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Emploi du temps chargé pour les éleveurs du Cantal

Ordre du jour bien rempli pour le syndicat des éleveurs de chevaux de sang du Cantal en ce samedi 6 février à Aurillac.Bien que la neige se fût invitée à l’improviste, rendant la circulation difficile, plus de cinquante éleveurs avaient Photo 1 sur 1
fait le déplacement pour assister à la traditionnelle présentation des étalons stationnés aux haras nationaux d’Aurillac parmi lesquels ont été présentés le très bon Véloce de Favi (Jouan de Frely x Vertubleu) né chez Dominique Abraham et père, entre autres de Laurier de Hère; un pur-sang arabe de 17 ans, Kerbella (Kesberoy x Mad oua) né chez Georges Pasquier et classé 59e dans le top 100 SHF des pères de mère par les gains pour l’endurance, Grey Risk (Kendor x Last Tycoon) pur-sang anglais né à l’élevage Bader et appartenant au syndicat des éleveurs du Cantal et Kildare du Carel HN (Cabdula du Tillard x Quidam de Revel) ISO 150 né chez Jacqueline Aumont, qui sera le partenaire d’Olivier Lucas pour cette saison 2010 et fera la monte à la station d’Aurillac. Enfin un jeune espoir de la race anglo-arabe n’a laissé personne indifférent, tant sa taille et sa très bonne prestation ont suscité nombre de commentaires dans l’assistance. Il s’agit bien sûr de Scandale d’Ivraie ( Laurier de Hère x Iago C) de l’élevage de Stéphane Chalier dans le Cantal. Ce jeune étalon a, en effet, fait preuve d’un charisme aussi impressionnant que la facilité avec laquelle il a avalé le parcours qui lui était proposé compte tenu de sa toute jeune expérience. « C’est un cheval dans lequel je crois beaucoup » a dit son propriétaire. Nul doute qu’il fera parler de lui dans un avenir proche.
St-Lô : remarqués

Cette présentation terminée, les éleveurs avaient rendez-vous avec le comité directeur de leur syndicat pour l’assemblée générale annuelle, laquelle a été ouverte par la lecture du rapport moral et un bref récapitulatif des actions entreprises au cours de la saison 2009, présenté par le président Delaunay. Une attention particulière est accordée à la présence du syndicat aux journées selle Français de Saint-Lô qui, d’année en année gagne en ampleur et en crédibilité, l’ambiance y est festive et les résultats sont au rendez-vous.

Une présentation, au demeurant assez complète, du tout nouvel institut Français du cheval et de l’équitation (IFCE) fut ensuite réalisée par le président Delaunay, présentation qu’il serait redondant de faire dans ces colonnes puisque fort bien réalisée dans un précédent numéro. A noter que la réforme des haras nationaux a entraîné d’énormes dépenses de temps et d’énergie en réunion de travail ou d’information à Fontainebleau et Montauban ce qui a généré un gros travail de secrétariat, lequel a été assumé par Elisabeth Bonnefond avec la gentillesse et le professionnalisme qu’on lui connaît. Par ailleurs, l’inquiétude règne quant au financement du fonctionnement mais aussi du déficit récurrent lié aux haras nationaux, entraînant au passage un profond bouleversement du monde de l’élevage et de son système de soutien à la filière. D’aucuns craignent, en effet, que cela entraîne la disparition pure et simple de bon nombre d’éleveurs amateurs ce qui priverait l’élevage français d’un réservoir génétique important.

La parole fût ensuite donnée à la vice-présidente du syndicat des éleveurs de chevaux de sang du Puy-de-Dôme pour présenter la constitution du nouveau bureau suite aux récentes élections et parler d’un projet du conseil du cheval d’Auvergne, en cours d’étude, destiné à soutenir la filière élevage équin en Auvergne, projet qui devrait être officiellement présenté très prochainement. Après quoi, la trésorière Isabelle Thévenot a présenté le bilan financier, lequel laisse apparaître une gestion saine et prudente des comptes qui furent approuvés à l’unanimité.

L’annonce des résultats de la saison passée vint enfin clôturer cette assemblée générale avec une remise des trophées, fugaces instants de fierté de nos protégés. La soirée, déjà bien entamée, se poursuivit avec un repas dansant qui se prolongea jusque tard dans la nuit où le cheval resta, sans aucun doute, au centre des discussions parfois animées et toujours passionnées.

Cheval, quand tu nous tiens…
Sarah Marteau

04/03/2010

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