Ventes Cavalescence : la pédagogie avant tout

Cette année 42 chevaux et poneys étaient proposés à la vente. Trente-deux d’entre eux étaient au salon. « Nous avons enregistré dix-neuf ventes fermes, précise Marie Casenave Péré organisatrice des ventes Cavalescence. Au final nous vendons quasiment 50 % des chevaux, cela fait partie du jeu. Après le salon, les achats sont encore possibles jusqu’en avril. On se concentre essentiellement sur le salon de Paris car les personnes intéressées viennent de loin. Les quelques retours que nous avons sont très positifs, les acheteurs apprécient le côté chaleureux et convivial du stand, ils se sentent en confiance Â». L’âge des équidés est variable : la majorité a moins de 7 ans. « Nous avons quelques 3 ans très posés et moins verts que les autres années Â». Le projet n’en est qu’à ses débuts mais Marie Casenave Péré arrive à brosser le portrait type d’un acheteur. « En général ce sont des cavaliers individuels, il peut y avoir un ou deux Pro et quelques clubs qui font l’acquisition de chevaux Â». Ces ventes sont aussi l’occasion pour la FNC d’insister sur quelques points, comme de « dire aux éleveurs de produire des chevaux en adéquation avec le marché Â», ou de battre en brèche des idées reçues : « Il est parfois difficile de faire comprendre aux acheteurs que l’on n’achète pas un cheval au feeling Â».