Blandine Roux impériale à La Sauvageonne

Pour satisfaire tout ce monde, une équipe des plus compétentes tenait les manettes : Patrice et Claude Astier présidaient le concours, Michel Bellon le jury, Sébastien Dauvergne au chrono, Geoffroy de Thoisy au micro, Bernard Teodoresco au paddock et enfin, le chef de piste international Jean-François Gourdin dessinait les pistes, avec une imagination et une compétence reconnues.
Le prix Mercedes Benz

Parmi les treize épreuves du copieux menu proposé, le Grand Prix Pro 2, à 1m35, se révélait sans conteste la plus belle… et la plus technique. Cela n’effrayait pas les 46 partants, qui s’élançaient en confiance. Aucun obstacle « juge » ne les arrêtait, mais le droit de palanque, juste après le triple fait en descente, fit tout de même quelques dégâts. Patrice Astier réalisait deux sans-faute, l’un avec Jelham, retenu pour le barrage, l’autre avec Oman d’Or, 8 ans, nouveau dans son écurie. Ce fils de Quidam de Revel acheté il y a quelques jours lui a déjà offert son 2e parcours de Grand Prix sans-faute, avec un poil de temps dépassé tout de même, mais quelle recrue !

Trois autres couples se confrontaient lors du barrage. L’internationale Blandine Roux, basée chez Hubert Bourdy à Marlieux (01) partait en premier et imposait d’emblée, en toute sérénité mais en tournant court, un superbe sans-faute en 46’’30. Florie Laur Etien et Patrice Astier se pénalisaient d’une barre chacun. Gauthier Kolkmann, dernier partant, menait Kent du Rosemont à grande allure (47’’04) et s’adjugeait une belle seconde place.

Parmi les autres épreuves, notons le prix Antarès dont le challenge est réservé aux vétérans. Robert Gord, président de cette association, était bien présent pour encourager les adhérents qui, souvent, amènent avec eux une belle et bonne ambiance.

Florence Massard-Loslier