Jean-Paul Charignon maître du jeu

sont révélées intéressantes grâce au talent du chef de piste Jean-Sébastien Brenier, qui fut l’élève de Jean-François Gourdin. Beaucoup d’originalité dans ses pistes, mettant en valeur un joli parc d’obstacles et surtout le talent des cavaliers.

Dans le GP Pro 2, ils étaient 38 partants puis neuf rescapés pour le barrage. Un très bon nombre, qui prouve la valeur des couples en piste, au regard des difficultés proposées par le chef de piste. Les petites dénivellations du terrain ont été bien utilisées, alternant obstacles en descente et en montée. A cela s’ajoutaient trois combinaisons. Si le début du parcours semblait assez classique, le vertical n° 2 vert sombre débutait déjà les hostilités. Le double vertical avec bidet demandait une longue foulée, et le gros oxer en 5 (1,40 m de large) puis le mur de barres pouvaient surprendre. La grosse difficulté du parcours : la ligne spa-triple, qui exigeait de gros efforts. Les chevaux se relâchaient ensuite sur une longue ligne pour arriver au vertical bien sec, suivi d’un virage serré et d’un oxer polonais. La ligne finale se montrait tout aussi délicate.

Au barrage, c’est Jean-Paul Charignon, main de soie et jambes d’acier, très en verve, qui a imposé sa loi avec Idéale de Bressac (Val de Saire), couple déjà vainqueur du précédent GP. Deuxième place pour David Melin associé à Ilda Dimavi (Tarzan de Beaulien*HN), et 3e pour Nicolas Tayol associé à Intim Lalo (Alloro).

Le cas de Patrice Astier, remontant tout juste après une blessure importante à l’épaule, est à signaler : il s’est régulièrement classé, malgré la douleur, et c’était un plaisir de le revoir sur le terrain.

Chez les Amateurs, hécatombe de points de la part des deux barragistes du GP à 1,25 m, mais victoire au final de Sindy Marsch/Galant du Pasquier devant Jessica Gandolfi/Uriam Westuur.

F. M.-L.