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Eleveurs de l’Ain : « Continuons à travailler ensemble »

  • Des participants nombreux s’étaient réunis (© Florence L.)
    Des participants nombreux s’étaient réunis (© Florence L.)
Paul Laurent, le président, a accueilli, lors de l’assemblée générale du Syndicat des Eleveurs de l’Ain, une assemblée attentive et intéressée, en présence de Rachel Mazuir, président du Conseil Général et sénateur, et du président de la Communauté de Commune de Chalamont,
J.-P. Humbert.





Annick Deschamps, secrétaire, a rappelé les activités de l’année, qui seront renouvelées en 2015, puis la parole fut donnée à différents intervenants : Sylvie Pargue représentait l’IFCE. Elle détailla les nouveaux critères nécessaires à l’obtention des aides, les nouveautés en matière d’enregistrement des chevaux, les contrôles sur le registre d’élevage fraîchement offert aux éleveurs et évoqua les propositions de formations.


Odile Audinot, au nom de la FNC, évoqua le bien-être animal et souhaita la mise en place d’outils de manière « à défendre nos intérêts », ainsi qu’une « charte de progrès ».


Enfin, M.Humbert, président de la Communauté de Commune de Chalamont, rappela l’historique du Haras de Châtenay. « Nous nous sommes battus depuis 10 ans pour ce projet », nota-t-il. « Les Haras Nationaux n’y sont restés que 3 ans, puis le site a été repris par Ain Génétique Service qui a voulu s’essayer à la génétique équine. Mais ce dernier dénonça le bail fin 2014 après un changement de direction et des pertes abyssales sur la partie équine. Une coopérative basée à Sourcieux (42) a souhaité reprendre mais entre temps, nous avons été contactés par un étalonnier privé et la décision finale a été prise en sa faveur ».


Rachel Mazuir rappela à l’assemblée des souvenirs qui étayent son intérêt pour la filière « cheval » du département. N’a-t-il pas été pendant 6 ans, président de la Société d’Equitation Bressane ? Il nota également que, dès 1815, le Conseil Général de l’époque avait attribué 10 000 francs au Haras de Chalamont, afin de relancer la production de chevaux, très affectée par les guerres napoléoniennes… Enfin, la sortie d’un livre : l’Ain, terre de Cheval, subventionné par le Conseil Général, fut évoquée.


Audrey Revel fut félicitée pour sa jument, Soory de l’Hallali, née chez elle, qui fait les beaux jours de l’Allemand Daniel Deusser, grand gagnant de nombreuses 3 Coupe du Monde.





Trois questions au président Paul Laurent


L’assemblée générale du Syndicat des Eleveurs de Chevaux de Sport de l’Ain a permis de faire le point sur les activités passées et à venir et sur l’actualité du cheval dans le département. Le président Paul Laurent a répondu à trois questions.


LC : Quelles ont été les activités du Syndicat en 2014 ?


PL : Le Syndicat s’est impliqué dans diverses manifestations, notamment le championnat de France « hunter » qui a eu lieu à Bourg. Il a organisé, comme chaque année, les concours « modèles et allures » à Chatenay, Chazey, et le concours des trois ans montés, à la SEB à Bourg, ainsi que le Top Foal lors du Jumping **** de Bourg et a été partenaire du Top Sire.


LC : Comment se passe la commercialisation ?


PL : Avec de plus en plus de difficultés ! Mais le syndicat participe activement à la vente d’Equita’Lyon, au cours de laquelle environ 60 % des chevaux présentés sont vendus. C’est une belle vitrine pour l’élevage régional et un plus certain pour la commercialisation.


LC : Le haras de Châtenay passe sous la houlette de Béligneux Le Haras. Comment les éleveurs réagissent-ils ?


PL : Sur ce point, les éleveurs sont divisés. Une réflexion est en cours sur la génétique que BHL apporte, d’un bon niveau, le souhait étant toutefois qu’un apport plus important de Selle Français soit proposé.


26/02/2015

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