Florie Laure Etien s’adjuge le meilleur

en piste se sont fait plaisir, malgré les quelques pièges semés sur leur route par Hugues Genin, également chronométreur ce jour-là.

Le Grand Prix Pro se montrait à ce titre assez impressionnant, avec ses obstacles bien à la hauteur, son triple remarquable et ses nombreux obstacles souvent faits en descendant. 40 couples s’alignaient au départ, prêt à tout pour obtenir le sans-faute permettant d’accéder au barrage. Sur cette piste qui paraissait compliquée, on attendait les ténors de la catégorie. Ils étaient bien au rendez-vous mais certains n’ont pas obtenu le sans-faute salvateur, du moins avec leur premier cheval. Ils ont fait mieux par la suite : Sylvain Cœur, Jean-Baptiste Martinot par exemple ont pu participer au barrage après une première prestation difficile. Au final, dix couples ont obtenu un score vierge. Sur quarante, c’est plutôt bien et assez inattendu tant le début de l’épreuve laissait à penser que peu de cavaliers seraient rescapés. La piste, sinueuse à souhait, demandait de la concentration et de bien prévoir l’abord des obstacles suivants. Ce fut le cas des dix barragistes, même si certains ont été favorisés par la chance.

Au barrage, jusqu’à l’arrivée de Florie Laure Etien, aucun couple ne put réaliser le double sans-faute. Partie en dernière position, la jeune cavalière amenait proprement Maestro du Gonge à la victoire, seule à obtenir un score totalement vierge dans un temps correct. C’est Denys Troussier qui offrait le meilleur temps (38’’17) mais sa témérité ne fut pas récompensée puisque sanctionnée par 4 pts, avec une magnifique Ifoulki des Ravière, SF de 12 ans d’un gris presque blanc par Persan II*HN.

F. M. -L.