventes à savoir NASH. Sans compter les frais de bilan radio, d’interprétation au Cirale.
Les adhérents de notre association sont en droit d’attendre une véritable aide à la commercialisation et non cette tonte en bonne et due forme qui plus est associée à un partenaire privé.
Merci, Messieurs les dirigeants, de servir les intérêts de ceux qui vous ont élu et qui payent à longueur d’année. Ne leur donnez pas l’impression de bien vivre sur leur dos. Offrez-leur de vrais outils au moins estampillés au seul nom de leur association et non au nom d’une société, fort honorable au demeurant, mais faite pour gagner de l’argent ! Si vous n’avez pu négocier avec eux de meilleurs tarifs que ces 17%, ayez au moins l’honnêteté de reverser l’intégralité de la commission que vous allez toucher sur le dos de vos adhérents pour faire baisser de façon conséquente ce pourcentage.
Contrairement à l’image que vous donnez, votre rôle n’est pas de remplir les caisses de l’association par n’importe quel moyen (et donc en faisant encore et encore payer les éleveurs). Votre rôle est de favoriser la réussite de l’élevage du SF : ce n’est pas en plumant les naisseurs que vous améliorerez leur condition !
Cette vente ne sera crédible et vraiment placée sous le label ANSF que lorsque le choix des candidats sera proposé seulement par les juges ANSF, quand bon nombre de ces chevaux ne seront pas passés auparavant sous les feux d’autres enchères (Ventes Elite FENCES) et quand ces ventes se feront sous le seul sigle ANSF. Autrement, les éleveurs seraient en droit de demander une comptabilité analytique sur ce point comme sur d’autres d’ailleurs.
Francis Houdré
A la question : « L’ANSF doit-elle régir le commerce ? », bien longtemps, la réponse (réponse offusquée à cette question bien évidemment hautement impure !) a été négative, si ce n’est négative au carré.
Puis les choses évoluant (la question étant là de savoir au gré de quoi ou de qui), la réponse est devenue positive.
Les ventes « Elite Selle Français » sont donc nées.
Ces ventes sont, en Français dans le texte, « une nouvelle opportunité de commercialisation » que nous devons à nos instances pensantes et dirigeantes.
Bien que fermement convaincu que notre adhésion à l’ANSF doive se traduire par des actions concrètes dont celle de l’aide à la commercialisation, je ne peux que m’insurger contre la façon dont cette action se déroule :
-nous (les éleveurs de SF) payons dès la naissance du produit (carnet)
-nous payons cher les engagements : 80 € au local + 200 € pour Saint Lô
-nous repayons 200€ pour l’engagement aux ventes !
-nous reverserons jusqu’à 17% du prix du cheval à l’organisme organisateur des ventes à savoir NASH. Sans compter les frais de bilan radio, d’interprétation au Cirale.
Les adhérents de notre association sont en droit d’attendre une véritable aide à la commercialisation et non cette tonte en bonne et due forme qui plus est associée à un partenaire privé.
Merci, Messieurs les dirigeants, de servir les intérêts de ceux qui vous ont élu et qui payent à longueur d’année. Ne leur donnez pas l’impression de bien vivre sur leur dos. Offrez-leur de vrais outils au moins estampillés au seul nom de leur association et non au nom d’une société, fort honorable au demeurant, mais faite pour gagner de l’argent ! Si vous n’avez pu négocier avec eux de meilleurs tarifs que ces 17%, ayez au moins l’honnêteté de reverser l’intégralité de la commission que vous allez toucher sur le dos de vos adhérents pour faire baisser de façon conséquente ce pourcentage.
Contrairement à l’image que vous donnez, votre rôle n’est pas de remplir les caisses de l’association par n’importe quel moyen (et donc en faisant encore et encore payer les éleveurs). Votre rôle est de favoriser la réussite de l’élevage du SF : ce n’est pas en plumant les naisseurs que vous améliorerez leur condition !
Cette vente ne sera crédible et vraiment placée sous le label ANSF que lorsque le choix des candidats sera proposé seulement par les juges ANSF, quand bon nombre de ces chevaux ne seront pas passés auparavant sous les feux d’autres enchères (Ventes Elite FENCES) et quand ces ventes se feront sous le seul sigle ANSF. Autrement, les éleveurs seraient en droit de demander une comptabilité analytique sur ce point comme sur d’autres d’ailleurs.
Francis Houdré
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