288 000 € investis au Parc du cheval


La Plaine de l’Ain n’est pas seulement une terre d’industrie. On ne le sait pas toujours, mais près de 300 chevaux foulent chaque matin les pistes du Parc du cheval. Une structure grande comme 40 terrains de football, née en 2008, dans le but de faire se côtoyer deux mondes.



400 000 € de budget par an

À la fois centre d’entraînement de chevaux de courses et centre de promotion du cheval de sport, cet équipement vient d’injecter 288 000 € dans des travaux destinés à améliorer l’accueil du public. Une façon de prouver que presque dix ans après sa création, le parc en a encore sous le sabot. Un lifting financé à hauteur de 60 000 € par la communauté de communes de la Plaine de l’Ain (CCPA).

« Ce chantier concerne des gradins que nous avons installés au bord de la piste et des aménagements d’espaces verts. Nous avons également construit des locaux de rangements et sonorisé le manège. Prochainement, notre grand parking de 5 200 m² sera en enrobé, ce sera un plus pour l’accueil du public », précise Marc Damians, le président, à l’origine de ce parc qui vit grâce à un budget de fonctionnement de 400 000 € par an, autofinancé par ses activités de location d’espaces, d’organisation de courses et par la vente de nuitée à des transporteurs de chevaux en transit : « Nous sommes à la fois un lieu d’accueil pour les manifestations équestres de niveau régional à international. Par exemple en 2017, 45 week-ends sont déjà réservés pour des stages ou animations. Nous avons également un centre d’entraînement avec 400 box où évoluent 300 chevaux appartenant à des propriétaires privés », ajoute Manuel Eichner, le nouveau directeur du parc.



Le parc a ouvert deux premières formations

En prenant ses fonctions au parc en mai dernier, cet ancien directeur de centre équestre en Savoie a rapidement misé sur la formation.

Depuis le mois de novembre, le parc a donc ajouté une nouvelle corde à son arc puisqu’il a entamé la formation de sa première promotion au métier d’enseignant-animateur d’équitation. Actuellement, neuf jeunes suivent cette formation de dix mois. « Ils s’entraînent avec 13 jeunes chevaux confiés par des éleveurs », précise Manuel Eichner, afin de souligner là encore les intérêts communs entre la filière du cheval et les propriétaires passionnés de courses.

Une fois diplômés, ces jeunes pourront ensuite viser le diplôme d’entraîneur, l’autre formation actuellement proposée au parc.



120

C’est le nombre de salariés qui évoluent sur le parc : il faut compter les entraîneurs, les grooms et des collaborateurs d’entités présentes sur le parc, comme l’Institut français du cheval et de l’équitation (ex-Haras nationaux).
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