« Bientôt un cross de CCE au Parc du cheval »
Il y a tout juste un an, Jean-Pierre Viguier a pris la succession de Marc Damians, président-fondateur du Conseil de la filière cheval en Rhône-Alpes. Premier bilanOriginaire de Savoie, Jean-Pierre Viguier s’est passionné pour le cheval
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dès sa plus tendre enfance, sans doute grâce au cheval de trait de la famille. Parallèlement à sa vie professionnelle - il est dentiste à Meximieux -, il élève donc des chevaux, en amateur et en hors sol, de 1970 à 1995. Il est également cavalier, « l’un des premiers clients du regretté Jean Sarazin à Béligneux », et assiste à la montée en puissance de Michel Robert.
C’est M. Dubois, alors président du Syndicat des éleveurs de l’Ain, qui le contacte : un juge modèle et allures est nécessaire pour représenter les éleveurs. Jean-Pierre Viguier va donc se former et devenir quelques années plus tard juge référent auprès des Haras nationaux.
Le Conseil de la filière, c’est une grosse responsabilité...
Oui c’est vrai. Je m’y suis intéressé dès sa création. J’ai également suivi les déambulations du Parc du cheval. Quand il s’est arrêté à Chazey, j’étais à la retraite, donc j’avais du temps. Je l’ai investi, suite à de nombreuses sollicitations des éleveurs, dans la filière. La filière représente maintenant l’intégralité du monde du cheval, depuis les artisanats divers jusqu’aux sports équestres, en passant par les traits et les courses, la filière viande. Le but : créer des conditions favorables au développement de tout ce qui concerne le cheval. Ma première constatation a été justement l’importance du travail !
Pourquoi le Parc du cheval est-il un outil indispensable ?
Le Conseil de la filière s’est appuyé sur la création de ce projet structurant. Le Parc du cheval a été le plus grand chantier de France dans ce domaine. Bravo à MM. Damians et Denis qui l’ont porté et ont su trouver les financements. Actuellement, le centre de promotion et ses installations sont mis à la disposition des utilisateurs. Les organisateurs apprécient le site. D’ores et déjà , on peut prévoir l’importance que prendra le parc, qui sera une vraie réussite : 600 chevaux de courses sont attendus sur le long terme, 300 tout de suite (fin 2008). Ce pôle hippique sera le plus gros employeur de la Plaine de l’Ain : un employé pour quatre chevaux est nécessaire. Déjà , réunions d’élevage, concours hippique et stages divers y sont organisés. Et la carrière ne gèle pas, ce qui est un plus.
Quel est le prochain projet du Conseil de la filière ?
Au printemps, une étude sera lancée pour proposer un terrain de concours complet. Le cross sera créé de toutes pièces avec son parc d’obstacles naturels, sur une carrière en herbe, pour les cavaliers et les meneurs.
Vous semblez donc être un président optimiste...
Oui, car je suis bien entouré, par Franck Raymond, ingénieur multi-spécialisé, et par Sylvain Françon, technicien. Après une période de démarrage et de coordination, qui va durer environ deux ans (les travaux sont effectués par tranches), le Parc du cheval va devenir un énorme complexe cheval qu’on pourra comparer à celui d’Avrenches (Suisse).
Propos recueillis par Florence Massard-Loslier
C’est M. Dubois, alors président du Syndicat des éleveurs de l’Ain, qui le contacte : un juge modèle et allures est nécessaire pour représenter les éleveurs. Jean-Pierre Viguier va donc se former et devenir quelques années plus tard juge référent auprès des Haras nationaux.
Le Conseil de la filière, c’est une grosse responsabilité...
Oui c’est vrai. Je m’y suis intéressé dès sa création. J’ai également suivi les déambulations du Parc du cheval. Quand il s’est arrêté à Chazey, j’étais à la retraite, donc j’avais du temps. Je l’ai investi, suite à de nombreuses sollicitations des éleveurs, dans la filière. La filière représente maintenant l’intégralité du monde du cheval, depuis les artisanats divers jusqu’aux sports équestres, en passant par les traits et les courses, la filière viande. Le but : créer des conditions favorables au développement de tout ce qui concerne le cheval. Ma première constatation a été justement l’importance du travail !
Pourquoi le Parc du cheval est-il un outil indispensable ?
Le Conseil de la filière s’est appuyé sur la création de ce projet structurant. Le Parc du cheval a été le plus grand chantier de France dans ce domaine. Bravo à MM. Damians et Denis qui l’ont porté et ont su trouver les financements. Actuellement, le centre de promotion et ses installations sont mis à la disposition des utilisateurs. Les organisateurs apprécient le site. D’ores et déjà , on peut prévoir l’importance que prendra le parc, qui sera une vraie réussite : 600 chevaux de courses sont attendus sur le long terme, 300 tout de suite (fin 2008). Ce pôle hippique sera le plus gros employeur de la Plaine de l’Ain : un employé pour quatre chevaux est nécessaire. Déjà , réunions d’élevage, concours hippique et stages divers y sont organisés. Et la carrière ne gèle pas, ce qui est un plus.
Quel est le prochain projet du Conseil de la filière ?
Au printemps, une étude sera lancée pour proposer un terrain de concours complet. Le cross sera créé de toutes pièces avec son parc d’obstacles naturels, sur une carrière en herbe, pour les cavaliers et les meneurs.
Vous semblez donc être un président optimiste...
Oui, car je suis bien entouré, par Franck Raymond, ingénieur multi-spécialisé, et par Sylvain Françon, technicien. Après une période de démarrage et de coordination, qui va durer environ deux ans (les travaux sont effectués par tranches), le Parc du cheval va devenir un énorme complexe cheval qu’on pourra comparer à celui d’Avrenches (Suisse).
Propos recueillis par Florence Massard-Loslier
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