Journées de formation ANSF
C'est dans le cadre des journées de formation ANSF dispensées aux éleveurs que nous avons eu le plaisir de faire la connaissance de François Franzoni, ancien cavalier de Concours Complet, membre de l'équipe de France de 1972 à 1974 et spécialisé dans le travail du jeune cheval.
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Il a notamment participé au mythique 4* de Badminton en 1974 et au Championnat du Monde de Concours Complet à Burgley.
Un personnage hors du commun que François Franzoni !
Homme de cheval et adepte du franc-parler, il paraît évident dès la première minute, qu'il a à c?ur de transmettre son savoir, et le champs de ses connaissances paraît immense. Pourtant, il a le savoir modeste. « Je n'ai rien inventé » dit-il, « je ne fais que transmettre ce que d'autres m'ont appris.»
Le thème abordé cette année était la préparation au saut en liberté et monté, formations destinées à l'enseignement de la préparation du jeune cheval de 2 et 3 ans. Deux haltes étaient prévues en Auvergne. La première au Haras d'Aurillac (15) le 28 avril et la seconde chez Steve Gasnier à Teilhède (63) dès le lendemain.
Curieusement, l'idée même de cette formation n'a pas suscité l'intérêt escompté par les organisateurs et seulement une petite quinzaine de personnes étaient présente à chacune de ces journées. Il faut croire que la très grande majorité des éleveurs Auvergnats maîtrise déjà ces connaissances. Mais qu'importe, les éleveurs présents semblaient pleinement satisfaits. On aura pu noter la présence de Jean-Louis Bourdy-Dubois, naisseur de Mylord Carthago SF, toujours en recherche de connaissances, de Anne-Lyse et Mathieu Groisne, naisseurs de Qualou des Muses CO, poney monté par Florianne Joly et dont le potentiel semble très prometteur, sans oublier le maître des lieux, Steve Gasnier dont le très bel étalon, Manathan de Sémilly (Rosire SF x Quat'sous SF) ISO 147, a récemment remporté le Grand Prix Pro 1 (1,40 m) de Riom et est régulièrement classé en épreuves Pro 1.
Après le traditionnel tour de table des présentations, monsieur Franzoni est rapidement entré dans le vif du sujet en énonçant les conditions de base préalables à la mise au travail dans de bonnes conditions et les objectifs à atteindre ainsi que les principes et connaissances de base à acquérir en vue du travail à effectuer. Des rappels, sans doute, qu'il est bon de formuler de temps à autre afin de les garder à l'esprit, après quoi, fort de ces connaissances abordées, quelques séances type de travail à pied ont été proposées, sur les barres au sol d'abord puis à la longe.
« Il s'agit de leur donner une éducation minimum » a précisé François Franzoni « afin de les préparer à leur futur métier en les adaptant, dans un premier temps, à la ligne qui leur est imposée (pour les 3 ans) pour les concours M&A ». S'ensuit une discussion entre J.-L. Bourdy-Dubois et F. Franzoni sur le bien fondé des 2 foulées entre les barres. M. Bourdy arguant qu'un cheval à grande action sera tenté de n'en placer qu'une seule, ce qui le pénalisera sur le franchissement de l'obstacle. A ceci, F. Franzoni répond que la solution est d'enseigner au cheval à régler progressivement ses foulées en mettant, au départ de l'exercice, des distances adaptées à l'élève pour ensuite les ramener progressivement à la distance imposée par le règlement.
L'après-midi fut consacré à la mise en pratique des connaissances abordées avec notament le travail monté et parce qu'une démonstration vaut tous les discours, F. Franzoni n'a pas hésité à demander à Jordan, cavalier de jeunes chevaux chez Steve Gasnier, de descendre de cheval pour se mettre lui-même en selle. Le but : installer dès le départ, les bonnes habitudes dans la locomotion la plus juste possible en utilisant les allures naturelles du cheval, citant en cela M. de la Guérinière. « Il faut rechercher un pas avec un dos qui fonctionne bien. Un trot régulier dans lequel le cheval se pousse. Un galop où le cheval va engager ses postérieurs loin sous la masse et surtout, ne pas associer vitesse et saut au début de son éducation pour qu'il aprenne à prendre le temps de sauter ». Des fondamentaux donc, à ne jamais négliger et surtout, ce fut une journée riche d'enseignement. Il reste donc, une fois rentré à l'élevage, à mettre en pratique les connaissances si ce n'est acquises, du moins entrevues.
A en croire François Franzoni, 3 mois minimum sont nécéssaires pour assurer une bonne préparation, ce qui nous conduit à penser que les chevaux qui seront présentés lors des concours régionnaux devraient être au mieux de leur préparation le jour J. Rendez-vous est donc pris pour le jeudi 22 septembre, au centre équestre de la Vendée, pour le régional des 3 ans montés, lequel sera qualificatif pour le national d'Equita'Lyon.
Sarah Marteau
Un personnage hors du commun que François Franzoni !
Homme de cheval et adepte du franc-parler, il paraît évident dès la première minute, qu'il a à c?ur de transmettre son savoir, et le champs de ses connaissances paraît immense. Pourtant, il a le savoir modeste. « Je n'ai rien inventé » dit-il, « je ne fais que transmettre ce que d'autres m'ont appris.»
Le thème abordé cette année était la préparation au saut en liberté et monté, formations destinées à l'enseignement de la préparation du jeune cheval de 2 et 3 ans. Deux haltes étaient prévues en Auvergne. La première au Haras d'Aurillac (15) le 28 avril et la seconde chez Steve Gasnier à Teilhède (63) dès le lendemain.
Curieusement, l'idée même de cette formation n'a pas suscité l'intérêt escompté par les organisateurs et seulement une petite quinzaine de personnes étaient présente à chacune de ces journées. Il faut croire que la très grande majorité des éleveurs Auvergnats maîtrise déjà ces connaissances. Mais qu'importe, les éleveurs présents semblaient pleinement satisfaits. On aura pu noter la présence de Jean-Louis Bourdy-Dubois, naisseur de Mylord Carthago SF, toujours en recherche de connaissances, de Anne-Lyse et Mathieu Groisne, naisseurs de Qualou des Muses CO, poney monté par Florianne Joly et dont le potentiel semble très prometteur, sans oublier le maître des lieux, Steve Gasnier dont le très bel étalon, Manathan de Sémilly (Rosire SF x Quat'sous SF) ISO 147, a récemment remporté le Grand Prix Pro 1 (1,40 m) de Riom et est régulièrement classé en épreuves Pro 1.
Après le traditionnel tour de table des présentations, monsieur Franzoni est rapidement entré dans le vif du sujet en énonçant les conditions de base préalables à la mise au travail dans de bonnes conditions et les objectifs à atteindre ainsi que les principes et connaissances de base à acquérir en vue du travail à effectuer. Des rappels, sans doute, qu'il est bon de formuler de temps à autre afin de les garder à l'esprit, après quoi, fort de ces connaissances abordées, quelques séances type de travail à pied ont été proposées, sur les barres au sol d'abord puis à la longe.
« Il s'agit de leur donner une éducation minimum » a précisé François Franzoni « afin de les préparer à leur futur métier en les adaptant, dans un premier temps, à la ligne qui leur est imposée (pour les 3 ans) pour les concours M&A ». S'ensuit une discussion entre J.-L. Bourdy-Dubois et F. Franzoni sur le bien fondé des 2 foulées entre les barres. M. Bourdy arguant qu'un cheval à grande action sera tenté de n'en placer qu'une seule, ce qui le pénalisera sur le franchissement de l'obstacle. A ceci, F. Franzoni répond que la solution est d'enseigner au cheval à régler progressivement ses foulées en mettant, au départ de l'exercice, des distances adaptées à l'élève pour ensuite les ramener progressivement à la distance imposée par le règlement.
L'après-midi fut consacré à la mise en pratique des connaissances abordées avec notament le travail monté et parce qu'une démonstration vaut tous les discours, F. Franzoni n'a pas hésité à demander à Jordan, cavalier de jeunes chevaux chez Steve Gasnier, de descendre de cheval pour se mettre lui-même en selle. Le but : installer dès le départ, les bonnes habitudes dans la locomotion la plus juste possible en utilisant les allures naturelles du cheval, citant en cela M. de la Guérinière. « Il faut rechercher un pas avec un dos qui fonctionne bien. Un trot régulier dans lequel le cheval se pousse. Un galop où le cheval va engager ses postérieurs loin sous la masse et surtout, ne pas associer vitesse et saut au début de son éducation pour qu'il aprenne à prendre le temps de sauter ». Des fondamentaux donc, à ne jamais négliger et surtout, ce fut une journée riche d'enseignement. Il reste donc, une fois rentré à l'élevage, à mettre en pratique les connaissances si ce n'est acquises, du moins entrevues.
A en croire François Franzoni, 3 mois minimum sont nécéssaires pour assurer une bonne préparation, ce qui nous conduit à penser que les chevaux qui seront présentés lors des concours régionnaux devraient être au mieux de leur préparation le jour J. Rendez-vous est donc pris pour le jeudi 22 septembre, au centre équestre de la Vendée, pour le régional des 3 ans montés, lequel sera qualificatif pour le national d'Equita'Lyon.
Sarah Marteau
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