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Villeneuve Loubet Tour : c’est parti

Ce Tour à la française bénéficie d’une situation géographique qui séduit beaucoup les étrangers pour qui la Côte-d’Azur fait toujours recette. C’est moins flagrant aux yeux des Français. Il faut dire que les soucis d’organisation de
2008 ne lui ont pas fait une très bonne publicité et ce n’est pas le début 2009 qui va l’aider.

Les conditions météo des dernières semaines, neige et pluie incessantes ont encore rajouté aux difficultés déjà nombreuses et bien connues des organisateurs mais, la récente vente de l’établissement à une personne n’ayant pas l’expérience de ce type de manifestation équestre n’améliore pas l’ambiance. Les initiateurs du projet ne sont plus là. Ils ont vendu et pour le nouveau propriétaire l’objectif clairement affiché est de gagner de l’argent.

Compte tenu de l’endroit, une des plus belles régions de France, on s’attend à une arrivée dans un écrin de verdure. Cruelle désillusion... ça et là un peu de grave calcaire notamment sur le chemin d’accès principal, mais le reste des abords autour des boxes et le chemin pour le paddock sont dignes d’un champ de bataille napoléonien. Pauvres grooms obligés de charrier des tonnes de matériel, foin, copeaux, et chevaux valant des milliers d’euros. Les camions sont garés dans de vagues chemins de campagne.

L’équipe d’accueil essaye de palier et de satisfaire des cavaliers épuisés après parfois douze heures de voyage. On est loin de l’image idyllique de la tournée haut de gamme. Le parking camion VIP, un peu moins boueux en face des boxes est réservé à ceux ayant déboursé une belle somme pour une table. Les autres sont garés à l’opposé à l’entrée du terrain.

A priori pour le nouveau trophée de l’Acsof, c’est loupé.

Dommage pour les amateurs fortunés ou les pros qui souhaitent travailler leurs chevaux dans des conditions optimales avec le maximum de confort pour leurs cracks.

Une météo plus clémente devrait ramener la bonne humeur et le plaisir de pouvoir recourir en extérieur.

Les français présents dès le premier CSI 1 et 3 étoiles vont pouvoir en découdre. Vous pourrez apprécier Bosty qui est dans les « starting block », admirer l’équitation et l’élégance d’Alexandra Francart avec une armée de 7 ans, Frédérique Fabre Delbos qui redémarre le beau New York, ainsi que le savoir faire de Jacques Bonnet, Max Thirouin, Mathieu Billot ou Simon Delestre. D’autres, tel que Jérôme Hurel, arriveront pour la suite du programme.

Allez courage à tous, encore quelques tonnes de calcaire et place au sport.

Gaëtan Groene

12/02/2009

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