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Julien Gonin : le coup de ... Soleil

Julien Gonin, installé à Saint Martin du Mont depuis 5 ans, n’a cessé de progressé depuis son installation dans l’Ain; 2015 a été pour lui une année riche en succès, aussi bien au niveau national qu’international avec ce fameux coup de Soleil... de Cornu.

Ainsi,  Equita Lyon reste pour lui un  excellent souvenir : « Cette 4e place a une saveur toute particulière, nous confiait-il. Elle m’a fait particulièrement plaisir. C’était le bon endroit, au bon moment, d’une part parce que j’étais un peu chez moi, devant un gros public de connaisseurs, et d’autre part, parce que les épreuves  Coupe du Monde sont très médiatisées. Et Soleil de Cornu, mon cheval, m’a tout donné ». Et si on lui demande si Michel Robert, qu’on a vu à la reconnaissance du parcours avec lui, lui donne encore quelques conseils, il répond : « Nous nous concertons souvent sur les choix techniques, ses conseils sont toujours précieux, ils peuvent conforter mes décisions ».

Et Soleil de Cornu ? « Je l’ai acheté à 6 ans, il avait de bonnes bases, mais  pas encore de performances, c’est normal à cet âge. Il faut bien 3 ans, et c’est un minimum, pour amener un cheval au niveau Coupe du monde ! C’est un cheval Suisse, il a 9 ans maintenant, mais il faudra le travailler encore pour confirmer cette belle réussite d’Equita Lyon ».

Après Equita, Julien a concouru au Mans, où il s’est encore distingué avec Etoile Landaise, 1er dans une 135, Weraton, 2e dans une 150, Estio, 3e dans une 135. Manifestement, il a encore quelques atouts dans sa manche !

Ce jeune cavalier (33 ans) réserve quelques surprises. Nous l’avons en effet surpris à St Martin-du-Mont sur une selle de dressage, la jambe bien descendue, travaillant une jument sur le plat. Alors, dresseur, Julien Gonin ? « Le travail sur le plat est nécessaire pour tous les chevaux et je vois, encore en dressage Carlos Pinto. Il est vrai que plus jeune, j’ai fait un peu de Haute Ecole » nous confiait-il, modeste… Avons-nous des chances de voir Julien Gonin en compétition de dressage ? « Non, répond-il nettement. En CSO, une barre tombe, c’est 4 points ! En dressage, les jugements peuvent être plus fluctuants ! »

Quoiqu’il en soit, Julien Gonin est un cavalier hors pair. Il monte une vingtaine de chevaux par jour, en a une quarantaine à travailler. Sa prochaine saison sera peut-être marquée par le retour d’Arsène Lupin, après blessure, et par les chevaux de tous âges qui doivent entrer prochainement dans son écurie. Comme il a également beaucoup d’élèves, l’hiver sera pour lui un temps fort de travail à la maison.

F. Loslier


21/01/2016

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