- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Vision

Bien vu Pascal.
Il a trouvé les mots pour la dire, sa vision, Pascal Cadiou, président du stud-book SF, dans l’édito du dernier magazine SF. Il est dans l’air du temps. Le temps des naissances, le temps du rêve, de la réalité, de l’espoir après le creux de la vague. Le temps des bâtisseurs avec le nouveau challenge que devra relever

Bien vu Pascal.


Il a trouvé les mots pour la dire, sa vision, Pascal Cadiou, président du stud-book SF, dans l’édito du dernier magazine SF. Il est dans l’air du temps. Le temps des naissances, le temps du rêve, de la réalité, de l’espoir après le creux de la vague. Le temps des bâtisseurs avec le nouveau challenge que devra relever le stud-book qui marche maintenant vers son autonomie. Tout cela a été évoqué lors de l’assemblée générale. Le chantier est ouvert et le Conseil d’administration est déjà au travail. Long chemin parcouru depuis une quinzaine d’années pour « transformer le rêve personnel en réalité collective » comme il l’écrit.


Alors, comme la méiose (sic) – un mot savant bienvenu à un moment où on parle beaucoup de génétique, de génomique – comme la méiose, donc, entretient le mystère de la création et de la procréation, il conviendrait que la méiose « intellectuelle » ou le brassage des neurones, gagne les hautes sphères de la maison-mère pour que disparaisse enfin cette idiote discrimination entre chevaux français et chevaux étrangers. Ce que Simon Delestre, numéro 1 mondial, désigne très justement, dans ce même magazine, comme « une aberration de la SHF ». S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de cette publication – en dehors de l’édito - ce serait bien celle-là. Au moment où tout avance en ordre et intelligemment, dans le stud-book SF, la maison-mère tire les rideaux, ferme les volets et s’obstine à maintenir ce système inégalitaire fondé sur une distinction raciale. On verra donc, cette année encore, sur les CIR et à Fontainebleau des remises de prix en fanfare pour les uns (SF, AA et Anglo Normand) et à la sauvette pour les étrangers rangés sous ce vocable à forte connotation les « autres ».


Alors, vision d’un côté, œillères de l’autre.


26/05/2016

Actualités régionales